Heureusement que je suis là pour lire tes réponses et que tu te souvienne de ma petite existence

Naaaaan rien de tout ça ! Je me suis faite invitée au resto, j'ai trooop bien mangé, j'ai mentis à mes parents, je me suis foutu de la gueule d'une femme bourrée qui pensait avoir 20 ans en en autant 40, je me suis fait arnaquée avec un mojito sans alcool.
Pas de bonbons, pas de peur, pas de crise de foie.. Mais vraiment c'est gentil de proposer.

Sa peau
Chaude
Sur mon corps
Chaud
Tu sais, il n'y a que le vent, le vent qui fait tourbillonner les feuilles de l'automne. Qui craquent. Qui craquent. Les couleurs se noient au fond de nos yeux, tu sais, pour y disparaître.
Il pose ses mains
Dans mon dos
Les miennes
Dans son dos
Mais il ne reste plus que la nuit, qui s'est renfermée sur elle même. Comme un enfant, tu vois, comme un enfant qui ne veut plus sentir la peur, le monde, le poids du monde.
Son nez dans
Mes cheveux
Son nez
Dans mon cou
Aucune étoile n'éclaire plus les rues. Je me demande pourquoi tu les a volé comment tu as pu te permettre de les prendre, pour toi. Pour toi et tes beaux yeux. Tu scintilles.
Ses lèvres
Mes lèvres
Ses lèvres
Mes lèvres
Nos lèvres.

Dormir dehors
Me foutre partout du jus de pêche
Me lever tôt
M'endormir au soleil
Prendre le train
Marcher pieds nus
Les rivières

Ça fera de la viande pour cet hiver

Il sont le paysIls est les contréeIl sont la languesIls est l'infiniment grandes

J'aime la certitude dans les doutes qu'émet J. quand il parle, quand il hurle, quand il joue. J'aime son incertitude que je devine dans ses promesse, j'aime son incertitude quand il rêve à haute voix.
Et je hais l'incertitude, les doutes quand il dors, et que les étoiles ne l'attendent plus.

«Et peu me chaud que leur épopée soit un fable ou non.»
-Sylvain Tesson ; L'Axe du Loup