pareillement
c’est une bonne nouvelle ? se retrouver ?
actuellement, t’estimes-tu en errance ? ou alors te sens-tu à ta place ?

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je fais aller, les hauts et les bas… bref la vie quoi
depuis le temps, on commence à connaître la chanson, n’est-ce pas ?
la stabilité est possiblement un leurre (?)

ta détresse est palpable
comment vas-tu depuis 3 mois ?

ma tristesse restera à la hauteur de ta grâce :
Infinie
tu me manques

2:10am
il fait nuit, je suis enfin dans mon lit.
je suis épuisé mais je n’ai pas sommeil : dans mes pensées plane le goût amer de la retenue. oui, je n’ai plus envie de lancer mon amour aux orties, et pourtant mon lit est froid et j’aimerais sentir ton corps, brodé de dorure, dans l’antre de mes draps.

je n'erre plus ailleurs que dans le souvenir,
des nuits où l'amour tut un temps la solitude

mon regard las traîne dans le vide,
je ne regarde rien,
je ne vois que ton sourire regretté

je n'ai pas désiré l'aumône aux sentiments
car voué au désamour,
chaque « je t'aime » est un supplice, une parole de pitié,
une parole trahie par ma réalité qu'est celle de mourir dans le silence croissant
de mon seul cœur qui cesse doucement de battre

si, ailleurs simplement

ne le fais pas

je continue mon petit bout de chemin
je ne deviens rien de bien spécial ou d’important
et toi ? qu’est-ce que tu deviens ?
qui étais-tu d’ailleurs même ?