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tu préfères garder se que tu as sur le cœur ou vider ton cœur à quelqu’un ?

J'aimerais que tu sois là. Que tu reviennes, et que tu me dises quoi faire. Que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que ce n'est rien. Qu'une fois encore, je me fais des films à tout va dans ma tête et que tout ça, ça ne signifie rien. J'aimerais. Mais tu ne peux pas. On ne peut pas reprendre là où tout s'est arrêté, ni lui ni nous. En tout cas, en ce qui me concerne. Lui a cependant tenu à recommencer. Mais maintenant, il y a pire. Il se cache. Il se cache et je découvre tout. Le temps d'une heure, je redeviens cette fille que l'on ne reconnait pas. Cette fille à qui on ne peut rien cacher, à qui on ne peut mentir. Mais tu me caches ces choses que je découvre et plus j'en apprends plus je suis dégoûtée. Dégoûtée c'est le mot, et je crois que c'est ça le plus triste dans cette histoire. Parce que je t'aime d'un amour si profond qu'on ne peut en douter. Parce que je te chéris comme quelqu'un qui n'a jamais connu l'amour avant toi. Parce que chaque chose que j'effectue dans ma si petite vie, dépend de toi. Je suis dégoûtée parce que tu te caches, et cela signifie que tu sais que c'est mal. Tu sais que tu ne dois pas faire ça, mais tu le fais et tu ne dis rien. Notre amour, comme chaque autre amour, repose sur ce qu'on appelle la communication. Mais en m'omettant des choses, tu ne communiques pas. Tu laisse cet espèce d'énorme trou se mettre entre nous. Pourquoi ? J'avoue que cela m'échappe. Mais tu le fais quand même et tu ne t'empêches de rien. Je suis folle, folle de jalousie et toi l'incroyable homme de marbre immaculé de blanc. Tu n'es coupable de rien ? Alors demandes toi pourquoi tu ne me dis rien ? On m'a toujours enseigné et répété : tout se sait. Heureusement ou non, oui tout se sait un jour. Et je crains plus que tout au monde ce jour où tout sortira au grand jour. Ce jour où, tu me perdras certainement. Et peut-être, je dis bien peut-être que tu comprendras tout ce que j'ai fait pour toi, tout ce que je t'ai donné, tout l'amour que j'ai éprouvé pour toi.
La gorge nouée, je me vois retourner en arrière. A ces quelques mois où je perdais la tête et où je n'attendais qu'une chose : que tu me parles.
Aujourd'hui, j'ai décidé d'avancer. Avancer coûte que coûte, me dire que le temps fera les choses, laisser couler, lire et observer, au risque de perdre ce que j'ai de plus précieux : nous.

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Bonsoir

Ce soir, je me suis sentie grosse. Énorme. Une putain d’énorme baleine qui prend de la place partout où elle va. Je me suis sentie mal. Je me sens mal d’avoir du poids en trop. De n’être pas assez maigre pour qu’on me dise «Wow, t’es super belle aujourd’hui.». Je ne sais pas ce qui est le pire entre être un sac d’os ou une baleine. Qui prend le moins de place ? Qui est le plus fort au final ? Et ce n’est certainement pas lorsqu’on est dans l’entre deux que les gens ouvrent leurs gueules pour te dire à quel point t’es cool d’être dans la norme. On t’engueule parce que tu pleures et que t’es blessé par des mots, alors que la seule chose à faire c’est d’apaiser un coeur meurtri. J’ai le coeur qui saigne, mes larmes qui ne coulent plus et je me sens tellement grosse. J’ai d’un coup l’envie de ne plus rien manger, d’arrêter de bouffer quoi que ce soit. Même plus de régime ou de faire attention tout en mangeant varié. J’ai envie d’arrêter de manger. De me retrouver moi, la moi d’il y a trois ans. Celle qui portait du 36 et qui mettait des vêtements moulants fièrement dans la rue. Aujourd’hui ? Je m’habille en noir, j’essaye tant bien que de mal d’enfiler des jeans taille 38 en serrant le ventre et taille 40 en baillant dedans. Je me sens mal dans ma peau. J’ai l’impression de ne plus m’appartenir. Je tente de soulager mes maux en reprenant des activités sportives, en mangeant correctement sans vraiment trop me priver. Mais j’ai l’impression que plus le temps passe, plus ça s’installe. Que ces putains de jeans en 36 que je garde précieusement au fond de mon armoire ne reverront pas le jour. Hier, j’avais envie de croire que d’ici quelques mois, ma taille de guêpe reviendrait comme si elle n’était partie que depuis quelques mois. Et ce soir ? Ce soir je me sens seule, grosse et mes larmes ne coulent plus pour exprimer à quel point j’ai mal.

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Apprends-tu de tes erreurs ?

