Où vas-tu quand tu dois être seul(e) pour réfléchir à quelque chose d'important?
-Entre ma table basse, ma bibliothèque et ma cuisine. C'est a dire le coin de mon appartement ou je puis le plus aisément faire les cent-pas en cercle.-A l'aître saint Maclou, vieil ossuaire de la peste, mais surtout anciens ateliers des Beaux-Arts a Rouen. Une belle cour pour faire les cent-pas en carré.-A la cathédrale, histoire de saluer au passage quelques uns de nos ducs de Normandie dont ce cher vieux roi Richard Coeur-de-Lion. Mais surtout et bien entendu faire entre collatéraux et déambulatoire les cent-pas en huit.
Est-ce que les heures d'école/de cours devraient être l'après-midi pour te permettre d'être mieux réveillé(e)?
Lol, justement, demain je dois passer a la mairie, qui ferme a 16h45 et a laquelle je puis me rendre a pied en 10 minutes, en marchant tout droit depuis chez moi: j'ai sérieusement peur d'y arriver trop tard. (Ces temps ci, a 16h, je suis encore au lit en train de lire.)Mais sérieusement, je flippe ma pu.tain de race, afin de pouvoir prendre l'avion le mois prochain je dois refaire ma carte d'identité au plus vite, j'ai eus une montée de panique et un vertige en l’apprenant. J'AI PEUR MAIS PU.TAIN DE PEUR! Livré a moi meme face a des démarches administratives, c'est très littéralement un cauchemar de mort! (Je rappelle qu'une des nombreuses raisons qui ont aboutis a l’abandon de mes études est que je ne suis jamais parvenu a renouveler mon abonnement des transports en commun.) J'AI PEUR! Est-ce que je parviendrais seulement a passer la porte de mon appartement?! Il faut d'abord déja que j'y aille me renseigner... Combien de fois devrais-je m'y rendre? Il me faudra aller faire des photos. Et des photocopies!! Mmmmmh! MMMMMMMMMMMMMMH!!!!J'AI LA TETE QUI PU.TAIN DE TOURNE A Y PENSER!J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. J'AI PEUR!!!!!AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!Je suis. Déjà. En train. De craquer.
Oui, tout a fait. Enfin, cela dépends. Je l'ai franchement été, ai réussis a remettre cela en question, mais le demeure sans doute en un sens et sous certains aspects.Artistiquement, mon gout comporte certains standards de qualité, et j'affichais a une époque plus ou moins de mépris et de hauteur envers qui s'avilissait en deçà. Prétention adolescente. Aujourd’hui, mon gout demeure mon gout, et certain pourraient le qualifier d’élitiste en un autre sens(précieux), mais je m'efforce désormais d'éviter de me laisser aller a juger arbitrairement celui des autres, car c'est bien une attitude de co.nnard, en fait. Aussi, il y as longtemps eu certains genres et thèmes que je rejetais unilatéralement par préjugé, et meme aujourd’hui lorsque je leur laisse une chance et y apprécie quelque chose, cela conserve un certain gout de plaisir coupable.Dans tous les cas, oui, il me reste du chemin a faire.
Tout dépends sans doute de l’interprétation que l'on donne au mot. Au sens le plus strict, bien sur que non, car a toute chose donnée l'on peux toujours imaginer mieux, ne serrais-ce que par le plus infime détail. Mais n'est ce pas, pour ainsi dire, enc.uler les mouches, que de balayer ainsi tout usage concret du terme? Je préfère l'aborder de façon sciemment subjective, et a mon sens, simplement, est parfait ce que l'on considère l’être, c'est a dire une chose dont le rapport entre qualités et défauts semble le plus optimal, et envers quoi les critiques semblent pinaillage abscons. Mmh... En fait, plus subjectivement encore, est parfais ce que l'on reconnais spontanément, instinctivement, comme "bien". Ce qui nous dépasse, ce qui fascine.Pour les exemples qui me viennent, la soupe que j'ai dégusté pour le repas de mes 20 ans, ou le thé de celui de mes 21 ans, ou bien cette pièce de bœuf si fine lors de mon avant-dernier séjours au Portugal, ou... Hum... Je ne devrais pas y réfléchir a jeun. Donc, oui, bref, je songe a divers airs, chansons, et musique, et surtout a quelques individus humains dont la beauté me semble image de perfection... N'est-ce pas subjectif par excellence? Nourriture, musique, et beauté physique; mais non pas littérature, ni cinéma, ni peinture: c'est a dire qu'il n'existe pour moi rien de parfait dont je pense pouvoir juger objectivement, avec recul, et bien seules les choses y échappant, répondant au gout seul, a l'instinct du "bon", peuvent l’être.
