Ce soir, mon lit est froid, petit, inanimé, je ne risque pas d’en tomber. Je n’ai personne contre qui me blottir, si j’ai peur, si je fais un cauchemar ou si tout simplement j’en ai envie. Mon sourire est beaucoup moins grand voir inexistant. Comme si tout s’était éteint. Alors j’allume ma bougie. Tout le monde y sentirait l’odeur de pomme et de cannelle qu’elle dégage. Moi je parviens à y sentir ton odeur. La flamme de la bougie vacille et j’ai l’impression d’y voir ton ombre. D’y voir une forme de vie te reflétant, d’y voir ton visage, ton sourire. Au début du mois on aurait pu croire que notre amour ne tiendrait pas, qu’il était fini. Mais ce qui sont belles et biens finis sont plutôt ces faux doutes. On a tout traversé et ce mois de juillet nous a rendu beaucoup plus forts, plus amoureux, plus complices, plus nous que jamais. On a fait tant de choses en si peu de temps que je n’imagine pas ce qu’on pourrait faire en une vie. On pourrait juste faire l’impossible. Tout était magnifique même nos quelques prises de tête car il y avait quand même un tourbillon d’amour qui s’en dégageait et c’était beau et fort. Je veux tout vivre avec toi. Visiter encore d’autre pays, tester d’autres sports, d’autres activités, d’autres boissons et bonbons bizarres, voir d’autres situations et gens étranges qui n’arrivent que à nous. Refaire du cheval, du kayak, des bêtises, s’embêter, s’enlacer, se promener. Repenser à toutes les fois ou on a fait l’amour et d’autres activités. Et à toutes les prochaines fois qui seront magiques, intenses et amoureuses. Je t’aime mon coeur. Je n’ai jamais ressentis une telle intensité, un tel frisson, un tel tourbillon de sentiments inarretables, puissants et forts. Et même si ça fais peur je veux que ça continue.

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