Je crois que non.
Plus tôt dans ma vie, j’ai eu beaucoup de souffrance, beaucoup de haine, trop d’amour. J’ai souffert comme je n’aurais jamais cru à un si jeune âge. Depuis, je me protège. J’ai l’impression de tout connaître, d’être déjà rodée sur les stratagèmes et autres conneries pour duper les autres. Les autres, mais pas moi. Je le vois lorsque quelqu’un me ment avec une détermination telle que le mensonge est presque imperceptible. Mais je le sens, au plus profond de moi. Je sens cette petite étincelle qui me dit que quelque chose cloche. Mais ça, tu ne le sais pas. Et lorsque je tente de te faire dire des choses, ces choses là que je sais du plus profond de mon âme être vraies, tu nies et tu me fais oublier toute cette peine que j’ai. J’aimerais que tu puisses m’avouer tout ce mal que tu m’as fait lorsque tu lui as parlé, mais tu restes muet. Tu t’effaces, tu souries, tu me dis que tout va bien et que je suis la seule dans ta tête. Mais c’est faux, et je le sais maintenant. Je sais que ça te torturait l’esprit au point de vouloir lui adresser un mot, discrètement. Tu l’as fait discrètement parce que tu savais pertinemment que c’était mal. Mais tu l’as fait, en connaissance de cause. Tu m’as broyée le coeur une fois. Puis plus je lisais plus j’en revenais pas. Comment tu avais osé me regarder droit dans les yeux, et me dire que tu la haïssais du plus profond de ton âme ? Comment tu avais pu me faire croire que tu ne pensais plus à elle ? J’ai ces larmes qui coulent sur mon visage et elles sont inarrêtables. Ces larmes de peine, de haine sont celles que tu as fini par faire couler par ton imprudence et ta naïveté. Lorsque je parlais de nous, c’était une histoire qui ne se finissait pas. Une histoire pleine d’amour, de joie, de sentiments magiques, d’aventures, de voyages, de partages. Aujourd’hui, je crois que notre histoire a une fin. Une fin terrible, celle que je voulais éviter. Celle qui m’empêcherait de croire qu’à nouveau, je me ferai briser le coeur en mille morceaux. Une histoire qui me ferait voir que l’amour peut durer pour toujours et qu’il est possible de vivre heureux. Mais je crois qu’au final, ces histoires là ne sont pas pour moi.

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Tu es ivre combien de fois par semaine ?

L'ivresse qu'est l'amour m'a bercé dans une bulle temporelle. J'ai cru qu'avec l'âge, l'ivresse serait différente. Que les erreurs le seraient aussi. Fatalement, elles ne le sont pas ; les erreurs je veux dire. Elles sont incessantes, frappantes, horribles et tout un tas d'autres choses terrifiantes. Accepter l'amour c'est accepter d'avoir mal. C'est accepter d'avoir mal à un moment ou un autre. Accepter qu'une faille se créera un jour ou l'autre dans cette magnifique bulle. Et peu importe tout ce que l'on se dit sur le fait de donner ou de ne pas assez donner. Cela arrive fatalement. Et bêtement, j'ai cru que ces horribles trahisons n'arrivaient que lorsque l'on était jeunes. Retourner vers son passé, c'est admettre d'être faible. C'est effacer son présent et donner du crédit à une chose qui n'existe plus. Et je crois que c'est ça, le plus dur dans tout ça. C'est de me dire que le présent n'était pas assez beau, pas assez satisfaisant pour que tu t'en contentes. Qu'il a fallut que tu retournes parler à cette fille que tu connaissais il y a de ça plus de trois ans, que tu lui confies ce que tu ressentais, que tu lui dises "je tiendrais toute ma vie à toi". Je crois que c'était ça le plus dur, te lire écrire à quel point elle sera toujours dans ton cœur. J'aimerais redevenir ivre comme aux premiers jours. Ces jours où tu ne regardais que moi et où tu étais comblé. J'aimerais ne plus douter de toi, de moi, de nous.

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Comment vois tu ton avenir ?

D'ici deux semaines, je vais enfin tout dire. Me livrer, parler, raconter mes terribles épreuves. Deux semaines, c'est si long mais si près. J'ai peur, je suis excitée, je tremble, je souris. Tout se mélange à nouveau. J'aimerai pouvoir être libérée de tout ce chagrin, de toute cette haine qui m'a envahie pendant des siècles. Je vais parler, je suis prête j'en suis sûre. Il faut que je pardonne, que j'avance, que je grandisse encore, que je comprenne, que je me comprenne. J'ai besoin de réapprendre à aimer, à donner, à accepter surtout. Je voudrais apaiser ces maux qui sont devenus bien trop forts pour moi. Je suis prête à tout dire et à avancer enfin.

comment ça va ?

