En tant que "bons français" c'est l'Allemagne qui est coupable. Alors qu'en réalité la France est aussi coupable. On avait l'esprit revanchard. Mais c'est Guillaume II qui a poussé Franz Joseph a déclarer la guerre aux serbes malgré la Russie qui menaçait l'AH.
Au-delà des individualismes particuliers. Tous les pays étaient partisans de la guerre. La Russie et l'Autriche-Hongrie lorgnaient sur les Balkans dont ils s'estimaient les protecteurs naturels depuis les guerres d'indépendance balkaniques en 1913 et dans les années précédentes pour certaines régions contre l'Empire ottoman vacillant. Les incidents frontaliers et diplomatiques se multipliaient. Nicolas II pense aussi raffermir son trône en engageant son pays dans la guerre alors qu'il n'est pas préparé.
Les Jeunes-Turcs à la tête de l'Empire ottoman ayant renversé le dernier sultan à poigne (Abdul-Hamid II) rêve de reconquérir les terres perdues au profit des russes (au-delà de la Mer Noire, de l'Arménie) et reprendre possession de régions comme l'Egypte ou la Tunisie dans les mains britanniques-allemandes. Ainsi que de réviser les accords frontaliers avec l'Autriche. Entérinant l'évolution diplomatique de l'empire ottoman, comprenant que les alliés traditionnels Royaume-Uni et France ne s'intéressent plus au maintien de l'Empire ottoman et misent désormais sur la Russie, les ottomans s'allient avec l'Allemagne.
Le Royaume-Uni s'inquiète de la montée de la puissance maritime allemande et joue leur politique traditionnelle d'équilibre européen, dès qu'ils jugent qu'un état continental devient hégémonique, il s'associe avec ses adversaires pour lutter contre lui. Les anglais s'intéressent aux Rwanda et Burundi. La France rêve de reconquérir l'Alsace-Moselle, regarde avec ambition le Cameroun et le Togo aux mains de l'Allemagne, l'autre rive du Rhin avec la Rhénanie et ses fameuses mines. On surestime aussi la Russie que l'on interprète comme un rouleau compresseur prenant à revers les empires centraux. L'Allemagne louvoie sur les colonies qui lui ont échappé au profit de la France (Tunisie, Maroc). L'Italie a des griefs contre les deux alliances (revendications sur territoires autrichiens et français) et se laisse finalement convaincre par les promesses alliées.
Les Jeunes-Turcs à la tête de l'Empire ottoman ayant renversé le dernier sultan à poigne (Abdul-Hamid II) rêve de reconquérir les terres perdues au profit des russes (au-delà de la Mer Noire, de l'Arménie) et reprendre possession de régions comme l'Egypte ou la Tunisie dans les mains britanniques-allemandes. Ainsi que de réviser les accords frontaliers avec l'Autriche. Entérinant l'évolution diplomatique de l'empire ottoman, comprenant que les alliés traditionnels Royaume-Uni et France ne s'intéressent plus au maintien de l'Empire ottoman et misent désormais sur la Russie, les ottomans s'allient avec l'Allemagne.
Le Royaume-Uni s'inquiète de la montée de la puissance maritime allemande et joue leur politique traditionnelle d'équilibre européen, dès qu'ils jugent qu'un état continental devient hégémonique, il s'associe avec ses adversaires pour lutter contre lui. Les anglais s'intéressent aux Rwanda et Burundi. La France rêve de reconquérir l'Alsace-Moselle, regarde avec ambition le Cameroun et le Togo aux mains de l'Allemagne, l'autre rive du Rhin avec la Rhénanie et ses fameuses mines. On surestime aussi la Russie que l'on interprète comme un rouleau compresseur prenant à revers les empires centraux. L'Allemagne louvoie sur les colonies qui lui ont échappé au profit de la France (Tunisie, Maroc). L'Italie a des griefs contre les deux alliances (revendications sur territoires autrichiens et français) et se laisse finalement convaincre par les promesses alliées.
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