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Chronique de Nina

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Hello! Ça fait un mois que j'ai pas écrit et je suis désolée, MAIS j'ai une excuse : j'ai cassé mon téléphone! L j'utilise celui de ma sœur mais c'est un peu badant quoi... Donc sorry, si je recommence à écrire ça sera en 2015, cad quand j'aurai un nouveau gsm!
Je m'excuse 1000x! Bisouuuus:**

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-CHAPITRE 13-

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[…] [Trop tard. Des larmes coulaient le long de mes joues. Je m’enroule dans les couvertures et étouffe un sanglot dans l’oreiller.]
00 : 27.
Il faisait très froid. Le vent glacial m’enroulait, et je tremblais. Le mascara avait coulé sous mes yeux, mes yeux étaient humides et le bout de mon nez était rose. Mes cheveux battaient au rythme du vent, les lampadaires éclairaient faiblement le parc, et à chaque respiration, de la buée s’échappait de ma bouche.
J’étais assise sur un banc, et j’attendais Cole. Je ne me sentais pas très à l’aise, ici, seule.
Soudain j’entends le vrombissement d’une voiture. Je fis volte-face et je distingue parfaitement Cole. Il avait l’air inquiet. Il vient près de moi :
- Qu’est-ce qui a ? dit-il d’une voix affolée
Je ne savais pas par où commencer. Par le début, c’est logique, mais j’avais oublié que si je lui racontais tout, je devais aussi lui parler de mon passé.
Il avait vu que j’hésitais :
- Tu peux me dire tout Nina, je ne vais pas te juger…
Si seulement ça pouvait être vrai… Je préférais ne pas lui dire, ou du moins, pas maintenant.
- Je voulais juste te dire que…
Pourquoi j’hésitais tant ?
- Que… Que mes parents ont…
Je pris une grande inspiration et dit :
- Ma mère a trompé mon père.
Il me regarda bouche bée. C’était un demi-mensonge, quoique je ne sais pas si ma mère a réellement eu Thalia pendant que mon père et elle était ensemble.
Il y eut un long silence. Je ne savais pas quoi rajouter, et d’après sa tête, je suppose que ça le choque autant que moi.
- Nina…
- Cole, je préfère ne pas en parler…
Il prit mon visage entre ses mains et m’embrassa. Je finis par me détacher de lui.
- Tu veux que je te ramène ?
Je hochai la tête. Je n’avais pas envie d’être seule pour le moment.
---
1h02.
Lorsque j’arrive chez moi, mes parents dormaient. Je monte les escaliers le plus discrètement possible et me faufile dans ma chambre.
Je me change et m’allonge dans mon lit, prête à dormir. J’étais tellement épuisée que je m’endormis aussitôt.
---
Le lendemain, je me réveille. Je me sentais mentalement faible, et ça m’arrive très rarement. Je décide d’aller à l’école à pieds, je réfléchirai sur le chemin. Donc, j’envoie un sms un Cole pour le prévenir.
Devant le lycée, je vois Cole et sa bande de potes en train de rigoler. Il croise mon regard et s’apprêtait à venir vers moi, mais sans savoir pourquoi, je continue mon chemin. Je n’étais probablement pas prête à l’affronter maintenant, surtout après l’épisode de cette nuit.
Je n’étais pas d’humeur à jouer les reines gentilles aujourd’hui, pourtant, quand je passais dans le couloir, je souriais aux gens qui, comme d’habitude, se reculaient pour me laisser passer et qui « m’admiraient » on va dire.
Mon sourire s’effaça aussitôt quand je vis la personne qui se tenait devant mon casier.
Je ne voulais pas l’affronter maintenant, j’ai encaissé trop de choses en peu de temps.
Sauf qu’à mon grand étonnement, Thalia avait l’air aussi faible que moi.