Littérature: -Les derniers hommes, de Pierre Bordage: Lu le soir par mon père, le premier coup de cœur littéraire dont je me souviens. -Le clan de l'ours des cavernes, de Jean Auel: Une de mes premières lectures solo, celle qui m'a conquis a cette activité. -Les plus anciens contes de l'humanité: (Compilation simplifiée de mythes et épopées de l'age de bronze, dont l'Enuma Elish, Kumarbi et Gilgamesh) Coup de foudre pour l'orient, l'antiquité, et l'orient antique. -Le trône de fer, de George R R Martin: Coup de foudre élevant d'un coup mes standards de qualité, la littérature jeunesse que je consommais auparavant me semblant depuis d'une fadeur insupportable. -Pantagruel, de François Rabelais: C'est a partir de ma découverte de Rabelais et de son influence que ma façon d'écrire a débutée son évolution jusques a celle qui m'est aujourd’hui propre. -Les chants de Maldoror, d'Isidore Ducasse: Épiphanie artistique. -Ainsi parlait Zarathustra, de Nietzsche: Épiphanie philosophique.Cinéma: -L'Odyssée de l'espèce, de Jacques Malaterre: Coup de foudre pour la préhistoire, l'évolution, et les origines de l'humanité. Sur la terre des dinosaures m'as aussi beaucoup marqué, mais j'ai une préférence pour le Quaternaire. -Alice au pays des merveilles, des studios Disney: Coup de foudre pour le surréaliste. -Le roman de Renard, de Ladislas Starewitch: Coïncide avec un des événements les plus importants de mon histoire personnelle. -The Rocky Horror Picture Show, de Richard O'Brien: Coming out queer.Musique: -Dies Irae, version grégorienne: Coup de foudre pour la musiques religieuse et la musique ancienne. -Les dingues et les paumés, de H F Thiéfaine: Coup de foudre pour la chanson a texte, le Rock, et le thème de la mélancolie. -Pomaie Klokochazia Balek, de Labyala Nosfell: Épiphanie musicale, a partir de quoi j'ai vraiment commencé a développer mes gouts en la matière. -Fear of the Dark, d'Iron Maiden: Coup de foudre pour le Hard rock. -Le bourgeois gentilhomme, du poème harmonique: Coup de foudre pour la musique baroque. -Orphée aux enfers, d'Offenbach: Coup de foudre pour l'Opéra. -From Afar, d'Ensiferum, quoique il n'en soit pas la cause mais juste la révélation: Coup de foudre pour le Metal, en particulier Folk et Heavy. -While My Guitar Gently Wheeps, de George Harrison: Coup de foudre pour les Beatles, remise en question de mon rejet inconditionnel de la Pop. -The Scarecrow, d'Avantasia: Coup de cœur pour le Power Metal et début d'une profonde Renaissance culturelle avec laquelle s'impose la soif de découverte qui demeure aujourd’hui un des piliers de mon existence.
Du coup, si tu devais noter un peu plus "objectivement", sur SensCritique, est-ce qu'il y a des oeuvres que tu noterais plus sévèrement ou au contraire plus généreusement ? Si oui, lesquelles ?