Aujourd'hui tu es revenu. Bizarrement, j'ai attendu ce jour pendant très longtemps et cette fois-ci, c'est aujourd'hui. Aujourd'hui que tu reviens pour me dire je ne sais quoi. Pour me blesser à nouveau, m'atteindre, me faire sourire bêtement, me rappeler que tu es bien là. Que finalement, tu n'es jamais totalement parti. J'ai eu beaucoup de peine, c'est vrai. Et j'y pense à chacun de mes chagrins. Je pense à ce jour où tu m'as vulgairement quitté. Mais le temps n'efface pas les blessures, elles sont toujours là. Enfouies mais toujours terriblement là. Alors j'écris ma peine de savoir que tu es de retour. Tu sais, j'ai toujours cru que le jour où tu reviendrais serait un des plus beaux de ma vie. Aujourd'hui, je ne sais plus. A vrai dire, beaucoup d'émotions se chamboulent dans ma tête, j'ai profondément envie de te raconter tout ce que tu as raté, revivre à nouveau cette osmose incroyable que j'avais avec toi. Repartir dans cette folle aventure qu'était notre vie, notre histoire tout simplement. Mais la peur me paralyse. La peur d'être déçue en premier lieu, puis celle de gâcher tout ce que j'ai à présent construit. J'ai le coeur qui balance à nouveau, je ne sais plus trop qui je suis ni qui je voudrais être. A nouveau, ce sentiment terrible de ne plus être et d'attendre d'être la victime d'un temps qui n'est plus. Je voudrais tant que tu sois là, puis que tu ne le sois plus.

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Qu'as-tu appris aujourd'hui ?

J’ai appris à croire en mon instinct aujourd’hui. Ce soir, je crois que j’ai le coeur en miettes. Je n’arrive plus à déduire le vrai du faux, à entendre raison et à croire en toi. J’ai le coeur en miettes. Plus les jours passent, plus j’y repense. Je repense d’abord à notre amour fougueux, à notre passion l’un pour l’autre, à nos regards, nos sourires, nos joies, nos peines. Puis je finis par revoir ces images terrifiantes d’un homme que je ne reconnais plus. D’un homme fougueux lui aussi, d’un homme qui ne m’aime plus. Tout du moins, d’un homme qui n’est pas satisfait. Et j’ai terriblement mal au coeur. Mon coeur s’effondre rien que d’y penser, il s’écrase doucement et craque de plus en plus. Je ne réalise pas, les larmes coulent sur mon visage abîmé et elles n’ont pas de sens. Elles s’arrêtent et reprennent leurs vies à une vitesse affolante. Comment soigner cette douleur si affreuse de ne plus te suffire ? Comment combattre cette phase désastreuse ? Comment te regarder, te croire et t’écouter après m’avoir menti sur ce qui m’était le plus précieux : tes mots. J’ai mal à l’heure où j’écris et je crois que c’est une douleur qui ne s’effacera jamais. Je manque cruellement de confiance en moi, d’amour et de joie, j’avais enfin trouvé ça en quelqu’un et voilà qu’on me l’enlève sans aucune raison.
Tu n’es pas belle, il y a mieux, je ne t’aime pas.

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Quelles sont les personnes qui tiennent à toi et celles à qui tu tiens?

Bizarrement, c’est dur. J’ai toujours été très claire à ce sujet et je n’ai jamais changé d’avis. Toujours pas à l’heure actuelle. Mais c’est bizarrement dur. Dur de dire définitivement au revoir, je veux dire de casser tous les espoirs que ça s’arrange un jour, de dire «Non, c’est fini.» officiellement. Ça fait des mois que j’écris et réécrit cette lettre et elle s’étend de plus en plus. J’efface, j’écris et je recommence. Je mets des espaces, je fais des alinéas et des paragraphes mais ça ne va toujours pas. Parfois, je suis brutale. J’ai envie de cracher mon venin et d’aller mieux définitivement. Puis je me relis et je me dis que c’est déjà assez dur de lire qu’on est forcé de dire au revoir. De n’avoir aucun autre choix possible, on accepte dans tous les cas. Je retarde la date de cet envoi, je retarde ces adieux inconsciemment mais il faut que je les fasse. Il faut que j’arrête de le faire souffrir, d’agir sans penser au lendemain, d’agir comme lui tout compte fait. Faut que je lui dise tout ce que j’ai ressenti et ressens à l’heure actuelle pour ne rien regretter. Quite à blesser il faut le dire, sinon je risque de déborder à nouveau à un moment où un autre. Faut que je me concentre, et que je te dise adieux.

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Aujourd’hui c’est difficile plus que tout. J’aspire entre mal-être et tristesse. J’échoue encore et encore, et j’essuie échec sur échec. Je n’arrive pas à me relever, pas cette fois. Trop de tristesse, trop de non-dits, je m’avoue vaincue aujourd’hui. L’impression que plus rien n’a de sens. Pourquoi je suis là, dans cette pénombre et dans ce froid glacial. Comment je suis arrivée là ?
Pourquoi est-ce qu’aujourd’hui rien ne va ? Pourquoi je me sens si seule ? Triste et peinée. Je me sens incomprise, avec cette impression que jamais personne ne comprendra. Puis, je me souviens qu’un jour quelqu’un l’avait fait : il m’avait comprise. Ça me réchauffe le coeur d’y penser, puis il finit par se noircir et la tristesse reprend sa place initiale. Ce soir, je me sens vide. Je n’ai envie de rien ni de personne, je n’ai pas envie de me goinfrer ni de regarder une série. J’ai juste envie d’être livide, fixer le plafond et ne rien faire d’autre que d’attendre. Attendre que cette affreuse journée se termine. Parce que mon coeur saigne à nouveau, comme avant.

