J'vais finir par me vider de mon sang si je continue à coucher sur ce papier mes sentiments. Alors embrasse moi, viens m’empêcher de me consumer lentement. Juste un moment, donne moi ce sentiment d’être important.
Le jeu de l'amour ils appelaient ça... Mais on ne joue pas avec les sentiments. Et puis quand bien même. On gagne jamais a ce jeu là. C'est le bordel, c'est un constant remaniement.
"L'amour est à réinventer", disait Rimbaud. Si il savait ce que nous sommes devenus... Des cœurs brisés, des sentiments refoulés, la peur de l'autre, des autres, la banalité des corps nus. Ces aventures d'un soir, promesses dérisoires qui ne nous apportent qu'une solitude décuplée les lendemains de soirées. Tout est faux.
J'aurai pu t'aimer tellement plus, j'en avais tellement envie. Juste te serrer dans mes bras, te regarder, yeux dans les yeux, effleurer tes lèvres... Si tu savais combien j'en ai rêvé. Mais ça y est, le rêve s'est dissipé, triste retour a la réalité. Laisse moi crever. #B
Viens on s'refait notre Roméo et Juliette, on prends notre revanche. Viens on romance notre histoire, on la joue sur les planches. On brise les normes du théâtre, une Juliette aux cheveux courts, sauvage, non conventionnelle. Un Roméo qui attends de se faire courtiser, au lieu de courir après son amour, en fumant sa cigarette mortelle . Un peu plus de gaité, et pas de suicide à la con. Juste toi et moi, et cette putain de scène du balcon.
Non. Mais entre le texte et la parole qui croire ? A qui accorder raison ? A la simplicité des lettres, ou à ces images illusoires ? Parce que l'humain ne prend plus le temps de réfléchir. Parce que l'humain ne prends plus le temps d'aimer, de chérir.
J'suis encore sous anesthésiant de sentiments tu sais. Le diagnostic est tombé ce matin, "émotionnellement instable". Ça veut dire que je pars en couille à la moindre émotion, et c'est pas bon. Alors je les écoute, et j'avale cachet sur cachet. Y parait que c'est pour oublier, faire table rase du passé. Mais tu sais tout aussi bien que moi que ça marchera jamais. J'suis en phase terminale de toi. Crève.
Tes promesses envolées. Tes mots doux partis en fumée. Mes souvenirs ternis par ton absence prolongée. J'te jure, j'arrive même plus à me souvenir de ton visage finement sculpté. La réminiscence fugace de tes lèvres sur ma peau morcelée. Au fond, que reste t-il de nos amours passés ? Juste cette vieille photo brulée, qui se tord, crépite, siffle, se consume lentement. Un peu comme mon cœur dont les cendres se dispersent au vent.
Tu sais, on m'a dit que notre cerveau nous aidait à surpasser le traumatisme, la tristesse et la mélancolie d'une rupture, d'un amour gâché, piétiné, écrasé, envolé. Un peu comme une sorte de processus inconscient qui nous pousserai à nous remettre sur pied, à trouver une autre personne, un autre corps sur lequel fixer nos espoirs, nos attentes, et nos sentiments. Tout ça dans un certain but de survie de l’espèce, une volonté immuable d'assurer notre descendance je suppose. Tu n'as pas fait que m'arracher le cœur. Tu m'as aussi laminé le cerveau. Parce que moi, ça marche pas. J'arrive pas à me souvenir que je dois t'oublier.
Faite taire vos regards, vos rumeurs et vos messes basses. Je ne vois que ce que je veux percevoir. je n’entends que ce que je veux écouter. Vous n’êtes rien. Juste des épouvantails disséminés ça et la pour essayer de m’apeurer.
"Et même si nous trouvions l’amour. Admettons que l’on trouve cette personne qui nous aime et que l’on aime. L’engagement. L’intimité. « Je t’aime ». Nous le disons. Nous le trouvons. Et puis soudain, nous le vivons pour les autres. Nous disons que nous sommes en couple sur Facebook. Nous mettons nos photos sur Instagram. Nous devenons un « nous ». Nous semblons parfaits, car ce que nous choisissons de partager n’est que le « best of » de notre relation. Nous ne partageons pas les disputes nocturnes, les yeux rougis, les draps pleins de larmes. Nous ne mettons pas à jour notre statut pour expliquer comment leur amour englobe les zones d’ombre que nous n’aimons pas en nous. Nous ne tweetons pas notre tristesse lorsque nous avons ensemble des discussions capitales pour l’avenir de notre couple. Ce n’est pas ce que nous partageons. Uniquement une image lisse. Un couple heureux. L’amour est parfait."
“Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère et l'amour est amer, L'on s'abime en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.”
"Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups de foudre, c'est mes coups de blues. C'est pas vraiment un bon coup. Mais c'est dans l'mille à tous les coups" #S
Pourquoi ça fait aussi mal... J'te connaissais à peine, et en une phrase, j'te jure, tu m'as démoli. J'étais déjà pas très stable, vacillant sur mes certitudes, remettant en cause chaque partie de moi. Et la, t'as enfoncé les fondations de mon cerveau, détruit l'armature de mon âme, et j'me suis écroulé, comme un vulgaire château de sable érodé par la marée. J'croyais avoir l'habitude de me ramasser comme ça, de me manger les pavés. Mais la, c'est la fois de trop. Regard dans le vague, oreilles qui sifflent, pulsations en long silence. Débranchez moi, j'me relèverai pas.
J'arrive même plus à me voir dans mon propre regard quand je passe devant un miroir. J'te jure, l'ai l'impression de me trouver face à un espèce de fantôme translucide, un pantin qu'on manipule, une marionnette décrépie à qui on aurait donné vie. J'suis plus qu'une coquille vide. Regarde l’état dans lequel tu m'as mis. Contemple la destruction que tu as semé au fond de mon cœur. J'suis anéanti. J'suis plus qu'une image qui s'estompe, un beau malheur.