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-CHAPITRE 12- (deuxième partie)

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J’étais dans ma chambre, la porte fermée à clé, couchée dans mon lit.
J’avais raison. J’ai une sœur. Mais ce n’est pas l’enfant de mes parents. C’est l’enfant de ma mère et d’un inconnu. Ma mère a trompé mon père, ou peut-être pas, j’en sais rien. Moi qui pensais que c’était ma mère la sainte, et mon père le sévère, je vois maintenant qui commande ici. Je pensais que ça serait mon père qui ne voulait pas me le dire. Mais non, c’est ma mère. Elle ne veut pas assumer ses actes. Mon père veut tout révéler. Thalia veut se venger.
C’est un cercle dont je suis loin d’en sortir. Je suis en quelque sorte mêlée à tout ça, sauf que je suis quelqu’un d’extérieur. Tout le monde joue un rôle devant moi, ils font semblant. Comme dans un film, sauf que je ne suis pas actrice, mais je suis spectatrice. Je sais ce qui se passe, mais les autres ne savent pas qu’on les a démasqués.

Et mon père dans tout ça ? Il doit être profondément blessé : ma mère a un autre enfant, et il est obligé de me mentir, alors qu’il déteste ça, je le sais. C’est l’homme le plus honnête et le plus intègre que j’ai jamais vu.
Quant à ma mère, quand je vois la facilité avec laquelle elle me trompe depuis le début, je ne peux plus la regarder sans avoir envie de lui en claquer une.

A qui je vais pouvoir en parler maintenant ? Mes « amis », ou plutôt ceux qui m’admirent, sont des personnes de confiance, mais je ne peux pas leur confier un secret aussi énorme que celui-là. Mes parents, non. Thalia, je ne lui ai jamais rien confié, et puis je veux continuer mon petit jeu avec elle. Il faut toujours avoir une longueur d’avance sur ses ennemis. Elle ne sait pas que je suis au courant de tout, donc continuons comme ça.

La seule personne à qui je peux me confier, c’est Cole. Il est 00:12. Je sors mon téléphone et je compose son numéro :
- A..Allô Nina ?
- Je te réveille ? dis-je. J’avais une voix plus tremblante que je le pensais.
- Non, mais qu’est-ce qui a ?
J’avais un étau dans la gorge.
- On peut se voir s’il-te-plait ?
- La, tout de suite ?
- Hmm (je m’éclairçis la voix), oui…
- Je viens te chercher ?
- Non, ça ira, on se rejoint au parc ?
- Dans quinze minutes. A tout à l’heure !
Je raccroche.
J’avais toujours cet étau qui me serrait la gorge. Je ne pouvais pas pleurer.
Trop tard. Des larmes coulaient le long de mes joues. Je m’enroule dans les couvertures et étouffe un sanglot dans l’oreiller.

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CHAPITRE 12 deuxième partie

-CHAPITRE 12- (première partie)

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[…] [Au moment où j’entame une énième planche, j’entends… Rien. Sauf les bruits de pas qui se dirigent vers la porte.]
Mon cœur battait à la chamade. L’odeur du parfum de ma mère m’emplissait les narines. L’espace était trop petit, malgré ma minceur. J’aurai pu aller dans le dressing, mais le peu de temps que j’avais m’avait empêché de parcourir toute la chambre. A la place, je me suis réfugiée dans la grande armoire que ma mère avait achetée parce qu’elle n’avait plus de place pour mettre ses vêtements.
- Viens te coucher, Eric! dit ma mère à mon père.
- Je vais juste voir si Nina s’est endormie, car la porte de sa chambre est encore ouverte…
Merde ! Je ferme toujours la porte d’habitude, pourquoi je n’y ai pas pensé ?
- Non, laisse-la, elle a peut-être oublié.
Il obéit. Ouf.
J’essaie d’entrevoir par la serrure ce qu’ils sont en train de faire. J’aperçois qu’ils ne sont plus dans la chambre et que la lumière du couloir est allumée. J’écoute attentivement, mais je n’entends qu’un grand silence. Tout à coup j’entends le bruit d’une brosse à dents électrique. Ils étaient dans la salle de bain au bout du couloir. C’est maintenant ou jamais ; j’ouvre délicatement l’armoire dans laquelle je m’étais cachée. J’avance sur la pointe des pieds, et je continue d’écouter attentivement : ils avaient fini de se brosser les dents et parlaient en chuchotant, mais je pouvais deviner que c’était une conversation très animée. Sans savoir pourquoi, mes jambes me guidaient vers la salle de bain. Je voulais entendre, je voulais savoir.
- Parle-moi fort ! dit ma mère.
- Laisse-moi parler Kate ! Nina doit le savoir, il est temps de lui dire la vérité, je déteste lui mentir… C’était il y a tellement longtemps… Elle comprendra, elle est grande maintenant…
- NON ! Nina ne doit rien savoir ! Elle ne doit pas savoir que j’ai fait un enfant avant elle ! C’est une erreur de jeunesse, je ne pouvais pas prendre en charge cette gamine… Cet enfant ne devait pas naître ! Tu dois te taire Eric !
- Mais Nina, c’est NOTRE fille. Tu n’as pas à prendre les décisions toute seule. Je garde ce secret depuis trop longtemps…
- Thalia est MA fille. Pas la tienne. C’est MA décision. Je me suis tue pendant seize ans, ce n’est pas maintenant que je le révèlerai.
- Mais…
- C’est fini Eric ! Je ne veux plus en parler, le sujet est clos.

