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QUARANTE-ET-UN, quatrième partie.

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― Bon, écoute-moi trésor, tu vas retrousser tes manches et sortir de la voiture pour m'aider à la pousser sur le côté, conclu-t-il mais avant qu'elle ne proteste, il rajouta. Et il n'y a pas de 'mais' qui tienne.
― Je pense que je vais laisser mes talons ici, dans ce cas…
James était fière de lui, il avait réussi à donner un ordre à la grande reine qui régnait sur l'établissement J.F.F Kennedy, et sans qu'elle ne ronchonne. C'était bien la première fois qu'elle se pliait aux demandes de quelqu'un, et surtout à quelqu'un comme James. Un habitant des quartiers pauvres, où des personnes peu fréquentables habitaient, car oui, James était un jeune homme peu fréquentable, comme l'avait toujours répété Selena.
Sans se casser un ongle, la belle aida du mieux qu'elle pût. La berline était maintenant sur le côté et ne gênait plus les autres automobilistes. Le brun lança un délicat «merci» à sa camarade, ce qui donna le sourire à cette dernière; c'était la première fois qu'il la remerciait pour une quelconque chose, et elle souhaita que cela ne fût pas la dernière.
― Tu ne veux pas te mettre au chaud? Il fait un froid de canard dehors.
― Ne t'inquiète pas, je vais prendre un peu l'air.
Il ne se souciait pas d'elle habituellement. La dernière fois que cela s'était produit, la jeune femme en gardait un très mauvais souvenir et ne souhaitait pas remettre cela sur la table. Elle appréciait ce côté de la personne de James quand elle le rencontrait; car auparavant, jamais elle n'aurait cru qu'un gentil garçon pouvait habiter en lui. Il renvoyait une image négative et ne faisait rien pour que quelqu'un l'apprécie (ce qui avait le don d’exaspérer Selena, au plus haut point).
Elle s'appuya contre le capot de la Mercedes, ses longues jambes étaient éclairées par les phares et ses cheveux partaient en bataille. Quant à lui, James reprit sa place sur son siège, il pouvait observer la jeune femme de dos, même la courbe de ses épaules était ravissante, ses omoplates étaient visibles à travers le tissu et il aurait pu les dévorer si elles étaient nues. Il se demandait ce à quoi elle pouvait penser, toute seule dans le froid, sur le bord d'une route avec un garçon qu'elle s’efforçait de ne pas fréquenter. Par moments, il la voyait frissonner, la peau de ses bras était parsemée; James ne put se résoudre à la laisser se frigorifier, alors il sortit lui aussi, claqua la portière, enleva la veste de son costume à trois francs six sous et la pose délicatement sur les épaules de Selena. Elle qui ne s'y attendait pas, sursauta et sourit lorsqu'elle comprit que son camarade avait été bienveillant.
― Tu veux toujours passer ta soirée avec Sam?

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QUARANTE-ET-UN, troisième partie.

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― Pardon?! demanda-t-il. Alors si moi je suis égoïste, je me demande bien ce que tu peux être, Selena. Tu ne penses qu'à ta petite personne, à l'image que tu renvoies; tu ne t'en rends même pas compte! Si j'avais été l'égoïste dans l'histoire, je ne passerais pas mes semaines à jongler entre le lycée et un boulot de serveur dans un fastfood où les clients sont encore plus stupides que je ne l'aurais imaginé! Si j'avais été l'égoïste dans l'histoire, je ne jouerais pas à la fois le rôle du père et le rôle du grand frère pour ma petite sœur. Si j'avais été l'égoïste dans l'histoire, j'aurais accepté la bourse que m'offrait l'université pour la rentrée prochaine et j'aurais abandonné les deux femmes qui comptent le plus à mes yeux.
Il avait dit tout cela d'une seule traite, sans s'arrêter. Désormais, son cœur était bien plus léger; ce poids douloureux s'en était allé. Il avait parlé, mais peut-être pas à la bonne personne. Il était libéré, et Selena comprenait mieux le jeune homme et certains traits de son caractère ainsi que son comportement, comme ses excès de violence par exemple. Il était tout simplement exténué. Quant à elle, la voiture était toujours à l'arrêt, Selena n’osait pas lui demander de redémarrer, elle voulait lui laisser le temps de remettre ses idées aux clairs après sa longue tirade.
― Tu veux que je prenne le volant ou tu te sens prêt à redémarrer? questionna la belle blonde d'une voix beaucoup plus douce que la dernière fois, elle était apaisante et sans précipitation; comme pourrait parler une maman à son enfant.
― Pas besoin de me prendre avec des pincettes, je vais très bien.

