-
"- Dans combien de temps ce bip affreux va t-il cessé ? Il résonne dans ma tête et je ne comprends pas très bien pourquoi mais j'ai comme le pressentiment qu'il est annonciateur de mauvaises nouvelles. Il bourdonne à mes oreilles et n'en dément pas, son message est clair : quelque chose cloche. Alex' ? Hey Alex' tu es floue, tu trembles et... serait ce des rivières qui coulent de tes beaux yeux sombres ? Ma poitrine brûle, une gerbe de flammes bleues surgit et je ne les contrôlent plus Alex' écartent toi ! Tu es touchée ; ta peau est carbonisée, une odeur de sang brûlé flotte dans l'air, tes cendres s'envolent avec le vent bientôt il ne reste plus rien de toi que ton souvenir. Cette ambiance est malsaine, sortez moi de là ! Te voir ainsi me révolte : une sorte de résignation mêlée à de la tristesse brille dans le fond de ta pupille dilatée, clos t'es yeux et ferme le robinet de tes larmes. Je suis épuisée, encore est toujours ce même bip incessant, entêtant, affolant, répugnant. Dis moi, quand est ce que ma torture prends fin, quand est ce que ce bip s'arrête ?
- Eh bien quand je mourrais je dirais. Ce bip dont tu parles doit venir de l'électrocardiogramme, vraiment je suis désolée de t'infliger tout ça.
- Ca.. cardio.. quoi ? Les murs blancs, l'odeur aseptisé, ces foutus zombies affables avec leurs yeux révulsés qui me fixe en déambulant lentement dans les couloirs la grisaille de leurs peaux luisant sous un néon agressif, je...non...pas encore...tu... nous... nous sommes de retour à l'hôpital ?
- Oui Red, tu n'as qu'un mot à dire et tout cesse : le bruit, l'éclairage, les regards de zombies amorphes. Un seul mot et tout sera fini je te l'ai dit.
- Non. J'écouterai ce bip affreux, je soutiendrais leurs regards vides, j'habituerais mes yeux aux néons et je reviendrai, tout les jours s'il le faut mais toi ! Toi tu vas guérir et me revenir."
- Eh bien quand je mourrais je dirais. Ce bip dont tu parles doit venir de l'électrocardiogramme, vraiment je suis désolée de t'infliger tout ça.
- Ca.. cardio.. quoi ? Les murs blancs, l'odeur aseptisé, ces foutus zombies affables avec leurs yeux révulsés qui me fixe en déambulant lentement dans les couloirs la grisaille de leurs peaux luisant sous un néon agressif, je...non...pas encore...tu... nous... nous sommes de retour à l'hôpital ?
- Oui Red, tu n'as qu'un mot à dire et tout cesse : le bruit, l'éclairage, les regards de zombies amorphes. Un seul mot et tout sera fini je te l'ai dit.
- Non. J'écouterai ce bip affreux, je soutiendrais leurs regards vides, j'habituerais mes yeux aux néons et je reviendrai, tout les jours s'il le faut mais toi ! Toi tu vas guérir et me revenir."