En ne comptant pas celles pour lesquelles je demeure hésitant ou incertain sur ma note:En littérature, j'augmenterais les notes de "La philosophie dans le boudoir" de 4 a 7, des "Méditations Poétiques" de 6 a 8, de "l’Iliade" de 7 a 9, et des "Frères Karamazov" de 8 a 9; et baisserais celles des "Chants de Maldoror" de 10 a 9, et du "Jeu de Robin et Marion" de 7 a 5.En cinéma, j'augmentais "Dans la Maison" de 3 a 6, "Vampyr" de 5 a 7, "Les Visiteurs du soir", "le Diable boiteux", "the Man from Earth" et "Ninotchka" de 6 a 7, "l’Évangile selon Mathieu" de 6 a 8, "la Règle du jeu", "A l'ouest rien de nouveau", "Croix de fer" et "la Grève" de 7 a 8, et "Ivan le Terrible" et "Brazil" de 7 a 9; et baisserais "La Montagne Sacrée" de 10 a 8, "El topo" et "Le Prince d’Égypte" de 9 a 8, et "Cabeza de Vaca", "Jodhaa Akbar" et "Fando y Lis" de 8 a 7.Pour la musique, par contre, je suis absolument incapable de m'illusionner d'un soupçon d'objectivité.
Les minorités (personnes homosexuelles/bi, transgenres, handicapées ou en surpoids, non blanches, neuroatypiques etc...) sont-elles assez (et correctement) représentées dans l'art (et notamment dans le cinéma et les séries) ?
Non, bien sur, non. Il y a du mieux, oui, et cela continue de s'améliorer, mais il ne s'agit souvent que de la rentabilisation d'effets de mode, et la minimisation des risques rends cela trop souvent grossier, discutable, décevant. Enfin, le fait que ces effets de modes existent reflète une certaine volonté de progrès notre société, ce qui est en soit merveilleux et a encourager... Mais c'est bien tout sauf gagné.Aussi, l'art dont il est ici question est l'art industriel, qui se distingue (plus ou moins) de l'art """artisanal""", autrement plus centré sur l'artiste et la performance, et donc plus ouvert a la particularité. Mais la différence y demeure différence, et la médiatisation ne doit toujours qu'a la mode, et le milieu, comme tous les milieu, n'est pas sans hypocrisie. Enfin, face aux caricatures propres aux productions industrielles, la sincérité de certaines productions """artisanales""" n'est vraiment pas malvenue.
Désolée pour la migraine (j'espère que ça va mieux). En tout cas, merci pour ces découvertes. En tout cas, c'est fou comment on est ethnocentré-e quand on parle des religions monothéistes, vu qu'on ne parle pas des plus anciennes, mais juste celles qui se trouve "dans le coin".
Oh je l'avais déjà depuis deux jours, et elle est enfin passée après cette nuit. ^-^ Et de rien, bien sur, cela me fait beaucoup de plaisir de m’étaler sur mes passions. ;')Mais c'est bien exact, malheureusement. Moi meme, avant de découvrir cela, je n'en avais jamais entendu parler. (Tiens, La Palisse en aurait dit autant...)Je me souviens d'ailleurs que lors de mon passage aux Beaux-Arts, alors que je lisais une traduction poétique des Gathas, un camarade de mon atelier me demandant ce dont il s'agissait, je lui répondis "le livre saint du Zoroastrisme", puis "la religion des anciens iraniens", et une autre camarade, d'origine Iranienne, passant par la, demanda "Ah, ce n'est pas le Coran?", et après une brève explication, ironisa sur le fait que je lui avais appris des choses sur sa propre culture. ^-^'
Je ne mettrai pas les soupes dedans (vu qu'on mâche les morceaux), mais il est vrai que la question se pose pour les potages du coup... En tout cas, merci pour la découverte du Kahwah comme thé (je ne connais ce mot que pour le café. C'est drôle quand même). Mais du coup, qu'est-ce que le Mazdéisme?