Maladroitement, Selena posa sa main sur celle de James. Celle qui était encore sur le volant. Elle rencontra une chaleur volcanique, alors que ses doigts à elle étaient glacés. Le choc thermique se fit ressentir chez les deux adolescents et leurs regards se croisèrent immédiatement. Ils ne rompirent pas ce contact visuel tout de suite, laissant une certaine tension s'installer. Peut-être y avait-il une petite part de désir dans les pupilles de leurs yeux. Les minutes auraient pu se transformer en heures si une autre voiture qui arrivait derrière eux n'avait pas klaxonné lorsqu'elle avait voulu les esquiver; les deux jeunes gens étaient toujours garés au milieu du chemin. Ils ne se regardaient plus.
James voulut remettre le contact pour redémarrer sa vieille Mercedes, mais rien ne vint. Le tacot ne voulait plus redémarrer. Selena commença à paniquer, son souffle s’accéléra et ses yeux formèrent d'immenses billes.
― Ne me dit pas que…
James réessaya. Échec.
― Mais comment va-t-on rentrer?
― Calme toi, Selena, elle va repartir.
«Je n'en ai pas l'impression» pensa la belle blonde, tandis qu'elle croisait ses bras sous sa poitrine moulée dans sa robe noire; elle en profita pour se réchauffer légèrement, on dirait que le quarterback était radin sur le chauffage ce soir.

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QUARANTE-ET-UN, deuxième partie.

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Lorsque le prénom de l'interpellée sortit d'entre les lèvres du jeune homme, des milliers de frissons invisibles parsemèrent la peau de la blonde. Celle-ci eut envie de sourire, mais James aurait interprété ce geste comme une provocation, et elle ne voudrait surtout pas se retrouver nez à nez avec un de ces chiens sauvages rodant dans la forêt.
― Qu'est-ce que tu comptes faire après la remise des diplômes?
― Faire ce que je fais le mieux, répondit la jeune femme d'un ton désintéressé, sans même prendre la peine de regarder celui qui l'avait interrogé.
James savait très bien qu'elle avait répondu sans même réfléchir pour se débarrasser au plus vite de sa question, du Selena tout craché. Mais ce soir il était d'humeur à mettre les pieds où il ne devrait pas, s'aventurer en terrain miné.
― Pourquoi tu es montée dans ma voiture?
― Pourquoi tu ne fermerais pas ton clapet?!
James, surpris, se tourna vers la jeune femme. Elle avait haussé la voix sans aucune raison apparente; il avait seulement posé une question pertinente dont la réponse voulait être connue. Rien de plus, rien de moins. Il dévia les yeux pour de nouveau rencontrer la route afin de ma finir dans un arbre. Son doigt se dirigea vers le bouton qui permettait la mise en route du poste radio, une mélodie s'échappa; malheureusement, après quelques secondes Selena coupa net le son, sans un mot. Échec. Le joueur de football continuait de rouler suivant les limitations de vitesse, la route était terriblement longue, pour l'un comme pour l'autre. Et les minutes défilaient aussi lentement que les heures de classe au lycée.
― Tu sais, Selena, à être coincé avec toi dans cette voiture autant participer à la conversation.
― Mais je n'ai aucune envie de te parler! Je suis montée avec toi parce qu'il n'y a que toi qui aies daigné à t'arrêter, elle fit une pause pour reprendre son souffle puis reprit. J'aurais dû passer ma soirée avec Sam au lieu de me faire raccompagner par un garçon égoïste.
James freina brusquement au milieu de la route. La voiture était maintenant immobile. Le jeune homme resserra ses poings autour du volant, ses phalanges devinrent aussi blanches que la neige et ses mâchoires n'avaient jamais été aussi proches (il aurait pu se casser une dent).

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QUARANTE-ET-UN, première partie.

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James.
Une main sur le volant. Une main sur le levier de vitesses. Quelques furtifs regards dans le rétroviseur intérieur afin d'assurer une certaine sécurité. Mais lorsque James ne zieutait pas la route devant lui, ses sphères noires déviaient vers la jeune femme positionnée sur le siège passager, à sa droite. Selena avait la tête posée contre la vitre, les yeux accompagnant le paysage qui défilait à toute allure. Pour être honnête, le paysage se résumait à être des troncs d'arbres à peine discernables dans l'obscurité. Il ne savait même pas comment il avait réussi à la persuader de monter dans son carrosse, elle avait simplement cédé. Peut-être qu'au fond d'elle, une toute petite partie de son cœur criait pour qu'elle accepte; seulement la raison avait dû être un adversaire redoutable pour que la jeune femme résiste aussi longtemps. Selena aurait été folle de continuer sur cette route, seule, sans un source de lumière pour la guider à travers les ténèbres. À force de vouloir exceller dans tous les domaines, croyait-elle sûrement qu'elle était à la hauteur de tous les dangers. James s'en serait voulu si, le lendemain, il avait appris qu'une chose terrible c'était déroulée sur la route 57, celle qui contourne la ville par la forêt, ou alors que Selena, une enfant qui représentait tout ce qu'il détestait, était portée disparue.
Il faisait sombre dans l'habitable de la voiture, seul le tableau de bord émettait un faible faisceau de lumière. La lune était toujours présente, haute dans le ciel, discutant avec les étoiles. Ses rayons dessinaient les traits de Selena, et le lycéen s'accordait plusieurs secondes pour les contempler. Il dut s'avouer que Selena était une jeune femme pour le moins magnifique, un don de Dieu. Son visage avait été façonné avec délicatesse et précision. Tout était en harmonie. Et les courbes de son corps, pinçait-le; il en avait déjà rêvé. Personne ne parlait, pas même le poste radio. Le rythme de la boîte de nuit dansait encore en eux, le tempo cognait encore contre leur poitrine et les notes de musique bourdonnaient encore à travers leurs tympans. Les minutes défilèrent et le châtain se surprit à souhaiter que le trajet dur encore longtemps. Peut-être voulait-il continuer à détailler la cheerleader ou alors, voulait-il retarder le moment où il se retrouverait seul, encore une fois? Ou peut-être les deux.
James prit le virage un peu trop vite au goût de la belle, elle se redressa et tourna la tête vers le conducteur.
― Si tu n'es pas contente je peux encore te déposer sur le bord de la route, les coyotes seront ravis.
Elle ne dit rien, tourna les yeux vers la vitre et souffla un coup.
― Je ne t'ai pas forcé à monter, Selena.

