@Annabelbramley

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Je ne comprendrais jamais les gens qui se permettent de juger les faits et gestes des autres. Quel est l’intérêt? J'aimerais vraiment comprendre... Bon vous n'êtes peut-être pas d'accord avec ce que la personne fait, mais tant que ce n'est pas vous, laissez-la faire. Tant que les gens sont heureux et ne font pas de mal aux autres, c'est le principal. De toujours juger, ça va vous ronger plus tard, et vous allez finir seuls, personne ne mérite de finir seul. Il n'est jamais trop tard pour s'occuper uniquement de soi, d'assumer ses erreurs, et de se rattraper. La vie est belle, et vraiment trop courte pour la gâcher ainsi.

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∆ndy.
Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as tu abandonnée ?

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Quand on aime quelqu'un, on a tendance à trop vouloir être parfait. On voit l'autre comme une statue de cire parfaitement taillée que l'on met sur un piédestal, et à partir de ce moment, on est foutu. On est foutu parce qu'inconsciemment, notre confiance s'envole. Nous ne sommes plus sûrs de nous, jusqu'à ne plus réussir à nous affronter du tout. C'est comme si se regarder dans le miroir se résumait à admirer une grande partie de notre échec. Et c'est à cet instant-ci que l'on perd totalement le contrôle. On s'est tellement résolu à être le perdant, à être celui qui aimait tout seul, qu'on en a oublié où puiser notre force. Et nous ne savons plus vraiment qui nous sommes. On tente alors de se retrouver, on se donne tous les moyens pour y parvenir, jusqu'à ce que notre stock de résistance soit épuisé, et qu'on se retrouve sans rien. Mais le plus dur, c'est de réussir à affronter tout ce désastre. Réaliser que nous n'avons plus les cartes en mains, que l'être aimé nous a échappé ; considérer tout le temps que nous avons perdu à nous tester, à devenir cette sorte de statuette espérant ressembler à celle que nous avions en face de nous. Mais c'est trop tard. Celle-ci s'est depuis longtemps brisée, tous comme nos rêves. Cessons de chercher qui nous sommes, de nous fatiguer à courir après ce que l'on ne sera jamais. Parce que s'il y a une chose pire que de ne pas être aimé en retour, c'est bien d'être détesté pour ce que nous ne sommes pas, pour quelqu'un que l'on est devenu à force de se cacher derrière qui nous étions réellement.

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YOUNES ✘
Quinze ans que j'encaisses les blessures au coeur, quinze ans que j'encaisses les larmes, quinze ans que je ravales mes larmes pour ne pas me montrer faible, quinze t'imagines?
Moi aussi j'ai le droit au bonheur non?
Moi aussi j'aimerai savoir ce que s'est d'avoir une vie parfaite, sans soucis. Ca fais quinze ans que j'aides les autres tant bien que mal pour essayer de les rendre heureux alors que moi même dans ma peau ça ne va pas.
Vous imaginez vous? Quinze ans à réconforter des amies, des membres de la famille, des inconnus mêmes, tout ça pourquoi ? Tout ça parce que tu supportes ni la guerre, ni les embrouilles, ni les personnes mal à un point d'en pleurer chaque soir.
Ca fais quinze ans que j'épaules tous ces gens mais en revanche, eux ne m'épaulent pas pour le peu que je demandes.
Ca fais quinze ans, quinze ans que j'encaisses, quinze ans que je pleures, quinze ans que j'ai mal, quinze ans que je cris au secours, quinze ans que je cris de douleur, je vous en pris aidez-moi avant qu'il ne soit trop tard.

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Language: English