Et c'est à cet instant, que je sais qu'elle est là.
Qu'elle sera toujours là.
Quelque part.
Avec moi.
Seule dans la nuit noire.
Endolorie.
Ravagée.
Elle hurle.
En silence.
Elle pleure.
À outrance.
Elle se meurt.
Et peu à peu.
Elle disparaît.
Dans la nuit, à jamais.
Seule la tromperie de soi existe.
Je ne me vois pas.
Oui.
Sa voix.
Son rire.
Sa petite façon de ne pas articuler.
Ses mots doux.
Son attention.
Tout.
Une fille.
M'imaginer la kidnapper.
Coupable je suis, de vouloir l'enlever.
Plaisir j'ai, à l'imaginer tout près.
Pas sur les joues, non.
Le corps humain.
Personne ne devrait être à mes côtés.