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QUARANTEETUN première partie

DÉSOLÉE

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Comme vous pouvez le voir au-dessus, je m’excuse pour cette longue attente. Je sais que cela fait une éternité que je ne vous ai rien écrit, mais je vais être honnête avec vous : je n'ai plus le temps ! Je ne pensais pas que le lycée me prendrait autant de temps, ce même temps que j'utilisais pour m'occuper de mes histoires et de mes personnages.. Je n'arrête en aucun cas d'écrire, je compte bien terminer ce que j'ai commencé, cela prendra juste un peu plus de temps.
J'espère que vous comprenez, bisous.
DÉSOLÉE

QUARANTE, cinquième partie.

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Selena fit glisser le cuir le long de ses épaules et le tendit à son propriétaire sans broncher, et sans lui demander s’il aurait la gentillesse de la raccompagner. Mais elle sentait venir une excuse pour rester encore une ou deux heures de plus à l’intérieur du club, alors, elle le laissa filer vers les décibels qui ne faisaient que monter en crescendo.
Elle s’aventura sur la route du retour, sauf que dans ses souvenirs il y avait beaucoup plus de lumière, elle ne pensait pas marcher vers l’inconnu dans le noir complet. Seuls les rayons de lune marchaient à ses côtés. Selena maudit son téléphone portable au moment où il lui indiqua que sa batterie était vide, et se résigna à ne pas l’abandonner dans le fossé voisin. Des voitures passaient à vive allure près d’elle, mais aucune ne daignait s’arrêter. La lumière des phares venant par derrière papillonnait à travers ses longues jambes, mais disparaissait dans la seconde. Sauf celle de cette vieille Mercedes. Cette dernière se stoppa quelques mètres plus loin. Selena se ravit et couru vers la fenêtre du côté passager. L’impatience grimpée pendant que le conducteur abaissait la vitre ― trop lentement au goût de la belle.
― Tu as besoin que je te dépose quelque part, trésor ?
James. Encore.
― Non, ça ira comme ça merci. Puis, je suis presque arrivé, grommela la jeune femme qui aurait espéré quelqu’un de différent à l’intérieur de ce tacot.
Elle reprit sa marche, mais ce n’était sans compter sur le brun qui continuait de rouler lentement à proximité d’elle. Irritée, Selena accéléra la cadence ; James suivi. Agacée, Selena s’immobilisa ; mais James l’imita.
― Je crois que tu ne te rends pas compte du nombre des étranges choses qui traînent dehors, la nuit. Et ce n’est surement pas jeune fille comme toi qui pourrait y faire face.
― Tu ne sais pas de quoi je suis capable, Dawson.
Il rigola. Il rigola d’un rire jaune et fort.
― Allez, monte avant que tu ne meurs de froid sur ce bord de route ou qu’un coyote ne morde ton doux mollet.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Le quantième chapitre est enfin terminé ! Et il annonce un chapitre exclusivement concentré sur James et Selena, tous les deux, seuls, dans une voiture. Bonne vacances à ceux qui le sont.
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QUARANTE cinquième partie

QUARANTE, quatrième partie.

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Sur un coup de tête, elle retourna vers le comptoir et brandit fièrement le verre de vodka au-dessus de sa tête, cherchant vainement James des yeux pour qu’il sache que jamais il ne pourrait empêcher la jeune femme de faire ce qu’il lui plaira. En deux gorgées le liquide transparent disparu et Selena partie en accord sur la musique danser au milieu de la populace. Elle savait pertinemment que le beau brun la dévisageait et elle en profitait. Coup de hanche vers la gauche, puis vers la droite. Lorsqu’elle fit un tour sur elle-même, du coin de l’œil elle aperçut celui qu’elle cherchait : adossé contre un mur, avec un jeune homme qu’elle avait déjà croisé plusieurs fois et bien évidemment en compagnie de ses groupies habituelles. Selena leva les yeux au ciel, sachant qu’il n’écoutait pas un seul mot de ce qu’elles disaient, leur flot de paroles s’envolait dans l’air aussi rapidement qu’un oiseau prenait son envol.
Les heures défilaient, les pas de Selena se faisaient lourds, ses jambes n’étaient plus emprisonnées par la grâce qui, communément, les caractérisait. Elle s’était laissé choir sur un tabouret, face au bar. Le serveur ne la regardait même plus et ses paupières ne demandaient qu’à se fermer pour une longue nuit. Elle avait fait quelques allers-retours à l’extérieur afin de trouver de l’air frais ou quelque chose qui la tiendrait encore debout pour un moment. Un étudiant lui avait gentiment prêté son blouson en cuir, la voyant trembler, seulement vêtue de sa robe noire. Avant qu’il ne lui mette la main aux fesses, Selena avait prétendu devoir se rendre aux toilettes et en rajoutant près de l’oreille du jeune homme : « ne t’inquiète pas, je reviendrais aussi vite que je suis arrivée ». Le sourire qui se dessina sur les lèvres du garçon se répercuta sur celles de la belle blonde. Mais elle n’était pas revenue, trop occupée à trouver un moyen de locomotion pour se rendre dans son lit, le plus vite possible.
N’ayant pas trouvé de solution concrète, Selena décida de rentrer à pied, dans le noir de la nuit. Elle ne savait pas si elle arriverait à terme avant les aurores mais au moins, elle serait obligée de garder les yeux grands ouverts. La lycéenne poussa fortement la porte de la boîte de nuit et s’engagea sur le parking. Elle n’avait pas fait plus de cinq mètres d’une main agrippa son bras. Croyant que James revenait lui faire la morale, Selena s’apprêta à débiter plusieurs mots plus grossiers les uns que les autres ― sa mère l’aurait réprimandé si elle l’avait entendu. Mais à l’instant où ses pupilles océans se posèrent sur le visage de l’étudiant, toute son insolence s’évapora et ses traits se radoucirent.
― Je venais juste récupérer ma veste avant que je ne perde de vue, expliqua le jeune homme, sans précipitation.