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-CHAPITRE 11- (deuxième partie)

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Une idée me traversa l’esprit. Je regarde par-dessus la rambarde et voit que mes parents s’étaient réinstallés dans le canapé : ils étaient comme d’habitude. J’essaie d’écouter l’émission qu’ils regardent : c’était un documentaire sur les politiciens de nos jours ; parfait, ils en ont pour un moment. Je me glisse dans l’entrebâillement de leur chambre, éclaire la pièce et ferme délicatement la porte.
Le bureau de mon père est dans la pièce d’à côté, et je sais que les documents qu’ils ne veulent pas que je voie sont cachés dans leur chambre. Je n’ai jamais été fouillé pour savoir ce qu’ils cachaient. C’était des papiers d’héritage, de banque ou des choses ainsi, et je m’en foutais.
Mais maintenant, je voulais trouver quelque chose de très précis, et je savais exactement quoi.
Pendant plus de vingt minutes je cherche : je regarde sous le lit, sous le tapis, ouvre chaque tiroir, chaque porte d’armoire, regarde par-dessus la garde-robe, derrière la tête de lit, dans les vêtements,… Rien.
Je m’assieds sur le lit et soupire. Il devait bien y avoir un endroit, une boîte. Soudain, je pense aux filles comme moi, qui cherchent quelque chose dans un endroit interdit. Ces filles dans les films, elles trouvent toujours. Et souvent, dans ceux que j’ai regardés,… Je sais !
Je commence à marcher dans la chambre, sur la pointe des pieds, appuyant à chaque pas sur les lattes du plancher.
Au moment où j’entame une énième planche, j’entends… Rien. Sauf les bruits de pas qui se dirigent vers la porte.

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-CHAPITRE 11- (première partie)

