Vous employez régulièrement le terme de "substance" pour désigner - semble-t-il - un dénominateur commun européen. S'agit-il d'un simple habillage de réalités ethno-raciales devenues trop polémiques ? Ou bien cette "substance" jouit-elle d'une portée plus vaste ou plus dynamique ?
Il me semble avoir déjà répondu sur la question du mot "race" qui me semble être un contenant problématique pour obtenir ce qui est attendu d'une communication. Lorsque j'évoque une "substance", je cherche à faire porter la réflexion sur un contenu plus que sur un contenant. Nous n'avons pas besoin de concepts disqualifiants pour exprimer ce que nous sommes. L'obsession "identitaire" est souvent un miroir sans teint. Nous y contemplons surtout les autres et leurs regards sur nous-même; cherchant à nous définir en comparaison plus qu'en essence. L'inconvénient de cette approche quasi pathologique, est qu'elle est à la main de toutes les manipulations de représentation. Les européens passeront moins de temps à se demander qui ils sont lorsqu'ils auront moins de temps pour le faire. Je dirais pour terminer, que notre substance est une réalité observable qui a moins besoin d'être interrogée et défendue que vécue, incarnée. Mais bien-sûr, en principe, l'un n'empêche pas l'autre.
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Ostara