Laurent Ozon

Pourquoi les jeunes européens sont perçus comme plus « fragiles » dans une société comme la nôtre et comment y remédier ?

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Il faudrait probablement un livre pour analyser la situation sociale des jeunes hommes européens et plus particulièrement la question de la fragilité d’une partie d’entre eux dans l’environnement social violent de la société multiculturelle. Certes, il faut le rappeler, ce phénomène est encore minoritaire mais pourtant bien visible et suscite des réactions (lire le dernier article de Julien Rochedy à ce sujet sur Boulevard Voltaire) agacées, indignées mais osons le dire « impuissantes » ou incantatoires. Il n’est donc pas inutile de tenter d’analyser rapidement ce phénomène et d’y apporter des réponses pratiques. Le lecteur excusera donc le caractère synthétique de ma réponse. Voici un lien vers un article synthétique :

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https://docs.google.com/document/d/13QoESd4Ik8-mbf8Tp4LMB1OleERXtqYn0VxvfLdyono/edit?usp=sharing

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Oulla, vaste sujet. Disons que qu'une bonne énergie est celle qui permet de satisfaire, pour l'essentiel à quatre objectifs :

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1- satisfaire les besoins réels. (Il faut s'intéresser à ce paramètre et à ce qui permet de les faire diminuer) en puissance et en durée.
2- assurer l'autonomie et la sécurité de ses approvisionnements énergétiques .
3- limiter les impacts et risques écologiques et sanitaires (pollutions, attentats, etc.).
4- avoir une énergie aux coûts compatibles avec les besoins de l'économie.

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Toute décision en terme de stratégie énergétique qui laissera de côté l'un de ces quatre critères sera non pertinente. La question de l'indépendance ne suffira donc jamais.

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Nous insistons pour notre part sur la nécessité de privilégier les investissements et recherches visant à favoriser la relocalisation de la production énergétique au moins pour ce qui concerne les besoins domestiques. Cette relocalisation sera facteur de stabilité, d'autonomie et moins consommatrice d'infrastructures (toujours fragiles, coûteuses et polluantes).

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Pour le reste, le mix énergétique et les investissements sur les alternatives énergétiques est la solution. Il faut diversifier et appliquer des règles d'intérêt public aux choix énergétiques en France sur la base des quatre points cités précédemment. La France a massacré sa filière solaire alors que nous avions un savoir-faire de haut niveau dans ce secteur d'activité. J'ai eu l'occasion de rentrer les responsables de la filière "solaire" en France et je reste persuadé qu'elle est une alternative sérieuse.

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Pour le nucléaire, aujourd'hui, malheureusement, encore indispensable, il faut poursuivre les recherches et en particulier financer le maintien d'un parc sécurisé. Cette énergie est dangereuse. Il faut fermer les centrales situées en zones sismiques et rendre l'ASN indépendante à l'égard des pressions des politiques et de celles des acteurs économiques de la filière. L'ASN n'a qu'une seule mission : la protection des populations. Elle doit pouvoir s'en acquitter de façon plus satisfaisante.

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Voilà pour faire simple.

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La réconciliation ne s'imposera pas dans la proximité subie mais dans le conflit surmonté avec réalisme. La réconciliation naîtra d'un processus politique mené en son temps de façon inflexible pour
1- bloquer la colonisation de peuplement de l'Europe et organiser les remigrations concertées,
2- faire respecter les communautarisations transitoires ciblées indispensables,
3- engager la décolonisation économique des pays d'émigration et de l'Europe à l'égard du système FED-Dollard-OMC, et le pan-localisme vivrier et énergétique.
4- lever les forces nécessaires à l'application de ces mesures et à la maîtrise des fauteurs de chaos...
5-distinguer les peuples en n'appliquant pas les mêmes stratégies à des peuples proches capables de sociétés complexes et aux autres,

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Et j'en passe...

