Valentin... Je devrais pas t'écrire parce que je ne fais que te déranger, puis tu n'accepterais jamais qu'on se revoit, mais j'ai encore des choses à te dire. Je vais essayer de pas trop me répéter, des trop nombreux messages que je t'ai envoyé après notre rupture que je n'ai pas supporté.
T'as eu un impact énorme sur moi, et même si tu penses sans doute que je suis passé à autre chose, ce n'est toujours pas le cas. Pendant des mois, j'ai fait des insomnies, des nuits blanches à penser à toi, parce qu'il n'y avait que toi. Pendant des mois, personne d'autre que toi m'intéressait. J'ai porté la pierre que tu m'avais offert pendant des mois, parce que j'avais besoin de toi, mais tu n'étais plus là. J'avais plus que la pierre qui me rattachait à toi, qui me permettait d'avoir une partie de toi constamment avec moi parce que j'en avais besoin. Et tout ça, parce que je t'aimais. Je t'aimais comme j'ai jamais aimé qqun d'autre. Tu me rendais heureux quand on était ensemble. Ta simple présence me permettait de m'apaiser, tout était plus simple avec toi. J'avais peur de rien, à l'exception de la peur de ne jamais réussir à te prouver toute l'importance que tu détenais pour moi. Et je crois bien que j'ai échoué pour ça.
J'ai pas réussi à supporter la rupture et je te harcelais de messages en espérant que tu reviennes sur ta décision, en espérant qu'on puisse rester ami comme tu l'avais voulu toi même avant que je n'explose.
Je t'ai toujours tenu responsable de la souffrance que j'ai enduré. Mais je me suis rendu compte, que ce n'étais pas seulement toi. C'était moi aussi. Je te harcelais de messages sans même me demander ce que je te faisais subir. Je pense qu'aucun de nous deux ne voulait en arriver là où on en est aujourd'hui, alors que tu m'avais promis de toujours être là pour moi mais j'avais dépassé les bornes. Je faisais juste attention à ce que je ressentais, sans jamais me dire qu'en fait la situation n'était pas plaisante pour toi non plus. Je me suis seulement rendu compte que je suis tout autant responsable que toi. Et je suis désolé de t'avoir imposé ma présence trop longtemps quand tu ne la voulait plus. Je sais que malheureusement tout est sans doute trop tard, que je ferai mieux de passer à autre chose plutôt que de continuer à penser à toi, à rêver de toi. Que je continue de me faire du mal pour rien, pour une histoire expirée. Mais je peux pas. T'es ma plus belle histoire, même si elle était courte, trop courte. Je sais que cette histoire ne reviendra jamais. Mais j'aimerais tellement qu'on puisse reprendre contact, et qu'on puisse rester l'un dans la vie de l'autre, comme des amis, maintenant que je commence sans doute à avancer. Petit à petit.
View more