Il s'agit de la religion des anciens iraniens, dont le Zoroastrisme moderne est issu. Quoique les termes peuvent être utilisés comme équivalant l'un de l'autre. En soi Mazdéisme désigne Ahura Mazda, le Dieu, et Zoroastrisme Zarathustra, le prophète. A noter que Mazdéisme traduit mieux le nom indigène de ces religions, Mazdayasna. Bref, c'est une continuité, comme le Yahwisme et le Judaïsme, ou le Védisme et l'Hindouisme. Dans tous ces cas, la religion proto-historique s'étudie principalement par l’exégèse des textes sacrés de la religion moderne, originellement d'origines orales. Il s'agit pour le Zoroastrisme de l'Avesta, de son vrai nom Manthra Spenta, "le Formulaire Savant".Védisme, d'ailleurs, dont le Mazdéisme est tres proche, la séparation entre Iraniens et Indo-Aryens étant a l'époque récente, et les langues de leurs hymnes sacrés encore intercompréhensible. (Zarathustra ayant au fait probablement vécu vers l'an 1000 avant JC) Chez les uns comme les autres on retrouve en place centrale caste religieuse, culte a ciel ouvert, feu rituel(emblématique), sacrifice sanglant du grand bétail, et Haoma/Soma, plante sacrée a la base d'une boisson psychotrope, ainsi que, surtout, les notions morales d'ordre cosmique et des répercussion du comportement sur l’âme. La première grande différence est cependant de taille, car dans le Mazdéisme Ahura signifie Dieu et deva démon, et dans le Védisme les devas sont les dieux, et les asuras les démons.Si le Zoroastrisme est considéré comme la plus ancienne religion monothéiste, le Mazdéisme n'en est pas loin, avec un être suprême de premier plan, Ahura Mazda, le "Roi de la Sagesse", clairement distingué des autres divinités, les Yazatas, les "adorables", dont Anahita, "l'Inaltérable", ou Mithra, "l’Echange". C'est une autre grande différence avec l'Inde, dans laquelle le Brahman est plus ou moins ignoré. La figure d'Ahura Mazda est a l'origine la continuité du dieu principal des indo-européens, Dyeus Phter "le Père Ciel" (Dyaus Pita dans le védisme, divinité secondaire). Ahura Mazda est donc d'abord associé au ciel de jour(le grand truc bleu), et non au soleil, comme on peut le lire ici et la, qui lui est adoré comme Huvan, un Yazata clairement distinct.Face aux dieux... Enfin, face au Dieu et aux adorables, manigancent les démons, dont l'invasion de l’univers as provoqué le temps linéaire. L'archidémon est Angra Mainyu, "le Funeste Avis", antithèse pervertie de Spenta Mainyu, "le Savant Avis" émanant d'Ahura Mazda. Un autre démon d'importance est le Dahaka, le serpent "Qui s'étiole", régnant sur Babylone, qui n'as absolument rien avoir avec le boss de Prince of Persia, dont l'univers est d'ailleurs plus ou moins basé sur une variante tardive du Mazdéisme.Mmh... Je viens d'écrire un gros vrac, et ma migraine n'aide pas. Voici aussi une réponse de l'été dernier ou je développais sur la vie après la mort: https://ask.fm/Wulkos/answers/142818748533https://www.youtube.com/watch?v=N7h3jIYd970
Quelle est ta boisson chaude préférée ? (ou sinon : J'ai vu que tu t'intéressais aux sciences humaines. Quel domaine t'intéresse plus/étudies-tu le plus ?)
Et bien, mmh, qu'entends t'on par boisson chaude? Je veux dire, les soupes comptent elles? Enfin, a n'en choisir qu'une seule, je dirais le Kahwah: un thé afghan, vert, parfumé de safran, de cardamone, de cannelle, de pétale de rose et de miel.Histoire d'en citer plus, pour les boissons stricto sensu, je raffole de Cappuccino, de Chocolat chaud, et de Thé vert parfumé(Kahwah, donc, ainsi que Menthe et Jasmin); et quand aux soupes j'adore le Caldo Verde et le Khartcho.(Pour ce qui est des sciences humaines, l'histoire des religions est mon chouchou, en particulier celles du Mazdéisme et du Yahwisme. Mais dans l’ensemble, ce que j'étudie le plus est l'Histoire, car c'est dans sa globalité un très très très gros morceau. Pas mal l'histoire de l'art, aussi, un peu l'anthropologie, et a l'occasion la linguistique.)