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Comment as-tu vécu / vis-tu ton adolescence ?

Je savais qu'un jour ou l'autre, tu reviendrais. C'était une histoire tellement forte tous les deux. On s'est aimés passionnément et quittés brusquement. Je retrouvais en toi, toutes les bonnes choses qui se cachaient à l'intérieur de moi. Mon coeur brûlait à chacun de tes coups, à chaque erreur. J'étais éperdument amoureuse de toi, et rien ne pouvait changer ça. On s'est aimés si fort que l'inconnu nous attirait. J'aimais tes mains, ton sourire, tes yeux verts et ton amour que tu me portais. On était si jeunes, si insouciants, et si cons. Qui aurait pu croire qu'une rencontre lambda aurait pu changer nos vies. Tu as été très important, pendant plusieurs années. Je ne pourrais jamais nier cet amour fougueux, toxique, magique qui nous a lié pendant une éternité. Chaque fois qu'on s'éloignait, on finissait toujours par se retrouver. Mais un jour, tout s'est arrêté. L'entrée dans un nouveau monde, des nouvelles rencontres, la peur de faire confiance : tant de choses nous séparaient à nouveau, plus intensément. On ne s'est jamais retrouvés depuis. Tu revenais mais sans réelles convictions, et puis moi j'évitais. On se ressemblait beaucoup tous les deux, on avait eu un passé compliqué ; une famille brisée ; des maux envahissants. On se comprenait si bien. Pourtant, tu as su me briser le coeur et tu as tout gâché. Nos chemins devaient forcément se séparer à un moment ou à un autre, peut-être qu'un jour ils se retrouveront. Qui sait. Mais pas maintenant, pas après tout ce que j'ai construis. Ma vie est si compliqué maintenant, si tu savais. Elle a complètement changé, et j'aimerais pouvoir te le dire. Te raconter comment, en trois ans, des milliards de choses se passent. J'aimerai te montrer des photos de mon petit monstre, pour que tu vois à quel point elle me ressemble. J'aimerai te raconter comment j'ai été trahi par mes amis et comment je m'en suis sortie. J'aimerais te dire ce que j'ai vécu et me sentir à nouveau comprise. Mais ce n'est pas possible, trop de choses rentrent en compte. Trop de choses se briseraient. Je ne peux plus jouer, plus maintenant. Tu me manques et tu me manqueras toujours. Je penserai toujours à toi lorsque j'écouterai nos musiques, quand j'irai là-bas, quand je fumerai des Lucky Strike ou quand je me plongerai dans mes vieux dessins.
Peut-être à jamais,
Ou à demain.

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Peut-être que tu pourrais nous dire une chose sur toi qu’il est impossible de deviner?

J'ai décidé de t'écrire aujourd'hui, et surtout maintenant, car tu ne prends plus la peine de m'appeler.
Je t'ai toujours vu, enfin depuis quelques années, comme quelqu'un d'incroyable. Quelqu'un qui n'a vécu que des choses difficiles, malheureuses. Mais aussi comme quelqu'un qui ne méritait pas ce qu'il lui arrivait. Tu as toujours su donner comme il se doit. Si quelqu'un était dans le besoin, tu accourais et tu la sauvais. J'ai toujours su, grâce à cela et tes nombreuses qualités, que je pourrais compter sur toi.
Mais, il y a de cela plus de deux semaines, tu m'as trahie pour la première fois. La trahison des autres à vrai dire j'arrive à les oublier, mais pas toi. Je n'aurais jamais imaginé une seconde que tu puisses la choisir plutôt que moi. Je n'ai jamais su apprendre à appréhender cette douleur, si puissante, si douloureuse. Dieu sait que j'ai mal à l'heure où je t'écris. Etre loin de moi a été la chose la plus stupide que tu aies pu faire. Cette distance insurmontable nous a brisé plus d'une fois. Et moi qui te voyait chaque week-end, je n'avais le droit qu'à une à deux fois par an. Tu te rends compte du mal que tu me fais ? Je t'ai demandé de faire un choix, un choix conséquent. Et honnêtement, j'ai eu du mal à le prononcer par peur d'être surprise par ta réponse. J'avais raison, tu la choisie.
Nous qui étions si proches, nous nous retrouvons à des milliers de kilomètres. J'ai l'impression d'être séparée de la meilleure partie de moi-même. D'être terrifiée par un avenir incertain, une courte vie, par le temps et par la peur de te perdre.