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Pas de respect et de réconciliation dans la violence, la colonisation de peuplement et l'esclavage financier. Quand même !

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Les idées sont souvent d'abord des hormones et des humeurs. Si vous êtes affaibli, déréglé, pollué, carencé, votre organisme vous fera fabriquer des humeurs qu'aucun livre ne combattra . Le découragement se combat en premier lieu, avec une hygiène de vie retrouvée (sommeil, alimentation, sport, etc.). Ensuite, l'énergie revenant progressivement, vous chercherez partout les moyens d'expression de votre vitalité et si vous ne trouvez pas le moyen d'utiliser votre énergie, vous la retournerez contre vous (tabac, insomnie, alcool, etc.) C'est là que la lecture peut vous aider. Revenez-en d'abord au connais-toi toi-même par le travail, le voyage et la nature. Portez ensuite vos forces vers la satisfaction des objectifs déjà évoqués dans les troisièmes (que faire ?) et quatrièmes questions (que lire) de ce support. Ne vous risquez pas à abuser du travail intellectuel tant que votre organisme ne sera pas sain et équilibré. Ensuite, pour garder l'espoir, il suffit d'apprendre, de se fortifier et de se souvenir que le désespoir (comme l'erreur d'analyse) est souvent le résultat d'un effet d'échelle, dans le temps ou l'espace ... ;)

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Collectivement, la dépression européenne passera d'une façon ou d'une autre. J'ai abordé cette question d'un point de vue collectif ici : https://www.youtube.com/watch?v=bolOqg83Ao0 (à partir d'1H59).

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Il me semble avoir déjà répondu sur la question du mot "race" qui me semble être un contenant problématique pour obtenir ce qui est attendu d'une communication. Lorsque j'évoque une "substance", je cherche à faire porter la réflexion sur un contenu plus que sur un contenant. Nous n'avons pas besoin de concepts disqualifiants pour exprimer ce que nous sommes. L'obsession "identitaire" est souvent un miroir sans teint. Nous y contemplons surtout les autres et leurs regards sur nous-même; cherchant à nous définir en comparaison plus qu'en essence. L'inconvénient de cette approche quasi pathologique, est qu'elle est à la main de toutes les manipulations de représentation. Les européens passeront moins de temps à se demander qui ils sont lorsqu'ils auront moins de temps pour le faire. Je dirais pour terminer, que notre substance est une réalité observable qui a moins besoin d'être interrogée et défendue que vécue, incarnée. Mais bien-sûr, en principe, l'un n'empêche pas l'autre.

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C'est mon souhait le plus cher, mais cela semble impossible. Une organisation c'est une hiérarchie et peu de personnes accepteraient d'être à leur place dans une telle structure de rassemblement. La politique est peuplée de médiocres capables de perdre l'essentiel pour garder leur statut. N'ayant pour ma part aucune autre ambition que de donner le meilleur de moi-même, j'étais inadapté à ce milieu. J'ai vu les mensonges, les manipulations, les haines recuites, les combines et les calculs de tous ceux pour qui la politique ou le militantisme sont des activités compensatoires dont ils attendent une forme de reconnaissance sociale. Si vous avez du talent, fuyez la politique ou alors dominez le rapport de force, c'est la seule solution. Mais n'attendez pas des comportements stratèges et généreux de la horde de petits Iznogoud qui encombrent le monde politique. Demandez-vous toujours en choisissant vos chefs: "acceptera t-il de se mettre au service d'un plus capable s'il en voyait un ?" Si vous avez un doute, posez lui la question. On ne sait jamais, il aura peut-être besoin que vous lui rappeliez. :)

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Si vous raisonnez à l'échelle de la France, je crains que la situation soit difficile à gérer quoi qu'il arrive. Le prochain siècle de ce pays sera désolant dans tous les sens de ce mot. Mais nous ne sommes pas seuls. Il y a entre Brest et l'Oural (pour ne pas parler d'autres espaces), plus de 700 millions d'européens et notre histoire ne s'arrêtera pas si la France s'effondre car elle s'est déjà effondrée. Un des points importants à l'avenir sera de savoir si la France sera un bélier retourné contre l'Europe et ses peuples ou si elle en sera le détonateur.