L'élection à la majorité, que le résultat soit 80%-20% ou 49%-51%, est-elle juste ? Quels sont les avantages et les inconvénients dans le fait que la majorité, même lorsqu'elle se différencie d'un seul vote, l'emporte ? Que pourrait-on changer pour que tout le monde soit satisfait ?
Non... Mais si cette méthode est effectivement éminemment discutable, nulles des autres que l'on propose, plus équitables, n’apparaissent néanmoins vraiment "juste"...En ce moment je suis particulièrement désabusé politiquement, mais meme au plus éclatant zénith de mon idéalisme, je n'ai jamais sérieusement cru en la démocratie... Je le voudrais, sachez le bien, et a chaque occasion je joue le jeu de la souveraineté citoyenne, et tiens a le jouer, y voyant un devoir d'honneur, mais tristement, si tristement, car je sais cela si vain et si absurde... L'idée de démocratie, simplement énoncée, est sincèrement belle a entendre, mais d'une si improbable naïveté!Sans que le résultat ne soit au final forcement ni plus juste ni plus raisonné, c'est bien évidemment toujours bien mieux que l'autocratie "traditionnelle" car a l'avantage de permettre et ouvrir un certain débat... C'est certes peu de chose, car malheureusement celui ci se conclue toujours par l'insulte et l'agressivité, et au final la majorité n'est plus qu'un dictateur comme un autre, si ce n'est exceptionnellement inconstant et arbitraire.La Raison, le Progrès, l’Équité et la Paix sont mes priorités politiques. Et la démocratie est loin, bien loin de les garantir... Elle est meme loin, bien loin de se garantir elle meme, et le peuple trop souvent invite et légitime avec enthousiasme ses propres bourreaux, corrompus et oppresseurs! Car tout cela ne s'appuie que sur la masse, instable, malavisée, manipulable... Un bambin jouant avec une guillotine. Tout cela est bien bête, et bien méchant.Faute n'est pas d'essayer, je ne comprends pas comment tous mes camarades de gauche peuvent a ce point se perdre dans l'illusion démocratique. Et je ne parle meme pas de mes autres camarades, énigme désespérante, les prédicateurs de la révolte... Quoi de plus stérile que la colère, quoi de plus nuisible a la raison?Enfin, pour revenir a la question "que pourrait-on changer pour que tout le monde soit satisfait"... Il ne faut pas chercher cela, car c'est continuer a se perdre vainement dans la tyrannie arbitraire de la popularité. Pourquoi ne pas plutot tendre vers la méthode scientifique? Pour chaque sujet d'importance, que débattent les experts, les spécialistes, les savants rigoureusement reconnus, et que les élus ne soient plus, disons, qu'arbitres, sans pouvoir superflu, fraude et iniquité permise!
Quand j'en fais maison, ma recette favorite consiste en: buns frottés de vinaigre balsamique et tartinés de fromage de chèvre et tabasco; puis garnis de concombre et de tomate; puis d'échalote, "steack"/galette végan, chouriço et œuf, a la poêle a l'huile d'olive; puis de cheddar; puis passé au four; puis ajout de salade.Hérétique, mais très bon.
