QUARANTE-ET-UN, quatrième partie.
― Bon, écoute-moi trésor, tu vas retrousser tes manches et sortir de la voiture pour m'aider à la pousser sur le côté, conclu-t-il mais avant qu'elle ne proteste, il rajouta. Et il n'y a pas de 'mais' qui tienne.
― Je pense que je vais laisser mes talons ici, dans ce cas…
James était fière de lui, il avait réussi à donner un ordre à la grande reine qui régnait sur l'établissement J.F.F Kennedy, et sans qu'elle ne ronchonne. C'était bien la première fois qu'elle se pliait aux demandes de quelqu'un, et surtout à quelqu'un comme James. Un habitant des quartiers pauvres, où des personnes peu fréquentables habitaient, car oui, James était un jeune homme peu fréquentable, comme l'avait toujours répété Selena.
Sans se casser un ongle, la belle aida du mieux qu'elle pût. La berline était maintenant sur le côté et ne gênait plus les autres automobilistes. Le brun lança un délicat «merci» à sa camarade, ce qui donna le sourire à cette dernière; c'était la première fois qu'il la remerciait pour une quelconque chose, et elle souhaita que cela ne fût pas la dernière.
― Tu ne veux pas te mettre au chaud? Il fait un froid de canard dehors.
― Ne t'inquiète pas, je vais prendre un peu l'air.
Il ne se souciait pas d'elle habituellement. La dernière fois que cela s'était produit, la jeune femme en gardait un très mauvais souvenir et ne souhaitait pas remettre cela sur la table. Elle appréciait ce côté de la personne de James quand elle le rencontrait; car auparavant, jamais elle n'aurait cru qu'un gentil garçon pouvait habiter en lui. Il renvoyait une image négative et ne faisait rien pour que quelqu'un l'apprécie (ce qui avait le don d’exaspérer Selena, au plus haut point).
Elle s'appuya contre le capot de la Mercedes, ses longues jambes étaient éclairées par les phares et ses cheveux partaient en bataille. Quant à lui, James reprit sa place sur son siège, il pouvait observer la jeune femme de dos, même la courbe de ses épaules était ravissante, ses omoplates étaient visibles à travers le tissu et il aurait pu les dévorer si elles étaient nues. Il se demandait ce à quoi elle pouvait penser, toute seule dans le froid, sur le bord d'une route avec un garçon qu'elle s’efforçait de ne pas fréquenter. Par moments, il la voyait frissonner, la peau de ses bras était parsemée; James ne put se résoudre à la laisser se frigorifier, alors il sortit lui aussi, claqua la portière, enleva la veste de son costume à trois francs six sous et la pose délicatement sur les épaules de Selena. Elle qui ne s'y attendait pas, sursauta et sourit lorsqu'elle comprit que son camarade avait été bienveillant.
― Tu veux toujours passer ta soirée avec Sam?
― Je pense que je vais laisser mes talons ici, dans ce cas…
James était fière de lui, il avait réussi à donner un ordre à la grande reine qui régnait sur l'établissement J.F.F Kennedy, et sans qu'elle ne ronchonne. C'était bien la première fois qu'elle se pliait aux demandes de quelqu'un, et surtout à quelqu'un comme James. Un habitant des quartiers pauvres, où des personnes peu fréquentables habitaient, car oui, James était un jeune homme peu fréquentable, comme l'avait toujours répété Selena.
Sans se casser un ongle, la belle aida du mieux qu'elle pût. La berline était maintenant sur le côté et ne gênait plus les autres automobilistes. Le brun lança un délicat «merci» à sa camarade, ce qui donna le sourire à cette dernière; c'était la première fois qu'il la remerciait pour une quelconque chose, et elle souhaita que cela ne fût pas la dernière.
― Tu ne veux pas te mettre au chaud? Il fait un froid de canard dehors.
― Ne t'inquiète pas, je vais prendre un peu l'air.
Il ne se souciait pas d'elle habituellement. La dernière fois que cela s'était produit, la jeune femme en gardait un très mauvais souvenir et ne souhaitait pas remettre cela sur la table. Elle appréciait ce côté de la personne de James quand elle le rencontrait; car auparavant, jamais elle n'aurait cru qu'un gentil garçon pouvait habiter en lui. Il renvoyait une image négative et ne faisait rien pour que quelqu'un l'apprécie (ce qui avait le don d’exaspérer Selena, au plus haut point).
Elle s'appuya contre le capot de la Mercedes, ses longues jambes étaient éclairées par les phares et ses cheveux partaient en bataille. Quant à lui, James reprit sa place sur son siège, il pouvait observer la jeune femme de dos, même la courbe de ses épaules était ravissante, ses omoplates étaient visibles à travers le tissu et il aurait pu les dévorer si elles étaient nues. Il se demandait ce à quoi elle pouvait penser, toute seule dans le froid, sur le bord d'une route avec un garçon qu'elle s’efforçait de ne pas fréquenter. Par moments, il la voyait frissonner, la peau de ses bras était parsemée; James ne put se résoudre à la laisser se frigorifier, alors il sortit lui aussi, claqua la portière, enleva la veste de son costume à trois francs six sous et la pose délicatement sur les épaules de Selena. Elle qui ne s'y attendait pas, sursauta et sourit lorsqu'elle comprit que son camarade avait été bienveillant.
― Tu veux toujours passer ta soirée avec Sam?