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« C’est pas seulement lui. C’est tout le monde.
Personne n’est venu me voir quand j’étais à l’hôpital alors que tout le monde avait le temps.
Tu ne peux pas savoir à quel point c’est horrible de passer un mois et demi dans une chambre, seul.
J’aurai donné ma vie pour ces gens-là. Mais le problème c’est que je donnes un peu trop à des gens qui ne bouge même pas le petit doigt quand tu vas mal et que t’essaie de t’en sortir par tout les moyens. Quand t’es malade alors que t’as rien demandé.
Tu peux pas savoir comme c’est douloureux de se mettre à pleurer et de ne pas savoir s’arrêter parce que personne n’est là pour t’aider à affronter ton mal-être.
Et tu vois.. Les seuls personnes qui sont présentes en ce moment c’est ceux que j’ai rencontré là bas et qui savent ce que c’est.
Qui savent ce que c’est d’avoir un traitement à vie. De faire semblant à chaque secondes parce que t’as peur. De mentir sur ce que tu ressens au fond de toi, sur ce que tu es vraiment.
D’être ignoré par les personnes les importantes dans ta putain de vie. De devoir apparaître comme la personne qu’ils veulent que tu sois, et pas qui tu es.
C’est horrible d’être assis là, à faire un point sur ta vie, et de te dire qu’en fait t’as jamais été heureux, parce que t’as toujours fait en fonction des autres.
De ce qu’ils veulent, de leur attentes, de leur inquiétudes et de leur bonheur.
C’est pesant de devoir dire oui à tout, alors que t’as envie d’hurler... Non. Juste Non.
Puis t’es toujours assis comme un con à côté de ton lit, et la seule personne qui vient te voir pour comprendre ta douleur c’est un aide-soignant. Mais pas parce qu’il compatis non. Parce que c’est son boulot, et qu’il ère de chambres en chambres en se disant qu’il y a beaucoup de malheur dans ce monde, mais aussi que ce soir il retrouvera sa fille nouvellement née, sa femme. Sa famille.
Tu vois, après avoir vraiment fait ce point sur ma vie, j’me dis qu’j’ai aucunes raisons d’continuer. Parce que j’ai de plus en plus mal à chaque jours qui passent.
J’suis pas guéri. J’vais porter cette maladie toute ma vie. Et sincèrement j’suis pas prêt. J’y arrives plus. Je veux que ça s’arrête. J’ai des bourdonnements dans ma tête tellement je souffre. »
¥ Mes cicatrices me rappellent que mon passé n’est pas un rêve. ¥
Personne n’est venu me voir quand j’étais à l’hôpital alors que tout le monde avait le temps.
Tu ne peux pas savoir à quel point c’est horrible de passer un mois et demi dans une chambre, seul.
J’aurai donné ma vie pour ces gens-là. Mais le problème c’est que je donnes un peu trop à des gens qui ne bouge même pas le petit doigt quand tu vas mal et que t’essaie de t’en sortir par tout les moyens. Quand t’es malade alors que t’as rien demandé.
Tu peux pas savoir comme c’est douloureux de se mettre à pleurer et de ne pas savoir s’arrêter parce que personne n’est là pour t’aider à affronter ton mal-être.
Et tu vois.. Les seuls personnes qui sont présentes en ce moment c’est ceux que j’ai rencontré là bas et qui savent ce que c’est.
Qui savent ce que c’est d’avoir un traitement à vie. De faire semblant à chaque secondes parce que t’as peur. De mentir sur ce que tu ressens au fond de toi, sur ce que tu es vraiment.
D’être ignoré par les personnes les importantes dans ta putain de vie. De devoir apparaître comme la personne qu’ils veulent que tu sois, et pas qui tu es.
C’est horrible d’être assis là, à faire un point sur ta vie, et de te dire qu’en fait t’as jamais été heureux, parce que t’as toujours fait en fonction des autres.
De ce qu’ils veulent, de leur attentes, de leur inquiétudes et de leur bonheur.
C’est pesant de devoir dire oui à tout, alors que t’as envie d’hurler... Non. Juste Non.
Puis t’es toujours assis comme un con à côté de ton lit, et la seule personne qui vient te voir pour comprendre ta douleur c’est un aide-soignant. Mais pas parce qu’il compatis non. Parce que c’est son boulot, et qu’il ère de chambres en chambres en se disant qu’il y a beaucoup de malheur dans ce monde, mais aussi que ce soir il retrouvera sa fille nouvellement née, sa femme. Sa famille.
Tu vois, après avoir vraiment fait ce point sur ma vie, j’me dis qu’j’ai aucunes raisons d’continuer. Parce que j’ai de plus en plus mal à chaque jours qui passent.
J’suis pas guéri. J’vais porter cette maladie toute ma vie. Et sincèrement j’suis pas prêt. J’y arrives plus. Je veux que ça s’arrête. J’ai des bourdonnements dans ma tête tellement je souffre. »
¥ Mes cicatrices me rappellent que mon passé n’est pas un rêve. ¥