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Sous mes grands airs on ne devine pas.
Je fais tout pour que cela ne se voit pas.
Mais dans ma tête, rien, jamais ne va.
Des secrets j'en ai des tas et personne, à qui les confier. Autour de moi, je fais si souvent le vide, ne souhaitant garder contact qu'avec les astres.
C'est en hivers que je vis, dans le froid des jours de pluie et l'absence de compagnie. L'épais brouillard qui s'abat sur mes nuits n'est autre que la nostalgie.
Triste sentiment que celui-ci, vertigineux et boueux, mais fidèle et bien réel au sein de la solitude des libre penseurs.
Comme un phare dans la brume, il ramène au port des auteurs naufragés. Devant leurs pages blanches, esseulés et incompris, cherchant vainement terre où poser pieds, ils se laissent bercer par la mélancolie des saisons passées, trop vite oubliées.
Peut-être qu'un jour, moi aussi je me noierais dans le flot de mon encre et le courant de mes mots.
Peut-être même existera t'il, quelqu'un, quelques part, qui saura me ramener aux rivages et panser mes blessures.
Peut-être...
Rien.
Assez de supposition et de rêverie.
Je devrais déjà être au lit... Ma vie est maintenant et ici, demain ne sera pas meilleur qu'aujourd'hui, je ne peux fuir éternellement, un jour, il faudra vivre.
Je fais tout pour que cela ne se voit pas.
Mais dans ma tête, rien, jamais ne va.
Des secrets j'en ai des tas et personne, à qui les confier. Autour de moi, je fais si souvent le vide, ne souhaitant garder contact qu'avec les astres.
C'est en hivers que je vis, dans le froid des jours de pluie et l'absence de compagnie. L'épais brouillard qui s'abat sur mes nuits n'est autre que la nostalgie.
Triste sentiment que celui-ci, vertigineux et boueux, mais fidèle et bien réel au sein de la solitude des libre penseurs.
Comme un phare dans la brume, il ramène au port des auteurs naufragés. Devant leurs pages blanches, esseulés et incompris, cherchant vainement terre où poser pieds, ils se laissent bercer par la mélancolie des saisons passées, trop vite oubliées.
Peut-être qu'un jour, moi aussi je me noierais dans le flot de mon encre et le courant de mes mots.
Peut-être même existera t'il, quelqu'un, quelques part, qui saura me ramener aux rivages et panser mes blessures.
Peut-être...
Rien.
Assez de supposition et de rêverie.
Je devrais déjà être au lit... Ma vie est maintenant et ici, demain ne sera pas meilleur qu'aujourd'hui, je ne peux fuir éternellement, un jour, il faudra vivre.