On a la chance de vivre, mais a quel prix ? Celui des remords, des regrets et de la douleur. On vit au prix des parties de nous même qui nous sont prises. On vit avec le sentiment que rien n'est jamais finis. Ni les larmes, ni les cris. Ni les armes, ni les tueries. On avance au prix du passé que l'on traine, qui d'entre nous n'a jamais souhaité l'amnésie? On souhaite oublier au détriment des moments qui valent la peine de s'en souvenir. On souhaite oublier, recommencer, comme si une nouvelle vie serait plus facile. Même si l'on oubliait, serait-ce réellement moins difficile ? Avancer dans un monde qui nous est inconnu, vivre comme si l'on avait jamais vécu. Nos erreurs serait les mêmes. On se planterait parce qu'on ne saurait rien des leçons apprisent par le passé. On tomberai, car le passé nous apprend plus qu'il ne nous prend. Combien de fois s'est-on trompé ? Combien cela nous a-t'il coûté ? Pas assez pour oublier. La douleur est un effet secondaire, et le vide que nous ressentons, un jour, sera comblé. On ne doit rien oublier, jamais. Ni les larmes, ni les cris. Ni les armes, ni les tueries. Car c'est le prix a payer pour connaître la valeur de la vie.

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J'y crois, j'y crois encore et encore, envers et contre tout. Je crois que malgré cette fin qu'est la mort, le reste ne tient qu'à nous. Je crois qu'on voit trop de mal dans l'adversité, qu'on pense trop souvent que rien n'est juste ni égale dans ce monde faussement vrai. Je crois qu'on devrais en profiter pour regarder le ciel quand on est a terre, qu'il faut arrêter de penser crever a chaque tempête. Je crois que rien n'est rose, tout blanc ou tout noir, qu'il faut juste savoir faire une pause et profiter des couleurs de l'aurore. Je crois que l'on peut combattre n'importe quoi quand on se donne le droit d'avancer, que croire c'est deja un grand pas vers la victoire face aux hantises du passé. Je crois que savoir y croire c'est deja y gagner, car si tu ne crois pas, dis moi qu'est ce qui te ferais te lever chaque jour qui t'es donné? Qu'est ce qui te fera tenir debout dans ce combat acharné?

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La crâne enfumé. Les yeux embués. Les pensées floues. Je suis assise, comme spectatrice du monde qui m'entoure. Uniquement des images imprecises. Un monde qui semble se soustraire à ma vue. Plus rien n'a de sens, ni moi ni cette rue. Je vois ce gens qui marchent avec confiance, et ceux qui baissent la tête face au vent. Je vois ceux qui me jettent des regards et ceux qui ne me remarquent pas. Se sont-ils deja demandé s'il y avait un but à tout ca ? A cette vie d'ombre et de lumière, a ces bonheur et ces douleurs. Y a t-il déjà eu un sens a tout ca rien qu'une fois ? Je ne sais pas, je ne suis plus... Mes yeux se ferment et tout disparaît de cette rue. Comme s'il suffisait de fermé cette barrière pour se couper du monde. Comme si mes paupières closes arrêtait cette douleur immonde. Il n'y a plus que moi, jeune fille perdue d'un soir, corp plongé dans le noir. Attendant seulement le lendemain. Attendant que la lumiere reflétée dans le miroire de l'âme de chacun inonde ce monde trop longtemps éteins.

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J'avais écrit ce texte pour une amie d'enfance, qui reste encore et toujours ma meilleure amie

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Regarde nous aujourd'hui, on a survécu aux orages, on a su traverser la pluie. On a écrit tellement de pages qu'on pourrait en faire un livre. Tu te souviens de nos fou rires ? De ces après midi passés a tout ce dire ? Parce que moi je m'en souviens, dans les moindres details. On a toujours su qu'ensemble on irait loin, même si notre histoire n'est pas sans failles.
Tu es la seule a avoir vu mes pleures devenir des sourires et mes peurs me pousser a grandir. Et oui, il n'y a que toi, parce qu'en ta présence je sais que je peux être vrai en toutes circonstances, parce que tu es celle qui me permet de garder espoir et parce que tu es une des rares personnes en qui jai une totale confiance. Viens on continue a écrire la suite du livre de notre histoire ?

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