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QUARANTE quatrième partie

QUARANTE, troisième partie.

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Elle monta les marches des escaliers deux à deux, une fois à l’intérieur de sa chambre, la jeune femme ouvrit le placard qui renfermait le grand nombre de ses vêtements. Elle laissa ses doigts glisser le long des robes, plus serrées et plus courte que celle qu’elle portait actuellement. Elle porta son dévolu sur une robe noire, rien de plus banal. Elle l’envoya valser sur son lit, alors qu’elle entrouvrait la porte de la salle de bain.
Ce soir, Selena laissera son corps se déhancher.
Voilà fort longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds dans une boîte de nuit. Quelques semaines, plus précisément. D'ordinaire, Selena venait accompagnée de sa meilleure amie, mais aujourd'hui, elle s'y rendra seule. Elle trouvera bien quelqu'un qui la ramènera lorsqu'elle ne supportera plus la chaleur émise par les frottements de tous ces corps en mouvement.
****
Les douze coups de minuit vinrent de retentir, et Selena dansait depuis un moment, un verre à la main. Plusieurs garçons avaient déjà défilé contre elle sans qu'elle ne se rende compte du nombre, elle avait le sourire et son rire s'évanouissait à l'instant où il rentrait en contact avec les notes qu'envoyait le DJ. Ses formes valsaient, ses cheveux détachés suivaient le rythme, l’alcool lui brûlait la gorge. Mais elle en redemandait. Ses courtes pauses accoudée au bar se résumaient à flirter avec le barman, un jeune homme à la tignasse blonde et au délicieux sourire. Plusieurs minutes après son dernier ravitaillement, elle se dirigea de nouveau vers le comptoir, mais au moment où la main de Selena allait pour la énième fois frôler les doigts du barman, une main beaucoup plus calleuse vint s'interposer. Elle renvoya le verre loin de la belle blonde, sans un mot. Contrariée, cette dernière leva les yeux vers celui qui venait de lui gâcher un plaisir certain.
― Je crois que ça suffira pour ce soir, Selena, entendit-elle à travers les bourdonnements de la musique.
Contre toute attente, James se trouvait devant elle, le dos droit, la main toujours entre elle et le verre, le visage neutre. À cause de l'obscurité, elle ne pouvait apercevoir que partiellement le visage du jeune homme; mais cela était suffisant, le plus important était souligné. La ligne de sa mâchoire, la courbe de ses lèvres, le reflet marron de ses pupilles. La jeune femme tenta de récupérer son verre mais la main de James entoura son poignet, avec légèreté.
― Que fais-tu ici? questionna Selena.
― La même chose que toi, je suppose.
Selena gloussa face à la réponse du quarterback. Depuis quand James Dawson faisait les mêmes choses qu'elle? Il l’entraîna un peu plus loin, sûrement pour parler tranquillement, à l'écart du chahut du club. Mais Selena n'avait aucune envie de parler avec lui. Un souffle d’exaspération s'échappa de ses lèvres et James s'arrêta net. De ses yeux sombres, il lança un regard dur de sens à la jeune femme, qui se retrouva enfin seule.

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QUARANTE troisième partie

QUARANTE, deuxième partie.