Je ne joue pas a ce genre de choses, mais mettons:Posément. Le gros de coté pour me permettre de continuer de vivre sans travailler, mais sans plus de cette constante paranoïa économique qui achève de m'enfermer dans l'isolation et l'anxiété. Cependant, voici pour les quelques caprices que je me permettrait:-J'irais. Enfin. A l'Opéra. (Et au théâtre, cinéma, restaurent, etc...)-J'inviterais mes amis au spectacle, restaurant, bar, musée, shopping... N'importe quel bon prétexte a les voir que l'argent me permettrait.-Je prendrais un appartement tout aussi bien placé que l'actuel, mais un peu mieux éclairé et surtout beaucoup mieux isolé. Un peu plus grand, éventuellement, mais pas trop.-Je me ferrais faire une garde-robe complète(dont accessoires) sur mesure et selon des exigences précises.-Je m’achèterais tous les livres dont j'ai envie, dans la meilleure édition possible, et de meilleures édition de ceux que j'ai déjà. De la musique, aussi, jeux vidéos, et quelques œuvres d'art abordables. Une petite collection de parfums, également, pour assortir a la garde robe, et peut être du maquillage?
Quels sont tes défauts ? Je n'ai pas trouvé plus banal que ça, tu m'excuseras.
Mes défauts, j'en puis citer pas mal oui, une de mes qualités étant l'introspection. Cependant, en réfléchissant a que répondre, je réalise qu'il y aurait a m'y étendre beaucoup de vantardise, ce qui me semble complaisance malsaine. Enfin, cela est il sans doute mieux ainsi qu'une lamentation dépréciative, dont j'ai horreur.Mon défaut central est l'anxiété, de laquelle la plupart des autres découlent. Particulièrement profonde, mais aussi particulièrement introvertie, ce qui a mon sens vaut infiniment mieux. (Les anxieux extravertis sont une des choses les plus terrifiantes que je connaisse) En général, je sais rester tout a fait stoïque et tranquille jusques au malaise, c'est une fierté. Je n'ai aucune intelligence sociale, mais n’en souhaite pas, cela étant un pilier fondateur de mon individualité. Seulement, par l'addition de l'anxiété, c'est un enfer. Systématiquement, dans les situations qui me dépassent vraiment, plus que du stoïcisme, je frôle la catatonie, et m'enfuie a la première occasion. A chaque traumatisme de ce genre ma phobie sociale se renforce, et j'ai toujours de plus en plus de mal a sortir de chez moi.C'en est de meme pour toute activité, excepté dans des périodes de passions spécifiques (car j'ai également un naturel passionné s'il en est) ou je peux passer nuit et jour sur une meme chose jusques a l'épuisement, en temps normal je suis d'une productivité nulle, et me forcer as vite fait de devenir intolérable. Pour l'exemple, je suis sur la meme peinture depuis Octobre, parfois la journée entière dessus lorsque l'enthousiasme se manifeste, parfois dix minute lorsque il fait défaut, et je l'abandonne régulièrement tout a fait lors de périodes de passions pour la littérature, le cinéma, la musique, le jeu vidéo, les sciences humaines...Couplé au reste, ce naturel passionné est un autre défaut, car je ne sais pas m’intéresser a ce qui ne m’intéresse pas, et ai très vite fais de m’étaler sur ce qui n’intéresse que moi. Combien de fois ai-je discourus d’ethnogenèse ou d'histoire du costume dans des bars de nuit? Autre chose qui me passionne et dont j'ai vite fait de trop parler: Moi meme. Raconter tout ceci est d’ailleurs assez exaltant, et je cesse ici, car cela as quelque chose de vulgaire.
