Tu peux mettre une photo qui te plaît, t'inspire :)
Au départ ce n'était que de très légère griffures, rien de grave, tout ça disparaissaient au bout de quelques jours, mais tu y prends vite gout, sa te fais un putain de bien, tu deviens dépendante de cette souffrance c'est pire qu'une drogue
Je ne sais plus trop quand tout à commencé...Je me souviens de ce que j'ai ressenti à ce moment là, une délivrance, tout ce que je ne pouvais exprimer par la parole apparaissais sur mon corps.
Au départs avec un compas et puis au fur et à mesure cela devenait de vrais lames, des couteaux.
Toujours plus profonds, toujours plus de sang, toujours aussi mal et détruite à l'intérieur.
J'avais lu une phrase à l'époque qui m'avais choqué " Au fur et à mesure des coupures tu creuse ta propre tombe" ... Je ne l'avais pas très bien comprise, aujourd'hui à 22 ans et des années D'auto-mutilation elle prends tout son sens. Au départ tu le fais juste pour extériorisé ce que tu ressens à l'intérieur, cela te fais du bien, tu te sens soulagé...Mais le temps passe et tout s'aggrave.
Tes "griffures" deviennent des coupures et celles ci sont de plus en plus profondes, elles ne cicatrisent plus aussi vite, elles ne disparaissent même plus, au fur et à mesure tu n'as plus de places sur tes bras, alors tu passe aux cuisses, aux seins, mêmes parfois tu peux aller jusqu'à te couper la langue.
Mais le pire c'est le caché, à tes amis, ta famille. Ils le savent qu'il ce passe quelque chose, que tu te fais du mal..mais ne disent rien, un soir d'été, il te demande de retirer ton gilet, tu refuse, ils te forcent à le retirer, tu pleure, eux te tiennent pour te l'enlever de force...Ils tombent dénues et découvre l'horreur de tes bras.
Cette merde c'était ma drogue, ce qui me permettait de tenir, de vivre, j'en été arrivé à un point tel que me faire du mal c'était devenue ma seule façon de me sentir vivante, rien n'allais, tout était ternes, sans goûts, aucunes couleurs RIEN, je n'était plus rien, mes coupures c'était me prouvé que j'était là, que je "vivais" mais à force même sa, ça ne te fais plus rien...
Après 8 années d'auto mutilation des millions de coupures sur mon corps, des centaines de cicatrices, des dizaines d'infections, ce soir là j'ai avalé des centaines de médicaments, de la vodka j'ai attrapé ma lame et j'ai été trop loin, une fois de plus j'ai touché quelque chose qui ne fallait...Mon cœur c'est arrêté veines ouvertes, les médicaments les plus forts sur le marché Français. Plusieurs essais de réanimation, mon cœur ne repars que quelques minutes plus tard.
Et bordel ! Je me suis sortie de cette merde !
Je ne sais plus trop quand tout à commencé...Je me souviens de ce que j'ai ressenti à ce moment là, une délivrance, tout ce que je ne pouvais exprimer par la parole apparaissais sur mon corps.
Au départs avec un compas et puis au fur et à mesure cela devenait de vrais lames, des couteaux.
Toujours plus profonds, toujours plus de sang, toujours aussi mal et détruite à l'intérieur.
J'avais lu une phrase à l'époque qui m'avais choqué " Au fur et à mesure des coupures tu creuse ta propre tombe" ... Je ne l'avais pas très bien comprise, aujourd'hui à 22 ans et des années D'auto-mutilation elle prends tout son sens. Au départ tu le fais juste pour extériorisé ce que tu ressens à l'intérieur, cela te fais du bien, tu te sens soulagé...Mais le temps passe et tout s'aggrave.
Tes "griffures" deviennent des coupures et celles ci sont de plus en plus profondes, elles ne cicatrisent plus aussi vite, elles ne disparaissent même plus, au fur et à mesure tu n'as plus de places sur tes bras, alors tu passe aux cuisses, aux seins, mêmes parfois tu peux aller jusqu'à te couper la langue.
Mais le pire c'est le caché, à tes amis, ta famille. Ils le savent qu'il ce passe quelque chose, que tu te fais du mal..mais ne disent rien, un soir d'été, il te demande de retirer ton gilet, tu refuse, ils te forcent à le retirer, tu pleure, eux te tiennent pour te l'enlever de force...Ils tombent dénues et découvre l'horreur de tes bras.
Cette merde c'était ma drogue, ce qui me permettait de tenir, de vivre, j'en été arrivé à un point tel que me faire du mal c'était devenue ma seule façon de me sentir vivante, rien n'allais, tout était ternes, sans goûts, aucunes couleurs RIEN, je n'était plus rien, mes coupures c'était me prouvé que j'était là, que je "vivais" mais à force même sa, ça ne te fais plus rien...
Après 8 années d'auto mutilation des millions de coupures sur mon corps, des centaines de cicatrices, des dizaines d'infections, ce soir là j'ai avalé des centaines de médicaments, de la vodka j'ai attrapé ma lame et j'ai été trop loin, une fois de plus j'ai touché quelque chose qui ne fallait...Mon cœur c'est arrêté veines ouvertes, les médicaments les plus forts sur le marché Français. Plusieurs essais de réanimation, mon cœur ne repars que quelques minutes plus tard.
Et bordel ! Je me suis sortie de cette merde !