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― Tu n’as pas besoin de faire tout ça avec moi, Selena, expliqua le garçon d’un geste de la main vers celle qui ramassait une paire de chaussettes ainsi qu’une petite culotte oubliée sur son bureau.
Gênée, la belle rangea ses sous-vêtements en un éclair, puis alla s'asseoir sur le matelas. Elle invita Sam à la rejoindre en tapotant une place à sa droite. Son sourire rayonnait, un léger faisceau de lumière vient illuminer son épaule ainsi qu’une partie de son décolleté. Et Sam ne put se restreindre à venir s’installer contre elle. Désormais, rien que quelques centimètres séparaient leurs deux corps ; toujours ce même parfum enivrant. Sam jeta un regard vers le visage de Selena, les lèvres de cette dernière lui parurent beaucoup plus roses que d’habitude, et il se surprit en train de vouloir goûter la pulpe de sa bouche. Dans un élan de lucidité, le jeune homme détourna la tête lentement, pour ne pas attirer davantage l’attention de sa camarade.
Selena, quant à elle, ne savait pas comment entreprendre la suite. Une envie d’enclencher le lecteur de musique qui se trouvait sur son téléphone portable lui traversa l’esprit. Mais aimait-il ce genre de musique ? Puis, peut-être qu’il faudrait commencer le devoir de chimie tout de suite. Mais est-ce que Sam était pressé ?
― Je te propose qu’on commence maintenant, pour ne pas que tu n’es pas à rentrer alors qu’il fera nuit.
Elle ne maîtrisait pas la situation, alors, Selena se contenta de faire ce qu’elle neutralisait : vu le ton qu’elle avait employé, Sam avait interprété ses paroles comme un ordre, il fallait commencer immédiatement ! Le châtain resta de marbre face à son hôte. Ne pas la brusquer ou la contredire, il savait le faire. Il se dirigea vers son sac à dos, pour en sortir toutes les fiches dont ils auraient besoin ; la place vide qu’il laissa aux côtés de Selena, lui fit se rendre compte qu’elle le préférait près d’elle. La chaleur que dégageait sa corpulence d’homme la réconfortait, car elle le sentait sincère envers elle. Pas comme tous les autres qui la voulaient sous leurs draps. Sauf que Sam était son ami, rien de plus.
****
Lorsque la porte se referma devant elle, Selena put sentir le silence envahir de nouveau les lieux. Les deux dernières heures, les éclats de rire et les diverses mots prononcés par les deux lycéens remplissaient la demeure, mais dorénavant, la jeune femme se retrouva seule avec elle-même. Tout d’un coup, un vibrement se fit ressentir contre sa fesse droite. Elle sortit son téléphone portable de sa poche arrière et découvrit un nouveau message de sa mère. Selena fut heureuse d’apprendre que son petit frère passait la nuit chez son ami et que quant à sa mère, celle-ci rentrerait surement très tard vu les circonstances de sa réunion. Rien de plus. Selena esquissa un sourire, elle savait ce qu’elle allait faire durant cette soirée du vendredi soir.

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QUARANTE deuxième partie

QUARANTE, première partie.

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Selena.
Sa mère était encore en réunion dans la ville voisine, son petit frère devait surement se trouver chez un de ses amis, ils ne seraient donc pas être dérangés pendant que leur sujet de chimie tambourinera contre les parois de leurs boîtes crâniennes. La jeune femme s’empressa de déverrouiller la porte d’entrée à l’aide de son trousseau de clés, où pendait une minuscule peluche verte, un petit chaton ; Sam avait gagné exactement la même à la fête foraine de Shorks l’année passée, et il l’avait gentiment offerte à sa cousine qui était venu pendant les vacances d’été. Selena entra et laissa tomber son sac de sport au pied du portemanteau, ainsi que ses chaussures à talons. Sam la suivi timidement, il n’allait pas souvent chez des amis, il ne savait pas trop comment s’y prendre. La belle blonde le guida jusqu’à la cuisine, ouverte sur la pièce de séjour.
― Tu veux quelque chose à boire ? questionna Selena.
Son ami hocha la tête sans un bruit. Il observait la décoration, les peintures accrochées aux murs, le sol parfaitement propre, les fleurs fraîches ; tout était à l’image de la jeune femme. Mais il ne put s’empêcher de se comparer à Johanna, qui avait fait exactement les mêmes observations, chez lui, la veille. Lorsqu’un verre de limonade se déposa sous ses pupilles caramel, Sam releva la tête vers son hôte et la gratifia d’un merveilleux sourire. Ils burent en silence, un doux silence, non dérangeant. Quelquefois, Selena jetait une œillade vers le beau châtain ; ses pommettes étaient rougeâtres, il savait qu’elle le regardait, ses yeux la fuyaient et elle trouvait cela terriblement mignon. Il était clair qu’au début Selena voulait jouer de lui ― avec lui, mais désormais elle s’était prise à son propre jeu : elle appréciait la présence de Sam à ses côtés.
Plusieurs minutes après, les deux lycéens se rendirent à l’étage, vers la chambre de la jeune femme. Contre toute attente, Sam aperçut une pile de vêtements sales sur le parterre, des tiroirs ouverts, un lit défait, des livres éparpillés tenaient compagnie aux habits. Il ne s’attendait pas à découvrir un tel désordre dans cette chambre, il aurait parié pour quelque chose de plus ressemblant au personnage que reflète Selena, elle qui tenait à être quelqu’un de soigné, la meilleure de toute. Cette dernière vit très vite que l’espace que son ami avait sous les yeux n’était pas celui qu’il imaginait, alors, comme si un élan de stress lui parcourut l’échine, elle se mit discrètement à pousser les livres et les vêtements sous son lit, elle tira sa couette et redonna leur volume initial à ses oreillers, rapidement elle ouvrit la fenêtre et l’air frais qui s’introduit dans la pièce était le bienvenu.

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QUARANTE première partie

TRENTE-NEUF, troisième partie.