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Pour le FN, cela dépendra de ce que vous en attendez. Un mouvement politique n'est pas une structure figée. Le FN aujourd'hui n'est pas celui d'il y a 20 ans. Pour ma part, après avoir travaillé quelques temps au plus haut niveau de ce mouvement, je pense que son utilité reste d'être un facteur d'accélération rapide de certaines problématiques dans l'espace politique. La plus importante est celle de l'immigration. C'est la raison pour laquelle je persiste à dire que nous ne devons rien faire qui freine ce mouvement dans ses objectifs nationaux. L'exercice du pouvoir sera, selon moi, l'occasion de révisions déchirantes de certaines de ses impasses programmatiques, mais avant, il faudra y accéder et l'exercer.

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Avec les idées et objectifs de Jean-Marie Le Pen, la date limite était la fin du siècle; Avec Marine Le Pen, le FN peut durer 30 ans sur la même base programmatique, jusqu'au coeur d'une France dans laquelle nous serons devenus minoritaires. Au-delà, soit il deviendra un mouvement communautaire des européens de France, soit il disparaîtra ou sera au FN d'il y a 20 ans, ce que l'UMP est aujourd'hui au gaullisme.

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Ma grand-mère, et la vôtre aussi sans doute, me dit qu'il ne faut jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier...

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Se bloquer sur des concepts c'est perdre son temps. Un mot est un véhicule pour transporter du sens. Si il vous offre la possibilité de bien vous faire comprendre et de rendre votre message plus "viral", c'est-à-dire plus facile à accepter-partager-assimiler alors il est un bon mot. Si par contre il suscite des blocages, des réactions d'incompréhension, trouvez-en un autre.

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Le cas du mot "race" est de ceux-ci. Wiktor Stoczkowski, Thierry Hoquet et Pierre-André Taguieff ont montré au travers d'une histoire de ce mot ce qui le rendait difficile à utiliser aujourd'hui. J'y reviendrai à l'occasion. Pour le moment, ce mot est piégé et ne vous sera d'aucun secours pour exprimer un contenu car il est un contenant répulsif.

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Si vous souhaitez exprimer un contenu et non un contenant, contournez la difficulté. Nous sommes des européens. Cette réalité est sensible, historique, civilisationnelle, morphogénétique, linguistique, etc. Nous sommes donc des autochtones en Europe. Et ce mot ne pose de problème à presque personne. C'est donc un bon véhicule. Ce qui compte maintenant, une fois contourné l'obstacle, c'est de bien réfléchir à ce que vous voulez exprimer. Là commence l'essentiel.

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Question très personnelle, mais bon, pourquoi pas. Je suis passionné par la vie et le monde comme ils se manifestent et la seule observation du plurivers me procure des émotions profondes. J'y guette toujours les signes d'une fidélité, même si je n'en vois, à cette heure, aucune. J'y découvre sans surprise ces fils magiques que les cerveaux tissent entre ce qu'ils veulent rendre signifiant. j'y vois la passion pour l'inobservabilité dans celle du mystère et ce qu'il ouvre de besoins contradictoires : une quête d'indécidabilité et simultanément celle d'un déterminisme fondamental (Dieu). Comment le dire plus simplement ? J'envie parfois ceux qui vivent dans la foi mais je ne pourrai jamais être un croyant sociologique. Ce que je vois du monde me soulève si profondément les sens que je ne pourrais en attendre moins de ma foi. Nous sommes fidèles à ce qui nous est fidèle et pour le moment, seuls les cris des oiseaux et le vent dans les arbres répondent à mes rares prières. Mais je suis patient. :)

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Tout bon travail intellectuel devrait avoir pour objectif de contribuer à nourrir l'entendement et la volonté de celui qui l'exerce. De ce fait, conseiller des livres à lire pour se former est un exercice périlleux. Le bon livre est celui qui vous apportera ce qui vous manque et donner un conseil de lecture suppose donc de le savoir, pour ne pas parler de l'adéquation entre la complexité du livre et le niveau intellectuel du lecteur.

