Aujourd'hui je suis dans ton petit univers. Par moments je m'assoie sur cette chaise et je ne peux empêcher les larmes qui me viennent en pensant à toi. Est ce que tu sais que tu as volé une partie de mon âme ? Je suis fatiguée Maman. Je me suis dit que ça irait, mais ce n'est pas le cas. Quand je regarde mes mains, c'est toi que je vois, c'est ce jour là que je me remémore. Quand est ce que la culpabilité, la douleur s'arrête ? Je me sens tellement seule alors que je suis entourée. Je continue à sourire comme si tout allait bien. Ton sourire à toi, il est où ?
J'avance, je te le promets. Sans toi, pour toi, pour lui. Ça me paraît si lointain, et pourtant si présent. Les jours gris deviennent un peu plus doux, moins tempétueux. Grâce à lui, grâce au temps. Tu es mon cyclone, ma douleur. Elle restera vive et douce à la fois. Il est mon remède, mon baume au coeur. J'ai la mort, et la vie. Je choisi la vie, pour vous, pour moi.
Ma mère n'est plus là. On me souhaite joyeuses fêtes, bonnes fêtes, et j'en passe. Je ne ressens que son manque qui me vrille l'estomac. Il n'y a rien de joyeux. On plaque un sourire, et on fait comme si.
« Les semaines passent comme des secondes. Mais c'est toujours toi que j'vois quand mes yeux se referment. S'il suffisait d'un claquement de doigts. Pour sceller nos sorts jusqu'à l'éternité. Je claquerais des doigts toute la nuit. Je chercherais ton regard dans la brume. Jusqu'à la rosée du matin. J'suis ton épée et ton bouclier. J'traverserai le monde pour t'voir. Ma p'tite étoile, t'es venue briller dans ma vie. »
Je suis dans une lutte constante. Je me noie dans mille et une pensées. Lorsque Morphée m'appelle à lui, je ne lutte plus. J'aimerais tant la voir dans mes songes. La seule chose dont je me souviens en me réveillant, c'est que je suis toujours et encore si épuisée. Mon repos n'en est pas un, il me permet juste d'oublier un temps, d'être dans le noir. Le tourbillon de mes sentiments, ressentiments se fait de plus en plus fort. J'ai si peur de me perdre au milieu de cette tempête.
« I wish that heaven had visiting hours And I would ask them if I could take you home But I know what they'd say, that it's for the best So I will live life the way you taught me And make it on my own 'Cause this is not goodbye, it is just till we meet again So much has changed since you been away. »
J'ai la rage au ventre. Le cœur comprimer de colère. Je bous de l'intérieur. Tout s'arrête à quel moment ? Je me demande si je vais exploser. Aujourd'hui, demain ? Peut être jamais. Toi aussi tu es devenue poussière. Je suis tellement fatiguée de vos perte. Ça me brûle le cœur d'avoir encore une fois dis adieux. Qui est le prochain ?
Je suis dans un jour sans fin. Une spirale infernale. Dans un tourbillon qui me prend dans son étreinte. Je me sens tomber. Sans discontinu. J'en perds mon souffle. Quand est ce que ça s'arrête que je puisse à nouveau respirer ?
Elle me manque tous les jours un peu plus. J'aimerais tant qu'elle me prenne dans ses bras. Une dernière fois, mais qui dure toujours. Qu'elle me redise à quel point elle m'aime. Il y a un bout de moi, qui est partie avec elle. Je suis épuisée. Rendez la moi p.utain.
Baby, don't hurt me. You're on my mind. It's your love I'm lost in. Tell me it'll all be alright. You are not alone. It's hard to breathe sometimes. Your love and my love, it’s in our blood. This is where we come alive.
Je suis entrée dans cette chambre, froide, comme la mort. J'ai levé les yeux, tremblé de tout mon corps. Et j'ai fait demi tour, comme si j'avais le diable aux fesses. Comment voulez-vous que je dise au revoir, à une enveloppe vide, sans âme ? Ce n'était pas toi, et ça ne sera plus jamais toi.J'ai 24 ans, et le seul truc que j'ai pu dire en éclatant en sanglot et en perdant mes moyens c'est "je veux ma maman". Elle est vraiment partie.. Je ne sentirai plus jamais sa chaleur..
Tu sais que je t'entends déjà râler de la haut ? Le jour où je vais me faire tatouer la peau que tu m'as donné pour me souvenir de toi.J'ai si peur de ne plus me souvenir de ton rire Maman. Tu sais ? Ce rire que tu avais lorsque je te faisais rire avec mon caractère à la con, mes imitations. Je me sens coupable, mais j'crois que c'est normal.S'il te plaît, oublies tout, ne garde que ton sourire, oublies ce qui te pourrissait l'intérieur, que tu avais de si lumineux. Regardes nous, protèges nous. Et surtout n'oublies pas d'être heureuse en nous attendant où que tu sois. On va être fort, et si ils craquent je le serais pour eux. Je t'aime.