CONDAMNER AU CELIBA. ...

Mes critères officiels pour déterminer si une personne parle bien anglais ou non, peu importe sa fluidité ou son vocabulaire mais avec un biais britannique (pour madame @Phesyle ):

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- La prononciation de 'th'. La règle d'or, la clef de voûte, ce à quoi je fais attention à chaque fois. Une fois qu'on y fait attention, ça saute aux oreilles... 'da' au lieu de 'the', 'den' pour 'then', 'derefore' etc... Pour être technique, ils remplacent une consonne fricative dentale par une occlusive alvéolaire, on passe du souffle avec la langue qui touche le bas des dents à une voix plus nette et un coup de langue derrière. Ce qui est fou, c'est que bien ça soit compréhensible pour quelqu'un dont la langue maternelle n'utilise pas ce son, comme le français justement, on retrouve cette erreur même chez des anglophones pur jus... J'écoutais un nationaliste américain faire cette erreur à chaque fois, ce qui est cocasse quand dit défendre sa culture et sa langue mais passons... R.C. Waldun le meme humain la fait toujours aussi.

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- Pire que prononcer 'd', il y a ceux qui utilisent 'f' ou 'v', là il n'y a même pas la volonté de dissimuler quelque peu sa flemme. Ça a même un nom: th-fronting, avec page wikipedia s'il-vous-plait... On se retrouve avec 'brother' qui devient 'brover' puis 'bruv', 'North' qui devient 'Norf'... Ça fait très populaire et londonien, mais ça s'est exporté à Essex avec la connotation nouveau-riche qui va avec... Même des personnalités de la télé le font maintenant... Forcément, voyant ça, les étrangers ne s'en privent pas non plus.

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- La prononciation de 'shire' à la fin des comtés... Je recommande Worcestershire comme test. Les ricains disent 'shaïeur' comme dans le Seigneur des Anneaux, c'est très rigolo. C'est plutôt un 'sure' court pour les curieuses.

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- L'utilisation de mots comme 'aught', 'musn't', même "I'd" ou 'shan't'... ce n'est pas du vocabulaire compliqué, mais ça montre une certaine aisance avec les contractions sans enfreindre de règles...

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- Évidemment, lire Shakespeare en original sans se poser la question. Peut-être le premier auteur connu à être largement compréhensible aux modernes, s'ils parlent bien la langue justement.

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- Pouvoir comprendre une variété d'accents. Je suis toujours surprise par les Américains qui commentent les vidéos de Limmy, qui a un fort accent glaswégien, en disant qu'ils ne comprennent rien ou qu'ils regardent à plusieurs reprises... Je ne pense pas que ce soit une question d'habitude, j'ai très peu connu l'accent et je le trouve clair, pareil avec l'irlandais du Nord ou le scouse.

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- Une connaissance de base du cockney rhyme... au moins "apples and pears".

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- La maîtrise de l'euphémisme et du sous-entendu. Un exemple connu est "tired and emotional" pour signifier alcoolisé, inventé par les journaux pour éviter les attaques en diffamation. 'ill' pour malade et 'sick' pour malade au point de vomir. Également l'utilisation de 'quite' et 'fine' différent de celui en Amérique...

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Jeux vidéos (je me limite à 3):

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1/ Deus Ex (1999), à mon sens l'immersive sim de référence, jouissif au point où chaque email vaut la peine d'être lu.
2/ Dark Souls (2011) crée un genre à lui seul, suite à Demon Souls certes mais comme Doom après Wolfenstein. Prend le pari de raconter l'histoire indirectement, par l'environnement et les items plutôt que l'exposition bête. Réintègre la difficulté au jeu.
3/ Metal Gear Solid 2 (2001) magistral jeu post-moderne, peut-être ce qui s'est fait de mieux en art dans le domaine, ou du moins le jeu le plus critiquement pertinent pour notre époque. Largement incompris à sa sortie, ce qui poussa le 3 à être beaucoup plus simpliste, mais qui a connu un regain d'intérêt à partir de 2016, quand les conséquences de la prolifération d'informations à l'âge d'internet devenaient évidentes.

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Sports:

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1/ Football, faire jouer l'Homme avec ses membres les moins habiles est génial, avec le score aux buts seulement c'est toujours serré en plus, n'importe qui peut battre une autre équipe sur un moment d'innattention, un contre bien mené.
2/ Fleuret, le plus technique, le plus beau. Il perd face au foot pour son coût matériel seulement.
3/ Fléchettes super sport où les athlètes ont des yeux d'aigle, des mains d'horloger et des corps de poivrots.

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Artistes/groupes:

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1/ Lil B, génie au sens propre du terme. Distribuait ses mixtapes sur Myspace en 2009, créait son propre système de références et de termes, élargissait les limites de son environnement culturel en subvertissant le virilisme hétérosexuel du rap, le tout dans un message d'une positivité radicale (e.g. No Black Person is Ugly) avec toutefois une énergie se.xuelle par moments (e.g. Vio.late that Bi.tch).
2/ Viper le Henry Darger du rap, faisait des instrus cloud avant tout le monde dans un style uniquement hypnotique, d'un naturel déconcertant.
3/ Stevie Ray Vaughan, le guitariste préféré des guitaristes, a reprit Hendrix si bien qu'on a du mal à trancher.

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Plats:

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1/ Magret de canard, la tendresse pure.
2/ Pâtes carbonara, simple à préparer et incroyable, 99% de ce que je sais en cuisine me vient de ce plat et de l'émulsion qui lie le tout.
3/ Couscous, avec harissa bien sûr.

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Films:

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1/ Lawrence d'Arabie, meilleur film de guerre avec Requiem pour un Massacre (lui-même très bon, mais personne ne le regarde deux fois tellement il est dur)
2/ Le Cercle Rouge, à mon avis le meilleur Melville. Plus jouissif que l'Armée des Ombres, visuellement recherché comme le Samouraï tout en étant plus développé quant au scénario et aux personnages.
3/ Les 400 Coups, meilleur film sur l'enfance, de loin.

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Manga/anime:

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1/ Berserk, qui réunit histoire de vengeance avec un gus qui soigne son coeur et réapprend à aimer, environnement très créatif qui a influencé toute la dark fantasy y compris Dark Souls, et exécution perfectionniste.
2/ Neon Genesis Evangelion, la condition humaine par les mechas.
3/ Gineiden, le bébé SF de Tolstoi et Balzac.

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