[J'aime cette question, je te la retourne :p] Petit défi : représentez votre / vos personnage.s à l'aide d'une illustration / image qui n'est pas un portrait. Expliquez nous ce choix, en quoi cela correspond en partie ou en totalité à votre / vos personnage.s
(Merci @xDonaukinder qui m'a aussi renvoyé la question)
Chaque fois qu'il est question d'Eli, il y a une tension.
Ça grésille, ça griche, ça saute, c'est flou, c'est pixelisé, c'est mal coupé, et si ça se trouve y'a un autre vidéo qui est enregistré par-dessus le premier ; un palimpseste raté.
Et si en surface il ressemble à un ciel sans nuage, calme, simple, et paisible, il suffit de superposer des éléments pour voir autre chose ; rendre une tension palpable.
Les bordures de fenêtre qui croisent ce ciel, les rayures VHS, le texte. Un rappel que ce qui est vu n'est pas la réalité. L'image dénonce sa propre fiction. Eli est sur-conscient du rôle qu'il assume dans la vie quotidienne. Pourtant il ne fermerait jamais la télévision, ne se débarrasserait jamais de son rôle, car il n'y aurait qu'un écran, noir, et son reflet. Reflet qui lui rappellerait qu'il n'est rien sinon un corps qui reproduit des rôles au quotidien. Désuet comme une télévision sans électricité.
Et c'est «dur à expliquer», ce vide qui le constitue.
Chaque fois qu'il est question d'Eli, il y a une tension.
Ça grésille, ça griche, ça saute, c'est flou, c'est pixelisé, c'est mal coupé, et si ça se trouve y'a un autre vidéo qui est enregistré par-dessus le premier ; un palimpseste raté.
Et si en surface il ressemble à un ciel sans nuage, calme, simple, et paisible, il suffit de superposer des éléments pour voir autre chose ; rendre une tension palpable.
Les bordures de fenêtre qui croisent ce ciel, les rayures VHS, le texte. Un rappel que ce qui est vu n'est pas la réalité. L'image dénonce sa propre fiction. Eli est sur-conscient du rôle qu'il assume dans la vie quotidienne. Pourtant il ne fermerait jamais la télévision, ne se débarrasserait jamais de son rôle, car il n'y aurait qu'un écran, noir, et son reflet. Reflet qui lui rappellerait qu'il n'est rien sinon un corps qui reproduit des rôles au quotidien. Désuet comme une télévision sans électricité.
Et c'est «dur à expliquer», ce vide qui le constitue.
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