Vague à bonds hymne agit nerfs

Cette question s'apparente à la question "qu'aimes-tu lire ?" puisque lire revient à voyager, donc à être ailleurs. Quand je lis, je ne suis plus là, je suis dans le bouquin, auprès des mots et des idées, et de toutes ces conneries au parfum de vieille page puante et envoûteuse.
Alors je répondrai que j'aime bien lire auprès des poètes comme ce grand Léo Ferré, que voyager en Suède avec Lindqvist le temps d'un roman vampirique m'a fait vibrer, et que le voyage au pays des lasagnes avec l'illustre Garfield est un de mes plus beau souvenir. Je me souviens encore des fragrances tomato-viando-embaumeuses de ce met divin aux reflets d'Italie.
Je vous répondrai que j'apprécie la descente aux Enfers que j'entreprends avec l'aide de Lautréamont qui, de sa main glacée, me guide vers une réponse Ask encore plus débile qu'elle devient trop lyrique.

Ouais j'aime lire, c'est un truc cool que j'ai appris à faire quand j'étais petit et ça m'a réellement pris il n'y a que quelques années. Depuis je rattrape le temps que j'ai laissé couler, en bon Marcel Proust que je suis, je pars à la recherche du temps perdu. Et comme le disait gayment ce cher Dave : "J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swann."

VOILA.

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Tiens, une question intelligente, c'est la fête aujourd'hui.
Dans le premier cas, tu me parles d'avoir une vie faite de combats pour obtenir un nouveau monde. Cependant, tu ne précises pas si à la fin je le vois ou non, ce nouveau monde. Alors ça fait deux nouveaux cas possibles.

PREMIER CAS : se battre, maraver la gueule au monde pour le changer.
A. Si à la fin je vois ce changement se faire.

Dans ce cas je serai fort content d'avoir vu mes actions porter leur fruit et je pourrai goûter à ma propre création tout en savourant la reconnaissance des autres, inch'Allah. Donc c'est double bonus pour moi, je ne suis que réjouissance, j'aime la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour et ferai le don de soi. C'est sans doute la plus belle des options, une quête initiatique qui trouve finalement son sens. Parce que le chemin est souvent plus important que le but en lui-même.

B. Si à la fin je meurs sans voir ce changement.
1) Si le changement se fait mais que je ne le vois pas
Je serai mort donc je n'en penserai plus rien. Cependant, comme dit plus haut, une quête initiatique, c'est beau, en soi, et ça peut être moteur de belles choses et de belles découvertes sur soi.

2)Si le changement ne se fait pas et que je ne le vois pas
Je serai mort donc je n'en penserai plus rien, j'aurai fait tout ça pour rien mais comme on préfère souvent les morts aux vivants je ne souffrirai pas des railleries de ceux qui sont encore en vie et qui ne l'ont pas gâchée à se battre inutilement.

DEUXIÈME CAS : vivre pépère dans le monde dans lequel j'ai envie de vivre

Je passerais mes journées à m'occuper de ma petite personne et pourquoi pas participer au bien d'une communauté à laquelle je me raccrocherai pour ne pas me sentir perdu dans la vacuité abyssale de l'existence. Finalement, je mènerai une vie quasi identique à celle que je mène mais avec des perspective de rêve différentes, et en plus, il y a des chances pour que j'aie encore envie de changer le monde.

Finalement je préfère me battre toute ma vie et voir le changement se faire en partie grâce à moi. Je me ferai ainsi pomper le chibre par tous les glandeurs qui auront attendu que certains portent leurs couilles et leur voix pour se faire entendre et respecter, parmi le peuple.

PAIX ET PROSPÉRITÉ SUR VOTRE MONDE.

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