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Il la sentit sourire contre lui. Le châtain entoura finalement ses bras autour du corps élancé de Selena, la rapprochant encore un peu plus du sien. Ils restèrent plusieurs secondes dans cette position, avant de la voir rompre le contact entre eux. Quand elle releva sa paire de lunettes sur le haut de son crâne, il se délecta de pouvoir enfin plonger son regard dans les océans de ses yeux, ce bleu lui avait manqué, et il ne se priva pas de se rapprocher pour avoir la possibilité d’y plonger.
Le grondement d’une moto retentit derrière eux, Sam se retourna, pour apercevoir les deux amants détaler à toute vitesse.
― Jamais je ne pourrais grimper sur un de ces engins, c’est bien trop dangereux.
Le jeune homme reporta son attention vers la voix qui venait de débiter ces quelques paroles, il découvrit alors une Selena ayant croisé ses bras sous sa poitrine, fixant toujours la sortie du parking se situant à l’arrière du stade. La peau dévoilée par son décolleté, était parsemée de frissons et Sam se promit de ne jamais lui proposer une balade à moto, si l’occasion se présentait. Ce dernier déposa un baiser à la naissance de la chevelure blonde de la jeune femme avant de l’encourager à regagner sa Chevrolet de sa main au creux de ses reins. Dès qu’ils furent sur le parking principal, Selena indiqua d’un hochement de la tête la portière passagère au footballer. Les deux amis s’introduisirent dans l’habitacle de la voiture ; Sam faisait des va-et-vient avec ses mains sur le jeans qui recouvrait ses cuisses : c’était la première fois qu’il se rendait chez Selena, ils devaient rendre un devoir de chimie pour la semaine prochaine. Il en avait même oublié le sujet.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce chapitre, j'espère que vous en aurez en le lisant !
PS : J'ai crée des pages sur les social médias des personnages, vous pous les retrouver sur @inotbleeding !
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TRENTENEUF troisième partie

TRENTE-NEUF, deuxième partie.

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Johanna faisait aussi partie de l’équipe, sans étonnement ; Selena l’avait recruté dès le premier jour, et maintenant elle débarquait chez lui, un air de revanche dans les iris. Sam ne s’attarda pas longtemps sur le visage de la belle blonde, il savait qu’il devait la rejoindre après leur séance respective. Il se remémora la première fois qu’il avait humé l’odeur de sa peau parfumée, elle sentait tellement bon, des effluves de lilas. Mais pour l’instant, seul l’exercice mis en place par le coach était sa priorité.
Les quelques gouttes de transpiration se transformèrent en minuscules ruisseaux le long de son dos, Sam se hâtait de rejoindre les vestiaires ― et les douches ― afin de faire disparaître toute cette couche collante qui s’était déposée sur son corps. Une fois propre, le jeune homme sorti sans attendre personne, comme à son habitude. Quand les derniers rayons du Soleil percutèrent son visage, il s’arrêta un instant, savourant l’effet de la douce chaleur de cette fin d’été. Du coin de l’œil, il aperçût Selena, élégamment vêtue d’une légère robe fleurie. Il dégusta ses longues jambes du regard, ainsi que ses épaules dénudées. Des lunettes de soleil trônaient devant ses yeux bleus. Vers la droite, Sam reconnut James et Johanna, lovés l’un contre l’autre ; les deux lycéens jaugeaient discrètement la capitaine des cheerleaders, la brune devait surement se plaindre, vu comment James répondait par des approbations compatissantes. Sam se dépêcha de rejoindre son amie avant qu’elle ne l’appelle d’un ton agaçant ― il détestait quand elle lui parlait de son air supérieur, surtout lorsqu’elle lui rappelait un oubli de sa part.
― Salut, Selena.
Pour seule réponse, cette dernière se logea contre le torse du jeune homme, dans un vif élan tel qu’au moment où leurs corps se rencontrèrent, Sam dû engager un pied vers l’arrière pour éviter la chute. Il ne referma pas tout de suite ses bars autour de la belle, surpris par ce geste ― assez anormal venant d'elle.
― Salut, Sam, chuchota la lycéenne dans un souffle.

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TRENTENEUF deuxième partie

TRENTE-NEUF, première partie.