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[…] [Thalia est ma sœur, et elle veut se venger. Coûte que coûte.]
Mes parents me regardaient, effarés. Mon visage était probablement impassible, parce qu’ils me transperçaient le regard pour savoir ce que j’en pense. Ma mère finit par ajouter, calmement :
- Qui êtes-vous ?
L’expression de Thalia change directement. Maintenant, elle n’avait plus ce sourire sarcastique que je détestais tant ; elle était rouge de colère.
- Comme si tu ne sais pas qui je suis !
- Je vous demande de partir mademoiselle, sinon je vais devoir avertir la police, dit mon père.
Cette fois-ci, Thalia avait une expression qui m’était inconnue (venant d’elle, je veux dire) : c’était comme si elle avait reçu un coup de poing dans le ventre. Si ce que mon père venait de lui dire lui provoquait une réaction comme celle-là, c’est que mes parents jouaient la comédie.
- M… Mais pourquoi ? dit-elle, d’une voix tremblante.
Mon père devenait rouge :
- Allez vous en ! dit-il d’un ton très sec.
Thalia ne savait plus quoi faire, elle était perdue.
- Bien.
Mon père s’apprêtait à refermer la porte, mais elle la bloqua d’une main :
- Je reviendrais.
Je vis sa longue silhouette s’engager dans le trottoir, et la porte se ferma.
Je ne savais pas quoi dire. Nous étions tous les trois, debout dans le hall. Je regardais mes parents dans les yeux, mais ils fuyaient mon regard. Mon père engagea la conversation :
- C’est n’importe quoi.
- Effectivement, dit ma mère d’une voix tendue.
Long silence.
- Tu la connais, Nina ? m’interroge mon père. C’est une fille de ton lycée ?
Je ne réponds pas, et mon père dit d’une voix plus forte, mais alarmée :
- Tu ne crois tout de même pas à cette histoire, n’est-ce pas Nina ?
Je le regarde. Thalia avait les mêmes yeux que lui. Tout portait à croire que c’est vrai, que c’est réel. Ils savaient qui elle était. Je dirais même qu’ils l’avaient déjà vue auparavant, sinon Thalia n’aurait pas été blessée de cette manière. Pourquoi auraient-ils commencé à paniquer si ce n’était pas vrai ? Pleins de questions se bousculaient dans ma tête, et à chaque réponse que je leur donnais, ça ajoutait une part de vérité dans ce que Thalia disait. C’est ma sœur, je dois l’accepter.
Je continuai de fixer mon père. Il avait l’air inquiet, craintif même. Il craignait ma réponse. Ma mère aussi de toute évidence : elle avait le même air que lui.
Devrais-je leur dire mon ressenti ? Que je crois Thalia ? Non. Mon intuition me disait que non. Je ne sais pas pourquoi, mais ma tête me disait de faire semblant.
- Non.
Heureusement pour moi, je suis très bonne actrice.
- Non, redis-je. Je ne la crois pas. Elle est conne, c’est tout.
Ils étaient soulagés. Ma mère me dit, sereinement :
- Tu devrais aller dormir, il est tard, tu as cours demain.
Ils me font un bisou sur le front.
- Bonne nuit ma chérie.
Je leur adresse un signe de la main, et monte dans ma chambre.

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-CHAPITRE 10- (suite)

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Quand j’ouvre la porte, je vois Thalia, à mon plus grand étonnement. Il y avait encore ses livres sur son bureau, ses chaussures à terre et elle feuilletait un magazine.
- Qu’est-ce que tu fais encore là ? Tu vas pas voir tes parents ?
Elle détache son regard du magazine :
- Non, ils ne sont pas là. Ils ne l’ont jamais été d’ailleurs.
Je ne comprenais pas.
- Hein ?
Elle me lance un regard froid. Et je compris.
- Oh…
- T’as fini par comprendre.
Elle commence à me raconter son histoire : en fait elle a été mise dans un centre d’adoption dès sa naissance, mais personne n’a jamais voulu d’elle. Alors on l’a mise dans un pensionnat dès ses 11 ans. Elle a fait des recherches sur ses parents, mais le dossier indiquait qu’ils ne voulaient n’avoir aucun contact avec elle, et qu’ils ne voulaient pas qu’on divulgue des informations à leur sujet, ils voulaient que ça reste confidentiel. Mais elle a continué à chercher, et elle a finit par avoir une photo de sa mère sur Internet (qu’elle n’a pas voulu me montrer).
- Alors, ton nom de famille, c’est pas le leur ?
- Non. On m’a donné le nom de famille du mari de la directrice. Vu que je suis là depuis mes 11 ans, on peut dire que c’est eux qui m’ont adoptée.
Je voulais lui remonter le moral, mais je ne savais pas comment…
- J’ai une idée. Tu pourrais venir passer le weekend à la maison ! Mes parents seraient sûrement d’accord.
Elle esquissa un sourire.
On revient dans le hall, et mes parents étaient assis sur un banc. Ils avaient l’air impatient.
- Alors, ils sont ou ? me demande-t-elle, un peu trop hâtivement. Elle arborait un grand sourire.
Je lui désigne du doigt.
Tout à coup, son visage se décomposa. Elle avait un regard vide ; je ne savais pas comprendre ce qu’elle ressentait.
Elle se retourne vers moi et me lance un regard rempli de haine.>
Tout est clair maintenant. Thalia, qui me hait depuis ce jour-là, qui a essayé de m’amener au plus bas, je comprends, je comprends tout. La tête de ma mère, quand je lui ai expliqué son histoire le même soir. Que depuis ce vendredi-là, mes parents n’’attendaient plus dans le hall, en discutant avec les autres adultes, le sourire aux lèvres, mais à l’extérieur, ne sortant pas de la voiture, la crainte qui se lisait sur leur visage.
Ca ne pouvait pas être du bluff. Et puis, pourquoi elle mentirait ?
Thalia était ma sœur, et elle veut se venger. Coûte que coûte.