Et Indoril, Dres, Sadras, Dagoth, sans oublier les nations Cendraises. Les maisons s’élèvent et chutent, mais qu'importent les querelles temporelles? Chimers puis Dunmers... Resdayn puis Morrowind... Hlaalus, puis Redorans... Tribunal puis Catarthes... Cela est insignifiant, et les Velothi demeurent les Velothi, peuple immortel! Aldmers, Nordiques, Dwemers, Akaviri, Cyrodiils, Argoniens, nuls de ceux-la n'ont pu le détruire, et il survivra a Nirn meme!Saint Nérévar est revenu! CHIM! Sharmat fut vaincu! CHIM! Saint.e Vivec reviendra! CHIM! Numidium sera vaincu! CHIM!https://www.youtube.com/watch?v=QbR1o33M7Rs https://www.youtube.com/watch?v=pnAkZnnslwY
Quand je parle de surréalisme, ce n'est pas exactement du mouvement historique, que j'aime beaucoup au reste mais trouve trop étroit, mais plutot du principe qu'il a développé, et j'y inclus donc tous ses précurseurs, successeurs, et ce qui s'y apparente de près ou de loin.C'est ce principe de chercher a figurer et retranscrire artistiquement la pensée humaine(ou autre abstraction) qui me fascine et me parle. Picturalement, littérairement, musicalement, cinématographiquement, c'est pour moi la plus haute valeur artistique. Et bien justement, lorsque moi meme étais dans l'art, je n'avais de but plus cher et intime que celui ci.Voici pour le fond. Pour leur forme, ces œuvres me plaisent, c'est a dire que spontanément elles me semblent "bien", selon cet instinct propre a l'humain a l'origine selon moi de l'art comme de la religion et de la philosophie. J'ai toujours eus une forte prédilection pour l'absurde, qui, s'il ne suffit pas en lui meme a être Art, est déjà Beau. (Mais aussi, l'absurde n'est vraiment absurde que s'il est gratuit, sans le moindre sens, aucune signification a son origine. Si l'on peu y voir la moindre impression, sentiment, abstraction: quelque chose d'intentionnel, je considère que c'est du surréalisme.)Il est compliqué de citer en temps que telles des œuvre m'ayant fait aimer le surréalisme, car, pour ainsi dire, je l'aimais déjà inconsciemment bien avant de le découvrir, mais l'amalgamais alors a l'absurde. En fait, j'ai découvert que j'aimais le surréalisme des l'instant ou j'ai découvert que j'aimais l'art, et j'ai découvert que j'aimais l'art des l'instant ou j'ai "inventé" le surréalisme. Pour ainsi dire, l’œuvre qui me l'as fait aimer est de ma main propre.Mmh, je n'en retrouve pas de photos dans mes archives, et elle est conservée chez ma mère. Inspiré par ces vers de Thiéfaine "Je pars vers le chaos caché/Dans les vestiges de ma mémoire/Quand je ne sais plus de quel côté/Se trouvent mes yeux dans les miroirs" j'ai voulu peindre un "autoportrait en paysage intrapsychique", développant alors une manière personnelle de figurer la pensée humaine et m'en servant pour figurer mes états d’âme et introspection d'alors.Cependant, dans un autre sens, voici quelques œuvres qui m'ont fait aimé le surréalisme au sens le plus large en revigorant cet amour, des coups de cœurs anciens comme récents:LITTERATURE: -"Pantagruel" de François Rabelais -"La Conjuration des imbéciles" de John Kennedy ToolePOESIE: -"les Chants de Maldoror" d'Isidore Ducasse -"les Fleurs du Mal" de Charles BaudelaireMUSIQUE: -"Pomaïe Klokochazia Balek" de Labyala Nosfell -"la Symphonie Fantastique" d'Hector BerliozDANCE: -"Ne m'oublie pas" de Phillipe Genty (BO de René Aubry) -"Contact" de Phillipe Decouflé (BO de Labyala Nosfell)CINEMA: -"le Sens de la Vie" des Monty Pythons -"Fando et Lis" d'Alejandro JodorowskyCINEMA D'ANIMATION: -"Alice" de Jan Svankmajer -"la Tragédie de l'Homme" de Marcell Jankovics
Être très attaché aux traditions, est-ce que ça veut forcément dire être réactionnaire ? L'attachement aux traditions est-il, selon toi, synonyme de conservatisme ?
Oui, je pense qu'en soi oui.Les sociétés traditionnelles sont par nature ultra-conservatrices, et je considère que la survivance de cette attitude n'est qu'un instinct primitif que la notre n'as globalement pas su dépasser.Cela peut être une chose honorable d'avoir du goût pour les traditions en temps que patrimoine culturel de l'humanité, mais s'y attacher plus qu'a la raison est juste preuve de puérilité et d'arbitraire.