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Sam.
Le casque sous le bras, les joueurs effectuaient leur première pause depuis qu’ils avaient commencé l’entraînement, il y avait maintenant plus d’une heure. Leurs poumons les brûlaient, leurs muscles les tiraillaient ; et pour cause, le coach n’était pas à son meilleur jour en cette fin de semaine, il les avait fait courir tout autour du stade, et cela quatre fois ― leurs équipements sur le dos. On aurait pu les comparer à des soldats, chargés comme des mules. Sam pensa qu’il devait encore avoir eu une altercation avec sa femme, comme souvent ; dans ce cas-là, le coach revenait mal rasé, avec des cheveux en bataille et des cernes plus violets que ceux de James Dawson. En pensant à son coéquipier, Sam tourna vers lui un regard furtif, il ne se risquerait pas à dévisager le jeune homme aux tendances bagarreuses ― les marques qui façonnaient son visage depuis hier, étaient loin d’être gracieuses, il les porterait encore un moment avant de les voir s’estomper. Le châtain se reconcentra sur la bouteille d’eau qu’il tenait entre ses doigts, et approcha le goulot à ses lèvres. Sa gorge était terriblement sèche et en vue des gouttes de transpiration qui dégoulinaient sur ses tempes, il but quelques gorgées désaltérantes avant de reposer la bouteille près de ses congénères. L’ami de Selena ferma un instant les paupières, un soupir s’extirpa de la barrière de sa bouche, le visage de Johanna apparu et Sam ne put s’empêcher d’ouvrir les yeux. Il se rappelait très bien de son expression faciale lorsqu’il l’avait mise à la porte, la veille. De la surprise et de la fureur s’était mélangé à ses traits, pour le moins fastueusement bien dessinés. Pour qui s’était-elle prise en débarquant devant chez lui, prétendant « montrer à Selena que je ne lui appartiens pas » médita Sam en reprenant les mots que la jeune brune avait employé pour répondre à la question qu’il lui avait posé, plusieurs fois.
Un coup de sifflet annonça que le temps de repos avait abouti à sa fin, et qu’il ne fallait pas trainer pas peur de s’attirer les foudres de l’homme à la barbe de trois jours. Le châtain se remit sur ses pieds, tout en attrapant son casque qu’il avait abandonné sur la pelouse à côté de lui. Tous les footballers se dirigeaient vers le centre du terrain, chacun à son poste. Une fois placé, Sam jeta un coup d’œil aux joueurs qui se trouvaient en face de lui, plusieurs avaient la tête tournée vers les portes du gymnase, habituellement ouverte. Il les imita sans gêne et découvrit une belle silhouette féminine, vêtu de l’habit traditionnel des cheerleaders. Bien évidemment, il reconnut Selena et sa cascade de blé ; les avant-bras appuyés contre une rambarde de fer. Elle souriait. Il la voyait souvent à cet endroit, admirant les entraînements des jeunes hommes, tandis que son équipe s’activait à reproduire de nombreuses figures dans les airs ou au sol, des chants d’encouragement sortant de leurs cordes vocales.

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TRENTENEUF première partie

TRENTE-HUIT, suite.

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Johanna était plantée devant une porte couleur verte sapin, le numéro était inscrit en relief d'une manière dorée. Elle frappa trois coups contre la porte. Attendit cinq secondes que les pas arrivèrent, ceux qu'elle entendait marcher sur le parquet. Et esquissa son plus beau sourire au jeune homme qui lui fit face. Sam avait les cheveux mouillés et quelques gouttes dégoulinaient encore contre la peau de son cou. Il sortait à peine de la douche. Et il ne s'attendait pas à trouver la belle brune devant chez lui, car à l'instant où il l'eut reconnu, ses sourcils formèrent deux accents circonflexes.
― Johanna ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Pour réponse, elle pose une main sur une de ses épaules et l'écarta de son chemin, elle voulait entrer. Sam lui céda le passage et s'effaçant contre le mur qui était adjacent à la porte, et regarda sa camarade de classe entrer à l'intérieur de sa maison. Elle zieutait les cadres fixés aux cloisons, principalement le châtain étant plus jeune. Il avait gardé cette innocence au fil des années, remarqua-t-elle.
― J'avais besoin de te voir, lâcha-t-elle, enfin.
― Mais nous nous sommes vu toute la journée, nous étions même assis à côté en littérature.
― Oui, c'est vrai.
Le jeune homme ne savait plus quoi répondre. Il la trouvait pour le moins étrange. Jamais ils ne s'étaient vraiment adressé la parole, c'était le moins qu'on puisse dire. Pendant une minute, ou deux, il se contenta de l'observer vagabonder dans son salon. Elle était légère et assurée ; elle était au courant de ce qu'elle faisait.
― Qu'est-ce que tu fais là, répéta Sam.
― Je suis venue montrer à Selena que tu ne lui appartiens pas.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Je n'arrive pas à savoir si j'aime comment est écrit ce chapitre, ou non. Et vous, comment le trouvez-vous ? Donnez moi tous vos avis sur @comptequestionchroniquenaya.
PS : Vous pouvez toujours me poser vos question, pour le jeu question/réponse !
PS.1 : Allez sur @inotbleeding, vous pourrez y retrouver tous les bonus de l'histoire !
PS.2 : Compte Wattpad → @chroniquenaya
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TRENTEHUIT suite

TRENTE-HUIT.

