La chambre était fermée à clefs. Par terre, des tonnes de papiers déchiré s'y trouvaient. Des bouts de verres qu'on avait oublié de ramasser également.
Il dormait à côté de moi. Je crois que c'était la première fois que je le voyais dormir aussi paisiblement. Je le regardais du coin de l'œil et priais pour qu'il ne se réveille pas. Et sans mentir, j'ai pensé une seconde qu'il ne se réveille jamais.
Je repensais à la nuit précédente, quand j'ai ouvert les yeux et que ses mains se sont retrouvés à serrer ma gorge. Quand j'ai senti le bruit de mes côtes me rappelant à quel point elles sont fragilisés par tous ses passages. Depuis cette nuit là, je n'ai jamais pu fermé les yeux à côté de lui. J'essayais désespérément de trouver la clefs pour sortir de cette prison, sans succès. Mais il était certain qu'il ne fallait pas que je ferme les yeux.
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