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-CHAPITRE 10-

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[…] [- Salut papa, salut maman. Je vous ai manqué ?]
< Ma première nuit au pensionnat fut très agitée. Quand je me suis réveillée ce matin, le soleil tapait sur les vitres, et Thalia était déjà levée. Elle me dit que je devais me dépêcher parce qu’il était déjà 7h40. Je prends en vitesse ma douche, enfile un legging noir, une chemise sans manches et des ballerines.
Le premier cours était maths. Je me mis à côté de Lila. Elle était très sympa, même si elle en faisait un peu trop… Elle était « too much ».
A la pause de midi, je m’assieds avec Thalia, Dan, Peter, et d’autres personnes que je ne connaissais pas. Ils avaient l’air de bien s’entendre. Je ne parlais pas trop, et c’était très bien comme ça. Je n’aime pas m’imposer.
-Hé ! Nina !
Je sors de ma bulle.
- Quoi ?
- Tu habites où toi ? me demande Thalia.
- Oh, j’habite en Californie.
- Pourquoi t’es venue ici, à New-York ?
- Hum.. C’est mes parents. Vu qu’ils voyagent souvent cette année,… Et toi ? Ca fait combien de temps que t’es ici ?
Tout à coup la table se tait. Ils me fusillaient tous du regard. Thalia avait rivés les yeux sur son assiette.
- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? demandai-je.
Thalia lève la tête et me répond, la voix tremblante :
- Je suis là depuis que mes 11 ans.
- Oh, d’accord.
Je ne préférai pas en rajouter. La fin du repas se déroula en silence.
20h34. Quand je rentre dans la chambre, je vois Thalia, allongée dans son lit, les yeux fixés au plafond.
- Ca va ?
- Oui.
Je ferme la porte et m’assied sur mon lit. La question me brûlait à la gorge depuis ce midi.
- Je voulais savoir… (je m’éclaircis la voix) pourquoi tout le monde me regardait méchamment quand je t’ai posée la question…
- Laisse tomber, m’interrompt-elle. J’ai pas envie d’en parler.
J’avais très envie de savoir, mais je laissai tomber. Je lui en reparlerai un autre soir.
Vendredi soir, nos parents venaient nous rechercher. Dans le hall et sur le parking devant le pensionnat, c’était bondé. Il y avait des parents par-ci, par-là, qui cherchaient leurs enfants des yeux. Parmi la foule je vois les miens, qui étaient déjà en train de discuter avec des autres personnes. Ils m’aperçoivent et me font signe de la main. Je les rejoins, valise à la main :
- Ma chérie ! Ca s’est bien passé ta première semaine ?
- Oui ! C’est sympa ici.
- Donne ta valise mon ange, dit mon père, et mets ta veste, il fait froid dehors.
Je me rappelai que je l’avais oubliée dans la chambre.
- Je l’ai laissée dans ma chambre, j’arrive.