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Avant, je pensais qu'a ce stade de ma vie, je

Ne rêverais plus de toi. Je ne pensais pas qu’un jour, je me réveillerais en sursaut parce que j’étais terrifiée de t’imaginer dans mes rêves. Ça fait des années qu’on s’ignore, qu’on joue les inconnus, alors qu’à un moment de notre vie on était nos seules raisons de vivre ; notre joie.
J’arrive pas à croire que ça se reproduit, de me dire que j’ai voulu pendant une seconde reprendre contact. T’appeler et te demander comment tu vas, espérer que tu as grandis, que tu es devenu responsable et que ça fait bien longtemps que tu es passé à autre chose. Nous remémorer tous nos moments, nos souvenirs effacés. Se revoir et se dire qu’on compte, l’un pour l’autre. Se dire qu’on était jeunes et cons et qu’on ne peut pas briser ce qui nous a réuni.
Mais je crois que ce n’était qu’un rêve. Un soupçon d’espoir dans ce malheur qui nous a consumé. J’espère que tu vas bien, et que tu es heureux parce que c’est tout ce qui compte.

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Est-il plus facile de pardonner ou d'oublier ?

Je ne pense pas que j’arriverai un jour à oublier. Oublier toute cette souffrance, cette haine qui m’a envahie malgré moi. Je me répète mais, elle a essayé de revenir tellement de fois. Et je crois que, même quand je me sentais prête. Tu sais, prête à sauter le grand pas et à essayer de passer à autre chose, de mettre de côté la peine et la colère : ça a été foireux. Je veux dire par là que, j’ai essayé de pardonner. J’ai essayé de ne pas, ne plus, être rancunière. D’être «grande et mature», comme tu me l’avais conseillé. Mais honnêtement en te regardant, et cela n’était pas arrivé depuis des siècles, je n’ai reconnu personne. Je n’arrivais plus à lire en toi, tu semblais... différent. Et j’avais beau me donner toutes les bonnes raisons pour faire comme si tout reprenait son cours, je m’étais bêtement attachée à ma vie de solitaire. Et, je t’ai trouvé de trop. Alors qu’avant, tu étais mon tout. T’étais le pilier qui devait me faire avancer. Et puis, tu es parti et j’ai dû faire avec. Ça m’a appris tellement de choses, j’ai tellement grandis grâce à cet abandon, presque grâce à toi. Dieu sait que j’ai eu peur lorsque nos chemins se sont recroisés... et si, je perdais cette haine ? Ma si belle colère, comment faire sans elle ? Jamais. Alors, même avec toute la volonté du monde j’aurais pu te pardonner ou en tout cas essayer d’oublier. Mais je crois qu’aucun n’aurait voulu marcher. Pardonner ou oublier, à quoi bon ? À partir du moment où l’on se brise, cette fissure aura beau avoir toutes les réparations nécessaires, ça ne disparaîtra pas.

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Parfois, je rêve de toi. J’ai l’impression de ressortir des souvenirs de cette époque, d’y mêler le présent et je culpabilise. Je culpabilise que tu sois encore là après tant de temps, après t’avoir jeté la pierre me retombe enfin dessus. Je me sens soudainement idiote de t’avoir demandé de partir parce que la distance ferait qu’on ne s’aimerait plus. De t’avoir vu pleurer et me demander de réfléchir, de bien réfléchir. Et j’ai foncé tête baissée comme si, on se retrouverait un jour. Et depuis ? Je rame. J’ai essayé d’avancer et de passer à autre chose, puis t’es revenu hanter ma tête. Ensuite tu as disparu et là, depuis peu tu es à nouveau là. Je me demande comment tu as pu revenir encore. Ça a tellement toujours été le chat et la souris : l’un t’aime, l’autre t’ignore. Tu t’imagines des retrouvailles dignes des plus grands, et puis tu repenses à avant. Est-ce que cette fois-ci, ça suffira ? Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Parfois, je rêve de toi. Je te vois sourire, me prendre dans tes bras et me câliner jusqu’à la fin. Puis, mon réveil sonne et je me demande pourquoi tu es subitement revenu.

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J’ai mal. Encore et encore. C’est cette chose qui revient, les bras ballant. Cette horrible chose qui me serre la gorge aussi fort qu’un grand homme. Je n’arrive plus à respirer ni à penser. Mes larmes coulent à flot sur mon visage bouffie et j’ai mal. J’ai tous ces mots qui apparaissent continuellement dans mon esprit, ces mots ravageurs qui s’imprègnent sur mon corps.
Je suis nulle. Je suis nulle. Je suis nulle.
Putain de merde ce que ça fait mal de respirer. D’essayer d’oublier et d’avancer. J’essaye d’effacer pour la énième fois ces maux, mais je n’y parviens pas. Il semblerait qu’ils commençaient déjà à s’inscrire à l’encre indélébile, l’autre jour lorsqu’il m’a encore abattue avec ces pierres qui servent de mots.
J’ai du mal à respirer. Ma gorge se serre de plus en plus. Ça y est, plus aucun mot ne peut sortir de ma bouche. Je suis pétrifiée, abasourdie, abandonnée. Sans mot.
Je n’arrive plus à sentir cet air dans ma gorge qui filait vite, avant. J’entends encore au loin ses mots qui volent, volent autour de moi. Ceux qui m’incriminent, qui me blessent infiniment. Ils s’attachent aux parois de mon âme, s’en imprègnent et s’y mêlent.
J’aime t’aimer, comme je n’ai jamais su aimer personne. Mais qu’est-ce que j’ai mal d’aimer aussi fort, aussi passionnément.

