L'éternel éphémère

S'il y a bien trois "gâteaux" que je déteste ce sont les oreos, les kinder bueno et les mars, il le paraît donc évident de répondre Kit Kat.
Je suis plus jupe même si j'en ai aucune.
Je préfère le soir, donc je préfère la nuit au jour (j'trouve ça logique)
Tout dépend avec qui je suis mais j'ai souvent envie qu'on me foute la paix, une fois que je suis seule je veux être avec une ou deux personnes en particulier.
Je ne peux pas choisir entre filles et garçons, tout dépend du caractère et de la personnalité de la personne.
Je change souvent d'avis mais ce soir je vais te dire jus de fruits.
Je préfère les frites, j'en mange moins souvent que les pâtes.
Je vais faire ma chieuse et répondre chocolat chaud (j'aime aussi la tisane mais uniquement aux fruits rouges -nooooon j'suis pas du tout difficile) ^^
J'ai une légère préférence pour l'hiver.

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Il y a une fille.
J'la connais pas beaucoup, mais j'la voyais quasiment tout les jours.
Elle était toute mignonne mais j'savais qu'elle allait mal.
J'voulais lui parler, lui dire que si elle avait un problème elle pouvait m'en parler.
Mais on était jamais seules, et j'étais trop timide.
Vous savez, elle allait vraiment mal.
Tellement mal qu'on l'emmena à l'hôpital.
Maintenant je culpabilise, j'aurais dû lui parler.
J'pense beaucoup à elle.
J'me souviens d'un jeudi après midi, j'étais en cours de français.
Je venais, une fois de plus, de m'en prendre plein la gueule.
J'broyais du noir.
J'écoutais pas ce que racontait la prof.
D'façon j'men foutais.
Je repensais à ce qu'on m'avait dit, et la p'tite voix qui habite dans ma tête me faisait la morale et faisait tout pour que je m'effondre.
J'ai relevé la tête et j'ai vu le regard de la fille posé sur moi.
Elle m'a sourit, j'lui ai souris à mon tour.
On restées comme ça une dizaine de secondes, puis elle a détourné le regard.
Depuis j'arrête pas de repenser à ce sourire.
Il était si beau. J'ai envie d'le revoir, encore et encore.
Malheureusement, il a disparu. J'lai plus jamais revu et j'ignore si j'aurais la chance de le revoir un jour.

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Ewen,
Je ne sais pas si tu partagera mon avis, et, je pense que tu sera en colère, mais, li attentivement cette lettre.
Essaye de comprendre ce que je ressens.
On a entamé une relation à longue distance en se répétant encore et encore que "l'amour est plus fort que tout"
Ne doute pas de mon amour pour toi s'il te plaît.
Je t'aime.
Je t'aime, mais ce n'est plus comme avant.
Cela fait plusieurs mois que je dois t'écrire cette lettre, ne m'en veux pas mais je n'en avais pas le courage.
On s'est vu huit fois.
Huit journées incroyables, magiques et magnifiques.
Je comptais les jours, les heures et les minutes qui me séparaient de toi.
Huit matins j'ai sauté de mon lit avec une excitation plus grande que la veille.
Huit fois j'ai attendu ton train avec l'impatience d'un enfant attendant d'ouvrir ses cadeaux le matin de Noël.
Huit fois nos lèvres se sont passionnément touchées, après un douloureux et interminable manque.
On a passé huit journées à rire, à se bouffer des yeux, à s'embrasser, à se toucher et à se caresser.
Huit fois j'ai attendu ton train serrée contre toi, priant pour qu'il n'arrive jamais.
Huit fois on s'est échangé un dernier baiser et un déchirant "au revoir "
Huit fois je suis rentrée chez au bord des larmes, "I miss you " de Blink 182 sur les oreilles.
Or, sur ces huit journées les deux dernières étaient... Comment dire... différentes.
Oui, voilà elles étaient différentes car la magie avait disparue.
L'amour était moins fort.
Et ça se sentait atrocement.
Je sentais qu'on s'éloignait.
On se forçait à être heureux.

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A cause de cela, je vis dans la peur. J'ai peur que tout soit fini. J'étais pourtant sûre que ça allait durer. Malgré ça, j'ai peur que tu sois avec une autre. Que tu ne m'aimes plus.
J'ai perdue la confiance que j'avais en toi.
Et, je peux plus continuer comme cela.
J'ai plus la force de faire comme si tout allait bien.
Comme si toi et moi on était heureux malgré tout.
Comme si notre amour allait survivre.
Je n'ai jamais penser qu'on en arriverait là.
Je ne nous pensais pas capables d'échanger des " je t'aime " en l'air.
Ou de les prononcer en se faisant violence pour y croire.
Parce qu'au fond tu vois, on y croyait plus.
Ne lis pas cette lettre en te disant " Oh j'y crois pas, elle est en train de me larguer ! ".
Parce que, je pense que la rupture s'est pointée à plusieurs reprises, mais on l'a rejeté en espérant. En espérant que cette hypocrisie partirai avec le temps.
Mais tu vois, ça n'a pas été le cas.
Ces 278 kilomètres nous tuent, c'est pour cela qu'il faut qu'on arrête tout.
Je ne veux pas attendre mes 18 ans.
Je ne PEUX PLUS attendre la majorité.
Ne m'en veux pas je t'en supplie.
Tu mérites mieux crois moi, on se fait du mal.
Au revoir Ewen,
Je t'aime toujours malgré tout ne l'oublie pas.

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