Douce fut la visite sur ton ask, j'apprécie cela. Bonne journée. -Amicalement.
Je te remercie, j'apprécie.
"Qui es-tu ? Que devenons-nous ?
J’ai parcouru la Mer Morte, où les nuits me laissaient avides de force. Une mer qui laissa mon corps rongé et tristement affaibli. Un combat contre le vide, contre moi-même. Un raz-de-marée d’hématomes plus ou moins profond.
« Aujourd’hui, comment vas-tu ? »
Attachée au mat, le bois usé supportait les à-coups de mes pauvres poings. Je n’étais pas seule sur le cargo mais ce n’était qu’ensemble, que nous devions défaire ces anses qui embrasaient ma fine peau.
Je comptais les minutes les heures, les marées qui me séparaient de cette terre sur laquelle mes jambes ne fléchissaient pas habituellement. Mon cœur à l’affut et mon corps aux aguets, mes membres étaient encrés au sol, sur feuille. Je me perdais à caresser le souvenir de ce moi résistante et impétueuse.
J’ai voulu nous préserver, te donner du repos mais c’est enivrée de doute que je me demande si je ne t’ai pas laissé t’échouer au large.
Mais qui est la femme que je ne reconnais que succinctement dans le reflet d’une mer agitée ?
Ou t’en es-tu allé, en emportant mon tout et en laissant ma déraison, oui, pourquoi m’est-il si difficile de fuir la candeur de leurs regards, de leurs maux ? Sans ce toi, que je connaissais autrefois, aussi bien que ma propre personne...
Te serais-tu égarée dans les tréfonds d’une âme abimée, serais-tu en train de me revenir plus forte, plus grande après de lourdes épreuves passées ?
« Aujourd’hui, comment vas-tu ? »
Je laisse mes poignets se remettre des brulures, je te laisse le temps, la force de me rejoindre, cher alter ego. Ne te noie pas, ne dérive pas. Le mal de mer passera. Aujourd’hui, j’ai le mal de toi.
Je t’attends ici, à terre. Je t’attends plus que jamais. Je t’espère."
"Qui es-tu ? Que devenons-nous ?
J’ai parcouru la Mer Morte, où les nuits me laissaient avides de force. Une mer qui laissa mon corps rongé et tristement affaibli. Un combat contre le vide, contre moi-même. Un raz-de-marée d’hématomes plus ou moins profond.
« Aujourd’hui, comment vas-tu ? »
Attachée au mat, le bois usé supportait les à-coups de mes pauvres poings. Je n’étais pas seule sur le cargo mais ce n’était qu’ensemble, que nous devions défaire ces anses qui embrasaient ma fine peau.
Je comptais les minutes les heures, les marées qui me séparaient de cette terre sur laquelle mes jambes ne fléchissaient pas habituellement. Mon cœur à l’affut et mon corps aux aguets, mes membres étaient encrés au sol, sur feuille. Je me perdais à caresser le souvenir de ce moi résistante et impétueuse.
J’ai voulu nous préserver, te donner du repos mais c’est enivrée de doute que je me demande si je ne t’ai pas laissé t’échouer au large.
Mais qui est la femme que je ne reconnais que succinctement dans le reflet d’une mer agitée ?
Ou t’en es-tu allé, en emportant mon tout et en laissant ma déraison, oui, pourquoi m’est-il si difficile de fuir la candeur de leurs regards, de leurs maux ? Sans ce toi, que je connaissais autrefois, aussi bien que ma propre personne...
Te serais-tu égarée dans les tréfonds d’une âme abimée, serais-tu en train de me revenir plus forte, plus grande après de lourdes épreuves passées ?
« Aujourd’hui, comment vas-tu ? »
Je laisse mes poignets se remettre des brulures, je te laisse le temps, la force de me rejoindre, cher alter ego. Ne te noie pas, ne dérive pas. Le mal de mer passera. Aujourd’hui, j’ai le mal de toi.
Je t’attends ici, à terre. Je t’attends plus que jamais. Je t’espère."
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jean
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