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Quelqu'un te manque spécialement ?

J’ai besoin de cet amour fougueux qui m’a tout de suite plu chez toi. Tu sais, lors de cette nuit d’été où rien ni personne ne savait à quel point nous serions liés d’ici peu. J’ai nécessairement besoin d’une dose de cette chose que tu me donnais si souvent, cet incroyable souffle de bonheur, ce rythme de coeur. En un seul regard, j’étais paralysée et pleine de joie et d’amour. Je ressentais tout en même temps et je finissais par déborder tellement l’amour m’envahissait de plus en plus. J’aimais plus que tout ces instants, presque plus que toi qui me les faisait vivre. Je nous vois encore rire aux éclats en voiture, sur le chemin de l’aventure. Ou encore dans les champs, à écouter de la musique avec ces magnifiques soirs de pleine lune. J’ai besoin de ce retour là, de me donner des pistes et comprendre où j’ai bien pu merder. Maintenant, je t’entends hurler de tristesse. C’est presque comme si, ça se lisait sur ton magnifique visage. Et mon dieu que j’ai peur, j’ai peur comme si j’avais une arme sur la tempe et que j’allais subitement mourir. J’arriverai jamais à me passer de toi et je voudrais éternellement être tienne. Si seulement tu savais à quel point tu me manques.

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As-tu peur de l'avenir?

leamanonlucie’s Profile PhotoLéa Manon Lucie
J'ai eu peur de l'avenir, un jour lorsque j'ai appris que c'était fini entre lui et moi. Je me suis dis :"et puis à bon un avenir sans toi ?" A quoi bon un avenir sans la personne pour qui on a tout voué, pour qui notre cœur battait si fort ? Lorsque tout s'écroule, c'est là le pire. On se demande ce qu'on fait encore là, à attendre constamment son retour. Je ne savais pas ce soir là, que c'était définitivement terminé. C'était une histoire sans fin, accablée d'arrêts interminables et d'amour. Une histoire dont personne ne voyait la fin. On ne savait pas quand est-ce que ça allait arriver, on l'ignorait quand c'est arrivé. Nous étions juste fatigués, épuisés par ce chemin interminable vers la quête du bonheur, mais rien n'indiquait que c'était fini.
Habituellement, après quelques jours voire quelques semaines ça recommençait. On attendait inlassablement l'autre, ses maux, son soutient, sa joie, son amour. Tout reprenait son cours, et des mois après on recommençait comme une routine, un rituel. Et cette fois-ci, rien n'est arrivé. Nous nous sommes juste étouffés dans un silence de plomb, dans une pièce sombre où autrefois la lumière jaillissait. Qu'est-ce que l'on peut devenir sans sa raison d'être ? Comment penser et construire un avenir sans ? J'ai eu peur de l'avenir pendant un temps interminable, conséquent. Et je me suis demandé ce que je deviendrais, et puis c'est passé. Ça a finit par passer. Aujourd'hui je n'ai plus peur, j'ai ma véritable raison d'exister, d'aimer chaque jour, d'avoir un avenir presque tracé avec la personne que j'aime. Mais, rien n'a plus jamais été comme avant.

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Tu as peur de qui ?

Je n'ai peur de personne, si ce n'est moi. Mais, ce qui m'effraie le plus c'est ton passé. Ce passé si terrible, qui ne t'a pas construit mais qui t'a complété, avec qui tu as eu du temps. Un passé fructueux, frère de mensonges. Un passé que nous avons en commun, et j'ai cru que c'était une chance et qu'on se comprendrait mieux. Mais bon sang, non. Ton passé à toi me hante, bien plus que le mien. Il se manifeste bien trop souvent et trop violemment. C'est horrible la manière dont il revient me casser la gueule à pleine dent, il me prend et m'écrase encore et encore jusqu'à qu'il voit que ma fin est proche et puis il s'en va en me laissant pour morte. J'aimerai ne plus voir ces prénoms, ces femmes, ces photos, ces messages. Mais ça hante, et je crois que je suis condamnée à les voir encore jusqu'à la fin de ma triste vie.

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Voudrais-tu me tenir compagnie?

Je sais que t'es là, quelque part. Je te sens roder, respirer mon odeur et me regarder. Je te vois moi aussi, et je sais que t'es là. Je ne te laisserai pas, pas encore, pas cette fois. Ça fait un beau milliers de fois que tu fais ça, je sais comment tu fonctionnes. T'as dû essayer de me contacter, de me regarder sur les réseaux. Sans réponse, pas vrai ? J'ai tiré un trait sur notre passé, notre vie et notre avenir. Rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis à propos de toi, de nous. Je t'ai donné, plus que tu ne le devais. Je t'ai aimé, plus que je n'aurais dû. Et je t'ai laissé revenir trop de fois, une fois de trop et t'y as cru. J'ai voulu, puis je me suis résignée. A quoi bon aimer pour en mourir ? A quoi bon donner pour finir vide ? J'ai jamais voulu de tout ça, j'étais juste naive et amoureuse et je t'ai tout donné. J'ai une vie maintenant. Plus saine, plus stable, et je sais que l'homme avec qui je suis m'aime. Il m'aime plus que tout et il me rend tellement tellement heureuse tu sais. Comme tu n'as jamais réussi à le faire. Alors restes loin, et restes-y. Je ne veux te voir ni entendre ton souffle, vas t'en.