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L'entendement, la compréhension objective du monde qui apporte la lucidité, s'obtient grâce à la connaissance des faits, l'apprentissage de la méthode et de la logique visant au raisonnement construit. La volonté se nourrit des symboles, des mythes, des passions. Ces deux objectifs d'un travail de formation (métapolitique) peuvent parfois êtres contradictoires. Une légende par exemple peut renforcer votre volonté en stimulant votre passion sans vous apporter une compréhension plus claire et objective du monde dans lequel vous vivez. Une donnée factuelle (des statistiques par exemple) peuvent vous apporter une vision plus objective et potentiellement plus argumentée mais vous démotiver, vous affaiblir spirituellement, vous priver de volonté.

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De fait, conseiller un livre c'est aussi savoir répondre à un déficit supposé d'entendement ou de volonté. Mais chaque individu a ses points faibles.

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Lorsque Dominique Venner recommandait L'Iliade et l'Odyssée, il recommandait une lecture de mythes, de symboles et d'expériences humaines intemporelles en nous rattachant à un héritage. C'était donc le constat en creux de ce qui lui semblait manquer aux jeunes européens.

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Je crois que ce qui manque aux jeunes européens (nous restons longtemps plus jeunes que les autres. Néoténie), c'est la conscience claire de ce qu'ils sont, individuellement et collectivement (et ce n'est pas qu'une question de racines) et le manque de méthode dans le raisonnement et de lucidité sur eux-mêmes ("connais-toi toi-même") qui devrait amener beaucoup de lecteurs à lire moins et surtout mieux car nous ne sommes pas tous faits pour la stratégie. Apprendre à bien faire les choses est plus nécessaire à beaucoup qu'apprendre à savoir pourquoi et dans quel cadre les faire. A vous de savoir ce que vous pouvez espérer réaliser "avec les armes que vous ont données les dieux".

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J'exposais il y a quelques jours mes conseils à quelqu'un qui me demandait "que faire ?". Parmi mes réponses il y avait les points suivants :

-Travailler et militer dans un cadre local écologique et enraciné
-Rester en bonne santé mentale et physique
-Ne pas s'isoler
-S'assurer d'être capable de maintenir son autonomie et sa sécurité
-Faire des enfants
-Etre un vecteur d'informations alternatives et argumentées.

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Les bons livres seront ceux qui contribueront directement ou indirectement à vous permettre d'atteindre ces objectifs et le "connais-toi toi-même", à votre mesure. Pour le reste, je m'en remets à Dominique Venner.

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Je suis issu d'une famille plutôt de gauche (militaires, artistes, employés, entrepreneurs, créatifs, médecins et infirmiers). Présence forte des cultures et natures bretonne et pyrénéenne qui aura un impact ultérieur évident sur mon attachement aux "cultures ethniques". Premier événement marquant: le décès de ma jeune sœur d'un cancer du cerveau à 16 ans devant une autorité médicale visiblement incompétente. Je prends conscience alors de ma chance, de l'importance d'être en bonne santé et de l'irrationalité de la "raison médicale" (étiologie, etc.). Grosse influence sur ma sensibilité ultérieure aux problématiques de santé publique et d'hygiène de vie. De fait, ces prises de conscience m'amènent à l'identification des causes des désastres sanitaires et à l'identification de leurs auteurs et responsables (les multinationales agro-chimiques et la corruption des politiques). Engagement écologique et anti-vivisectionniste. Le reste de mon évolution est la conséquence logique de ces impulsions initiales. Voilà pour les déterministes familiaux.

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