La, tu exagère mon propos. Si je pense que ces consommateurs et médecins commettent une erreur, je ne remet pas en cause leur bonne foi. Une erreur, ce n'est pas fatal pour qui sait se remettre en question, et pour progresser il faut en faire. Le problème demeure que les pratiques des laboratoire Boiron, et des autres laboratoires homéopathiques, sont particulièrement malhonnêtes et contraire a l'éthique, et c'est en toute rigueur que j'ajoute ce mot a leur égard: charlatanisme.Si la valeur médicale des produits homéopathiques est celle de placebo, ils ne sont pas produits en temps que tel, mais au titre de médicaments actifs, et ce sont en temps que tel les seuls autorisés a être vendus sans essais cliniques. Plusieurs études rigoureuses ont néanmoins été effectuées selon la méthode scientifique(double aveugle) et elles ont conclu en l'absence de principe actif, et de tout autre effet que placebo, ce qui n'as rien d'étonnant du fait que l'homéopathie est basée sur une vision de la physique obsolète depuis deux siècles, ne subsistant après dilution au mieux qu'a peine quelques particules subatomiques par granule d’ingrédients en eux meme hautement discutables, le plus vendu, contre la grippe, étant très arbitrairement a base d'organes de canard putréfié. D'autres peuvent être a base d'abeille, contre les irritations, ou de "rayon x", en accompagnement de traitements contre le cancer. Ce sont de fait les seuls placebos remboursés par la sécurité sociale, ce que je trouve assez honteux de par les millions de chiffre d'affaire que gagnent Boiron en vendant ce qui n'est que du sucre.Leur succès marche avant tout par la désinformation. Beaucoup de gens sont persuadés que ce sont des médicaments légitimes, a base "de plantes". C'était d’ailleurs ce que l'on m'as dit lorsque j'ai commencé a en prendre régulièrement, et ce n'est que plusieurs années après avoir arrêté ces traitements que j'ai appris ce dont il s'agissait. J'en ai alors discuté avec ma mère, qui pourtant travaille en milieu médical, et elle était toujours dans cette idée reçue.Quand aux consommateurs au courant de ce qu'est sensé être l'homéopathie, pour m’être retrouvé a discuter avec quelques uns d'entre eux, expérience édifiante, ils me terrifient. Plus que de la croyance, c'est de la foi aveugle, du meme ordre que celle des créationnistes, auto-validée par un complotisme anti-science acharné. En particulier le terme de "Big Pharma" reviens souvent, que je trouve d'une hypocrisie absurde du fait de l'éthique des laboratoire s'enrichissant a leur dépends.Dans beaucoup de cas, bien sur, les médecins les prescrivant sont conscient que leur valeur n'est que celle de placebo, et en temps que tels ils valent bien n’importe quel autre placebo, et sont en plus remboursés... Mais justement. Tout autre placebo les vaut, et leur remboursement est problématique en lui meme. Consciemment ou non, j'y vois une complaisance plus que discutable des pratiques de Boiron.
Une œuvre (film, jeu vidéo, album, série, livre etc...) a-t-elle plus de chances de t'attirer/t'intéresser si elle est considérée comme "culte", "classique" ou "incontournable" ? Ou bien le statut "culte" d'une œuvre a peu d'influence sur ton envie de la découvrir ?
Bien sur, ça aide forcément, et nous en fabrique une familiarité a priori. Pour être curieux envers quelque chose, il faut déjà être au courent que cela existe.Mais aussi cela dépends, et dans certains cas l'effet peut être inverse, question de sensibilité. Pour qui est-ce culte, classique, incontournable? Si tout ce que je sais d'une œuvre est qu'une personne ou un groupe que je méprise ne jure que par elle, mon préjugé n'en est alors pas forcément des plus enthousiaste.Il n'est pas rare que je demande directement a des amis de me conseiller des œuvres, moins l'interaction c'est exactement le meme principe.