L’astrologie étant très répandue, le Shaykh Muhammad Ibn Abdelwahhab a décidé de lui consacrer un chapitre.
L’astrologie est une science qui attribue une influence aux astres et qui prétend déduire les événements de leurs positions et de leurs mouvements. Ces prétentions sont évidemment sans fondement puisque nul ne connaît l’inconnu en-dehors d’Allah qui dit : {Dis : «Allah Seul connaît les mystères.»} (S7-V187).
En revanche, il n’y a aucun mal à étudier l’astronomie - et non l’astrologie - afin de connaître les mansions de la lune dans le but notamment de déterminer l’heure des prières ou de prévoir la pluie, comme l’affirment Ahmad et Is’hâq Ibn Râhawayh.
Al-Bukhâri rapporte dans son Sahîh ce commentaire de Qatâdah : «Ces étoiles furent créées par Allah pour trois raisons : pour embellir le ciel, comme projectiles contre les démons et comme repères permettant de s’orienter. Et quiconque cherche à leur donner une autre fonction s’est fourvoyé et a perdu sa part en ne faisant qu’exprimer sa propre opinion sur un sujet qu’il ne connaît pas.»
Le Très-Haut dit : {Nous avons, en vérité, paré le ciel le plus proche d’astres lumineux dont Nous foudroyons les démons} (S67-V5). Et Il dit : {Il y a placé d’autres repères encore, tandis que les étoiles permettent aux hommes de s’orienter} (S16-V16).
«Et quiconque cherche à leur donner une autre fonction s’est fourvoyé» en prétendant que les étoiles permettent de prévoir tel événement ou de connaître telle réalité cachée.
«et a perdu sa part» de la vie éternelle dans l’au-delà.
Quant aux paroles : «comme repères permettant de s’orienter», elles font référence à l’astronomie, et en particulier à l’étude des mansions de la lune.
En outre, selon Harb, Qatâdah interdisait aux gens d’apprendre les différentes phases de la lune. De même, toujours selon Harb, Ibn ‘Uyaynah ne l’autorisait pas.
En revanche, Ahmad et Is’hâq permettaient aux gens d’apprendre les phases de la lune.
Cet avis de Qatâdah et d’Ibn ‘Uyaynah n’est pas correct, l’avis correct étant celui d’Ahmad et Is’hâq qui permettaient aux gens d’apprendre les phases de la lune.
Selon Abu Mûsâ, le Messager d’Allah ﷺ a dit : «Trois catégories d’individus n’entreront pas au Paradis : celui qui s’adonne à l’alcool, celui qui rompt les liens de parenté et celui qui croit à la sorcellerie.»
Rapporté par Ahmad, et Ibn Hibbân dans son Sahîh.
«celui qui s’adonne à l’alcool». S’adonner à l’alcool est un péché majeur. Le sort du buveur d’alcool qui ne s’est pas repenti dépend donc d’Allah qui peut soit lui pardonner, soit le châtier. Mais il ne sera pas pour autant privé du Paradis, à moins de rendre l’alcool licite, ce qui est une forme de mécréance.
«celui qui rompt les liens de parenté». Rompre les liens du sang est également un péché majeur qui suit la même règle.
«celui qui croit à la sorcellerie».
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