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est-ce que le mal est vraiment aussi attirant?

Je l'ai enfin compris. Le mal est vraiment attirant. J'ai été aimantée, pendant plus de cinq années de ma vie. Deux piliers, qui m'ont certes permis d'avancer dans ce que le destin avait fait de ma vie, mais deux piliers instables. Je l'ai su que très tardivement malheureusement, j'ai eu le temps d'être prise, manipulée, tournée dans tous les sens et à toutes les sauces. J'ai été détruite, pendant longtemps sans le savoir et chaque jours je recevais un coup dans le dos. J'ai fermé les yeux, bouché mes oreilles en abandonnant la personne que je devais être. J'ai été guidée, mais du mauvais sens. J'ai suivi les directives, j'ai écouté attentivement ces deux piliers sans rien entendre d'autre qu'eux. J'ai été obéissante tout en croyant que j'étais rebelle. Et je crois que c'est ça le pire, j'ai cru avoir rompu la fille calme et sereine que j'étais : c'était faux. Elle était enfouie parmi les débris, la peine, la haine accumulée par les malheurs. Je croyais être invincible, sans aucune atteinte, d'une force incroyable et sans aucun tabou. Et lorsque, il y a peu de temps, ces eux piliers se sont écroulés: j'ai compris. Après cinq ans de captivité, j'ai enfin compris. J'ai compris que c'était eux, il venait de là mon malheur, ma haine, ma rage de vie. Chaque jour, je les avait près de moi et chaque jour : l'un après l'autre, était insurmontable. La dépression, les pleurs, la peur, la haine, l'amour fou, la joie intense puis une énorme tristesse. J'étais devenu le punching-ball dont ils avaient besoin. J'ai pu me délivrer, avec épuisement et peur. La peur me hantera toute ma vie je suppose, ça ne peut pas disparaître avec tout ce que j'ai vécu : ça ne le peut plus. Mais tant pis, je vivrais avec et j'en serai plus forte, plus préventive, plus attentive et plus méfiante. Et pourtant, je n'ai plus peur d'eux : c'est eux qui sont effrayés. Comment j'ai pu m'en sortir ? Comment j'ai pu leur échapper aussi vite qu'ils ont pu m'avoir ?

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Qu'est ce que tu fais?

Je réfléchis de plus en plus à la personne que je veux être, à l'être que je veux décrire et représenter aux yeux du monde. Plus le temps passe, plus je m'organise, je grandis, j'agis différemment d'il y a un an déjà. Mes pensées évoluent, se mélangent les une entre les autres. J'ai appris beaucoup ces derniers temps, beaucoup de moi et de la vie. C'est en vivant les choses qu'on les rectifie et qu'on les change en un meilleur pour soi. La drogue, les influences, les études, les amis, le monde... j'ai été bouleversé. Mes sentiments se sont mélangés et j'ai été trahis par moi-même. Je me suis recentrée sur moi-même, mes bases, mes amis proches, mon univers. J'ai finis par garder, jeter, rencontrer des personnes. Ma vie est pour le moment close, du moins stable pour un temps assez indéfini. J'essaye d'être claire, raisonnée, organisée et d'aimer le plus possible. Ne plus cracher ma haine, ne plus faire l'enfant comme je l'ai fait pendant un sacré nombre d'années. Réclamer, hurler, crier, pleurer sans raison et surtout vomir une haine qui ne m'appartenait plus. J'ai construis un nouveau mur après celui que j'avais précédemment détruit, ce mur moisi et froid. Un mur mal aménagé, penchant et instable. J'ai construis un mur fleurit, avec de l'amour à en déborder, une stabilité, une organisation presque acceptable et des gens pour m'aider à aller toujours plus loin de ce que je souhaite. J'espère ne plus être comme avant, j'essaye de ne plus penser à ce que j'étais mais plutôt à ce que je serai.

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Comment as-tu démarré ta journée?"

