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"la musique dans les oreilles, je me détruit les tympans tentant de faire taire le vacarme qui est dans ma tête.
vous avez de la musique dans la tête, moi ce sont des voix que j'ai en tête. je ne m'entend plus penser, mon stylo est mon seule moyen de m'exprimer correctement.
je deviens presque sourd de tout ce bruit qui résonne à l'intérieur de mon crâne.
la cocaïne s'accumule toujours plus dans mon organisme.
protégez vous cher demons, il neige à l'intérieur de mon corps.
l'iceberg se crée petit à petit, mais l'avalanche risque de ne pas tarder. les flocons s'arrêtent, l'iceberg se brise: la descente.
la tristesse répand sa pluie sur les seules bouts de glace qu'il me reste.
mon coeur fond. c'est l'inondation.
je déborde.
je coule.
j'en profite pour noyer mes chagrins mais j'oublie vite qu'ils sont fort pour la nage.
alors je complète cette inondation, j'entame ces bouteilles d'alcool.
je brûle. c'est l'incendie.
mon corps s'enflamme, mon coeur s'en va.
mon joint s'enlace avec les flammes de mon âme.
j'embrasse ce feu éternel avant de devenir poussière.
je grimpe pour descendre.
je monte pour des cendres.
la mort m'invite chez elle. on s'embrasse et puis on se lasse.
je pars en fumée, seul les cendres de mon cœur me représentent.
j'écrase ce joint contre mes poumons qui sont déjà parti en fumée.
a force de regarder ces étoiles, je finirais bien pas les rejoindre. un jour. je disparaîtrais comme la fumée de ce joint pendant que ce vent d'automne soufflera sur mes cendres. comme ça j'en serais sur... personne ne me retrouvera."
vous avez de la musique dans la tête, moi ce sont des voix que j'ai en tête. je ne m'entend plus penser, mon stylo est mon seule moyen de m'exprimer correctement.
je deviens presque sourd de tout ce bruit qui résonne à l'intérieur de mon crâne.
la cocaïne s'accumule toujours plus dans mon organisme.
protégez vous cher demons, il neige à l'intérieur de mon corps.
l'iceberg se crée petit à petit, mais l'avalanche risque de ne pas tarder. les flocons s'arrêtent, l'iceberg se brise: la descente.
la tristesse répand sa pluie sur les seules bouts de glace qu'il me reste.
mon coeur fond. c'est l'inondation.
je déborde.
je coule.
j'en profite pour noyer mes chagrins mais j'oublie vite qu'ils sont fort pour la nage.
alors je complète cette inondation, j'entame ces bouteilles d'alcool.
je brûle. c'est l'incendie.
mon corps s'enflamme, mon coeur s'en va.
mon joint s'enlace avec les flammes de mon âme.
j'embrasse ce feu éternel avant de devenir poussière.
je grimpe pour descendre.
je monte pour des cendres.
la mort m'invite chez elle. on s'embrasse et puis on se lasse.
je pars en fumée, seul les cendres de mon cœur me représentent.
j'écrase ce joint contre mes poumons qui sont déjà parti en fumée.
a force de regarder ces étoiles, je finirais bien pas les rejoindre. un jour. je disparaîtrais comme la fumée de ce joint pendant que ce vent d'automne soufflera sur mes cendres. comme ça j'en serais sur... personne ne me retrouvera."