@Scaevolascar

CONDAMNER AU CELIBA. ...

Des Européens fiers de leur économie stable, grâce aux années de pillage et de vol de matières premières des pays américains et africains, mais ils ne s'en souviennent vraiment plus maintenant qu'ils connaissent la vérité, qui sont les vrais voleurs ?

C'est pire que ça. Si seulement on avait l'intelligence de construire des économies stables avec.
Si l'on remonte au début, l'or pillé par les Espagnols en Amérique a fini capturé par des corsaires anglais, accaparé par des señors corrompus, gaspillé dans des guerres et a fini par détruire la production nationale en permettant des importations peu chères à court terme. Les pays européens me semblent là bien plus avides, immoraux et belliqueux que stables. Ne pas oublier qu'avant la colonisation, notre spécialité était de se taper avec le blanc d'à côté, ce qui nous a bien préparé et qui a servi de moyen de redistribution en attendant une économie transnationale plus approfondie. Comprenez qu'on parle des conquistadors, mais toute l'Europe s'est servie, de l'Espagnol qui pouvait payer en or, au marchand italien, au capitaine anglais en passant par le mercenaire suisse ou allemand.
Je suis un peu plus d'accord pour le pillage et le vol qui suit, plus méthodique, par la fronsse et l'angleterre. En apprenant les erreurs des Espagnols, on suivait le nouvel exemple néerlandais, qui avec un capital de départ en partie fait d'or espagnol justement, construisait le modèle colonial et financier que l'on connait: commerce triangulaire, colonisation de l'Amérique du Nord, qui, initialement et même après son indépendance, est avant tout une entreprise sous couvert de nation.
Croissance, certes, mais stabilité je ne suis toujours pas sûre. Sur le plan social, peut-être. L'ouvrier blanc pouvait se plaindre de ses conditions, il était toujours rassuré qu'il y avait plus bas que lui. Je suis sceptique des gens qui résument la colonisation à l'enrichissement d'une élite. toute la population en jouissait, plus ou moins, avec un confort matériel et une participation, aussi minime soit-elle, dans une domination. En géopolitique c'est à relativiser. Disons, les colonies ont parfois provoqué des guerres, mais connaissant les Européens, ils nous en faut peu, si ce n'était pas ça, on aurait trouvé une autre raison.
Mais si on évalue la stabilité, il faut parler du XXème siècle. D'autres avant moi l'ont dit, le fascisme n'est rien d'autre qu'un colonialisme appliqué chez soi, sauf qu'il scandalisait tout à coup, comme on pouvait le pratiquer ailleurs, mais pas en Europe. Ça en est ironique, poétique même... On retourne au tout début, à la germe qu'est la guerre et la violence. On s'est lassés des aventures lointaines pour se taper dessus une dernière fois, par ennui, par mépris non pas pour les autres mais pour ceux qui nous ressemblent un peu trop, et je pense par la sensation qu'on était épuisé, fini, et en train d'être surpassé par le reste du monde, bien qu'on a ensuite eu droit à quelques sursauts minables comme en Indochine ou en Algérie.
Je relativise donc la stabilité que tu constates, on est trop bêtes et violents, et soutiens qu'au fond, les blancs modernes s'en souviennent et savent que le terme de voleurs est trop digne pour nous.
Liked by: riribreizh enitsuj
❤️ Likes
show all
rpetryszyn’s Profile Photo JustineDmg’s Profile Photo

What others replied to:

Des Européens fiers de leur économie stable, grâce aux années de pillage et de vol de matières premières des pays américains et africains, mais ils ne s'en souviennent vraiment plus maintenant qu'ils connaissent la vérité, qui sont les vrais voleurs ?

show all (4)

Language: English