Nous ne sommes qu'à la moitié de l'été et, j'ai mal au coeur. J'ai mal au coeur comme si, on m'enlevait une partie de moi. Jusqu'ici, j'ai rencontré beaucoup d'hommes, et en tous genres : qu'ils soient des amis, des proches ou plus. J'ai toujours cru avoir trouvé, il y a cela quelques années, l'homme qui m'avait le plus comprise. Celui qui avait fait chaviré mon être et mon coeur comme personne n'aurait pu le faire ni ne pourrait le faire. Je l'ai aimé comme je n'aurais jamais cru pouvoir aimé et j'ai donné tout ce qu'il m'étais possible de donner. J'ai aimé cette personne, du plus profond de mon âme pendant une éternité. Et j'ai cru ne jamais pouvoir retrouver cette amour si fort, si intense et incroyablement terrifiant. Mais depuis quelques temps, mon coeur rebalance. Il bat comme il battait à l'époque incroyable de ma vie, mais il bat encore plus fort cette fois-ci. Cette fois, c'est différent. Mon souffle semble plus clair, plus doux et ce sourire qui tendait à une crampe me revient. Il revient plus fort, plus sincère qu'il ne l'était. J'ai cette envie de plaire, de donner toute mon âme pour le faire sourire. J'ai envie de le rendre unique, de lui prouver qu'un homme aussi extraordinaire mérite tout un bonheur.
Cette fois-ci, je n'ai plus peur d'aimer.

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Que ferais-tu si tu trouvais un bijou précieux?

J'ai appris au fil de ma courte existence que les choses que l'on désirait ne nous appartiendrait pas forcément présentement ou même dans un futur lointain. C'est au contraire en les désirant le plus que l'on peut qu'elles nous échappent fatalement.
J'ai désiré, comme nombreuses femmes dans ce bas monde. J'ai désiré un homme hors du commun, pendant des années et cela malgré moi. Alors qu'il était sous mon nez. J'ai désiré cet homme, si touché et blessé était-il. Son coeur brisé l'est encore. Et le mien aussi. C'est un combat beaucoup trop difficile. Difficile quand l'autre te prend, puis te rejtte. T'aimes et te hais de toutes ses forces, et cela sans raisons. C'est difficile de se faire trahir puis d'aimer ensuite à nouveau, comme avant. Homme frêle, impénétrable et si froid. Et après de douteuses batailles, j'ai lâché les armes. Encore, et toujours. Car la haine m'a pris ce que j'avais de plus précieux, lui. Je me sens nulle, si nulle d'avoir abandonné. Mais lorsque je l'ai recroisé, près de cette bouche de métro bondée, j'ai vu ce regard vide de sens. Cette peine nageant dans cet amour si fragile qui nous entourait.

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T’aimes prendre des risques?

Cette fois-ci, j'ai voulu faire les choses bien. J'ai voulu que celui qui partage ma vie n'y voit aucun malheurs. Qu'il n'ait pas pitié, peur ou recule face à moi. Parce que les vies compliquées ça bloque des gens, ça les atteint et personne n'aime ça. Puis, en tant qu'acteur de ma propre vie ça n'a jamais été simple de s'ouvrir comme tel. Je veux dire par là que c'est une faiblesse. Cette vie est une faiblesse si incroyable qu'elle détruit tout sur son passage. Personne n'aime être faible, personne n'aimerai l'être. Je fais partie de cette minorité de personnes qui préfère tout conserver, et n'inclure personne dans son propre lot. C'est insupportable d'être constamment dans le malheur, de se plaindre et de n'avoir rien à redire que :"je suis désolé." Certains dans la confidence le disent, d'autres non. On se le dit personnellement parfois, pour se remonter le moral. On se dit à quel point on est désolé d'en être arrivé à là. On se demande pourquoi puis on oublie et on repense à ce qui nous arrive. J'ai voulu effacer, rien qu'une fois, ma vie.

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pourquoi ceux qui veulent l’amour obtiennent des larmes?

J'avais seulement 17 ans et, j'avais l'intime impression d'avoir tout vécu. Une vie de merde, entourée de problèmes de merde et sans personne. J'ai eu une enfance compliquée, pas du genre à être tapé et à avoir des ecchymoses pleins les bras. J'étais frappée de l'intérieur, chaque secondes un peu plus. Je me bourrais aux problèmes, parce que ma vie n'était que ça à partir de mes 6 ans quand mon monde s'est écroulé. J'ai cru bien faire. Ouais, j'ai cru bien faire de me renfermer et de cracher ma haine sur les trottoirs à tout va parce que ma vie ne me convenait pas. Je savais et je sais que la vie de certains est compliquée, bien plus que la mienne. Dosée de médicaments, sans lieux où vivre et sans pilier réel. Moi j'avais tout ça. Mais ma vie familiale est devenue un enfer rapidement, trop rapidement. Elle a sombré au fil du temps, et plus la vie avançait plus ça allait mal. Aujourd'hui, tout tombe en ruine. Je n'ai plus d'attaches, j'ai finis en larmes et je ne sais même pas expliquer le moindre morceau de tout ce qu'il m'arrive. J'ai fini à bout, à bout de forces de m'être battue, tout ce temps. A bout de forces d'avoir donné, tant donné que je me retrouve nue et faible moi qui était si forte. A bout de forces d'avoir vécu une vie si misérable alors que j'aurais rêvé m'ennuyer comme un rat mort le temps de toute une vie. Je me suis battue, pendant plus de 19 ans, 19 ans où chaque jour est un combat contre les malheurs du monde. 19 années qui m'ont bâtie, moi et moi seule dans un malheur continuel, malheur qui me suivra jusqu'à la fin.

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