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-CHAPITRE 9- (suite)

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Je saute dans les bras de ma mère. Même si elle est collante, comme elle m’avait manqué ! Mon père aussi. Ils m’avaient ramenés pleins de bijoux de France, pleins de sacs, de vêtements… Pour me faire plaisir, ils m’ont emmenée au restaurant. Là-bas, ils m’annoncèrent que mamie était guérie mais qu’elle n’était pas en grande forme non plus.

On était tous les trois réunis dans le salon, on regardait la télé tranquillement, quand la sonnette retentit. Il était 10h du soir ! Mon père se lève et va ouvrir la porte. Curieuse, ma mère va voir aussi c’est qui, et évidemment, je la suis. Devinez qui c’était… : Thalia. A mon grand étonnement, mes parents avaient l’air choqués : ils étaient bouche bée, et je sais pas pourquoi mais mon intuition me disait qu’ils l’avaient déjà vue auparavant…Même plus, qu’ils la connaissaient. Thalia, par contre, elle leur adressait un grand sourire :
- Salut papa, salut maman. Je vous ai manqué?

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CHAPITRE 9 suite

-CHAPITRE 9-

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[…] [- Ah oui ! J’ai oublié de me présenter tout à l’heure. Je m’appelle Thalia.>]

Je m’endormis. Quand je me réveillai, il était 11h32. Merde ! Les cours !
Je prends une douche en vitesse, enfile un jean troué slim bleu clair, une blouse sans manches blanche et un blazer noir. Je mets des talons simples noirs. Quand je sors, je me rends compte qu’en fait, c’était Cole qui m’emmenait. Je sors mon gsm pour lui envoyer un sms mais je vois qu’il m’avait appelé trois fois et qu’il m’avait laissé un message. Je l’écoute : « Nina, c’est moi. J’ai attendu ce matin devant chez toi pendant vingt minutes et vu que les cours allaient commencer, je suis parti. Je me disais que t’étais malade et que t’avais oublié de me prévenir. Je viendrai te voir pendant la pause de midi ! »
Le temps que j’avais pris pour me préparer, il était déjà 12h15. La pause commençait à 12h20, donc il allait bientôt arriver.
Je referme la porte d’entrée derrière moi et comme j’avais faim, je pris une pomme.
Vers 12h30, j’entends le moteur d’une voiture. Cole était arrivé. Il y avait quelqu’un sur le siège passager, je crus voir Stéphanie, mais c’était Thalia. Génial, je pouvais pas rêver mieux.
Je leur ouvre la porte et Thalia me fait un grand sourire :
- T’étais pas là ce matin, je voulais voir si ça allait, alors Cole m’a proposé de l’accompagner !
Je fusille Cole du regard. Je le regrette aussitôt. Le pauvre, il ne sait même pas ce qu’il se passe.
Je décide de rentrer dans son jeu et je lui renvoie un sourire :
- Je vais bien, d’ailleurs, je reviens avec vous
- Oh super ! dit Cole. T’as déjà mangé ? Nous oui, on a vite mangé avant de venir ici.

[Je vais passer deux semaines. En résumé Thalia ne va pas arrêter de faire des coups bas à Nina, Cole et les autres ne savent toujours pas ce qui se passe]

Cole me raccompagne, comme d’habitude. Grand silence : on vient de se « disputer » J’ai pété un câble sur Thalia et il ne comprend pas pourquoi, alors il m’a dit qu’il était temps que je me calme.
Quand on arrive chez moi je vois la voiture de mes parents devant la maison. Enfin ils étaient revenus ! Je m’appretais à sortir mais Cole m’attrape le bras :
- Nina, depuis que Thalia est arrivée t’es toujours à cran. Qu’est-ce que t’as contre elle ?
Je me mordille la lèvre. Je fais toujours ça quand j’ai quelque chose à cacher ou que je n’ose pas dire, et malheureusement, il le sait aussi.
- Qu’est-ce que tu ne veux pas me dire ? Tu caches quelque chose…
- Je dois y aller, mes parents viennent de rentrer.
Il hésite quelques secondes et finit par me lâcher le bras.
- On en reparlera.
Et il démarre.

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