Puis un beau jour tout a commencé.
Le soleil se couchait sur la ville lorsque le début de cette attente est née.
Ce jour la tout bascula, ma vie entière fut chamboulée.
Les jours, les semaines, les mois se sont succèdés et j'attendais, toujours.
A la genèse de cette attente, j'étais rempli d'espoir, l'espoir que cette attente un jour prenne fin.
Mais au fur et à mesure que le temps passa, rien ne changea.
L'attente devenait de moins en moins supportable.
Elle en devenait chaque jour un peu plus insoutenable mais pourtant je m'accrochais.
Je ne voulais pas abandonner, pas lâcher prise, pas laisser le temps triompher.
Peu à peu je me suis rendu compte que cela était dur d'attendre et surtout d'ignorer combien de temps elle durera.
Ouais parce que cela est dur d'attendre quelque chose qui ne reviendra ou n'arrivera peut être jamais.
Mais dans ces instants la tu t’accroches au peu d'espoir qu'il reste.
Puis tu restes là, tu vis dans l'attente, tu partages ta vie avec elle.
Les secondes, les minutes et les heures deviennent un peu plus douloureuses.
Le tic-toc de l'horloge hurle dans ton crane sans que tu ne puisses le faire cesser.
Puis à force d'attendre, tu finis par te perdre.
L'attente lorsqu'elle est bien trop longue en devient épuisante et surtout très douloureuse.
En revanche une petite attente ne peut guère faire de mal.
De toute manière sans nous en rendre compte nous passons notre vie à attendre.