Vous la connaissez, cette sensation ? Celle d'avoir l'impression d'être toujours le second choix, le dernier d'une grande liste. Celle de se sentir minable, de penser qu'on ne compte pas autant qu'on l'aurait voulu. Cette sensation d'épuisement et puis, celle de n'être jamais assez bien. D'avoir la sensation d'être toujours le seul à s'attacher et puis, de tomber de haut. D'être toujours mit de côté, d'être seul. Cette sensation qui ronge et puis, qui donne à penser que c'est de notre faute, que ça a toujours été de notre faute et qu'on a pas su garder ce qu'on croyait acquis. Celle qui nous poignarde dans le dos, celle qui nous fait du mal parce qu'on se rend compte qu'on a été naïf. Naïf de croire qu'on pouvait peut être manquer à quelqu'un, qu'on pouvait compter pour quelqu'un. Cette sensation de bon à rien, de songer que quoi qu'on fasse, ça n'aura jamais autant d'importance que si c'est l'autre qui le fait. Cette sensation de vide, de solitude. De ne jamais être là au bon moment, d'être toujours renfermé sur nous même. D'être fautif, de l'être toujours. Cette sensation d'être entouré mais seul. Celle de n'être qu'une pièce facultative d'un puzzle qui lui, a été toute notre vie.
"Pourquoi tu es triste? - je sais pas. - Comment ça, tu veux dire, qu'il n'y a pas de raisons? - Oh si si, des raisons, il y en a pleins, je ne sais juste pas laquelle c'est en ce moment."
J'en ai beaucoup à vrai dire mais disons qu'il y a une personne qui me manque, vraiment énormément, elle ne m'a pas vraiment quittée à vrai dire, on continu de se voir presque tous les jours, à se dire bonjour etc mais c'est plus du tout comme avant et tout est de ma faute. Comme d'habitude de toute façon. Je penses que si cette personne lit ces lignes elle se reconnaîtras.
- Elle a prit des cachets. - Quoi comme cachets ? - Des cachets pour la douleur. - Elle va bien maintenant ? - Tu sais, elle avait très mal. - Elle a prit beaucoup de cachets ? - Oui. - Et elle a toujours mal ? -Non elle n'a plus mal. Elle n'aura plus jamais mal.