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Johanna.
Elle aussi aurait bien pu l’emmener à l’infirmerie. Et cela aurait été beaucoup plus normal que ça soit sa petite amie, qu’une personne avec qui il ne s’entendait gère. Johanna en voulait à James, et à Selena. Elle les avait regardés partir vers l’établissement depuis le siège de son auto. Ils marchaient l’un à côté de l’autre, James la dépassant d’une quinzaine de centimètres. La belle brune avait plissé les paupières tellement fort à l’instant où ils avaient disparu derrière la porte vitrée, que désormais des tâches venaient troubler sa vision. Ses longs doigts se refermèrent sur le volant, et la voiture gronda lorsqu’elle mit le contact. Elle démarra à vive allure, laissant la bécane de James et la berline de Selena, seules sur le parking.
Johanna était maintenant très loin d’apprécier celle qui, lors de son premier jour dans ce lycée, l’avait gratifiée de son indélébile sourire. Celle qui l’avait prise sous son aile ― et qui lui avait interdit d’approcher James.
« Elle voulait le garder pour elle, la garce » pensa sauvagement la belle brune alors qu’elle activait son clignotant.
D’ordinaire, Johanna Dempsie n’était pas une jeune femme ménagée par la colère, plutôt calme, elle évitait les conflits ― ce qui lui avait porté préjudice dans son ancien lycée, à San Francisco. Dorénavant, la capitaine des cheerleaders lui barrait la route et elle comptait bien la dégager, afin de poursuivre son chemin ― jusqu’au cœur de James. Elle y arriverait.
La jeune femme arriva devant son habitation. Une grande villa aux murs blancs, où des pierres avaient été laissée apparentes, créant une ambiance de maison usée par le temps. Johanna s'apprêtait à s'engager dans l'allée afin de garer sa voiture et pouvoir enfin souffler sur son canapé ; mais elle n'en avait aucune envie. Elle continua sa route, toujours tout droit.
Selena lui avait pris James. /Son James/. Alors, pourquoi ne pouvait-elle pas rendre une petite visite à Sam ?
La jolie brune s'étonna elle-même de cette jalousie qui grandissait au sein de son cœur. Jamais ce sentiment ne s’était transformé en un tel poison ― et elle allait prendre un malin plaisir à le répandre à l'intérieur de Selena. Car cette dernière n'avait rien à envier, enfin, c'était ce qu'elle prétendait.
Elle tournera à la prochaine rue sur la droite, puis prendra la deuxième sortie du rond-point après avoir longé l'avenue où se trouvaient plusieurs boutiques ― elle les avait toutes parcourues, de long en large, au bras de la blonde. Elle ne savait plus d'où elle tenait l'adresse de Sam. Mais elle était bien contente de l'avoir à portée de main. Il habitait au nord de la ville, dans un lotissement où toutes les bâtisses se ressemblaient à l'identique. Elle le trouverait au numéro 19.

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✎ JEU – QUESTION/RÉPONSE + NOUVEAU COMPTE

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● Aujourd'hui je vous fais part de l'existence d'un nouveau compte : mon COMPTE BONUS ! Il considérera toutes mes histoires : @chroniquelouie et @lovecomesfromhate sur Ask, et @chroniquenaya sur Wattpad).
@inotbleeding
● PUIS, je vous mets au courant de deux trois petites choses ↓ ci-dessous ↓ .
Normalement tout est expliqué, et si jamais quelque chose vous échappe, n'hésitez pas à me demander !
JE COMPTE SUR VOUS ! ♥
(tu peux agrandir l'image en cliquant dessus si tu ne vois pas très bien)
JEU  QUESTIONRÉPONSE  NOUVEAU COMPTE

Bonsoir! Le chapitre 108 du point de vue de Levy est posté. Lisez ceci pour mieux comprendre: http://ask.fm/ChroniqueCara/answers/137083569878 Lisez avec la musique en début de partie 2, c'est "Over the love" de florence + the machine. Bonne lecture:)

ChroniqueCara’s Profile Photochronique cara - "demons"
Ouiii, ma Lily a rejoint le cast ! Trop bien et en plus elle est trop belle ! Puis le personnage de Lisa, comme l'a souligné Levy, est très cool et bonne enfant, à ce que j'ai pu voit, ahah.
J'ai un réel espoir pour mon tout mignon bb-Levy, il faut qu'il y croit également !
OH, un bon petit Jack pour la route, on aime :3
J'aime beaucoup la relation grandissante entre Levy et Maid, mais, maintenant j'au un petit faible pour Livy/Lesa/Levysa/Lisavy qui vient de naître au fond de mon cœur ! Puis cette fin de chapitre est comme un mini choc, je ne sais pas pourquoi, hihi :3

TRENTE-SEPT, suite.

Et maintenant, elle avait cette terrible envie de recommencer. De parcourir, encore et encore, chaque ligne de son faciès. Elles étaient fermes et captivantes. Malheureusement, la nurse refit son apparition, un tas de compresse à la main, et les deux jeunes gens se séparèrent aussi vite qu’ils s’étaient rapprochés. James s’installa confortablement afin que ses plaies soient désinfectées, tandis que sa camarade attrapa son sac à main d’un geste aérien pour partir et le laisser. Pourtant, elle n’avait aucune envie de le quitter.
― Tu t’en vas déjà ?
Elle n’avait même pas passé la porte.
― J’ai mieux à faire, clama-t-elle, sans un regard pour James.
Mensonge.
Selena continua dans sa lancée, et sortit enfin de cette ambiance à l’odeur piquante. Les couloirs étaient vides, comme la dernière fois, et elle se souvint des mots qu’avait épelé James à son égard : « Ne-m’a-dres-se-pas-la-pa-role ». Oops, elle avait oublié ― ou presque. Elle longeait les rangées de casiers lorsqu’une main se posa sur son épaule, la faisant sursauter sur place. James.
― Il y a quoi que plus important que de passer du temps avec moi, Selena ?
Pas grand-chose. Pas grand-chose. Puis, son prénom à la naissance de ses lèvres.
― Détrompe-toi, Dawson, il y a un tas de choses !
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce chapitre, ainsi que le précédent ! J'espère qu'il vous plaira également. Bonne vacances à tous, et courage à ceux qui attendent les résultats de leurs examens !
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TRENTESEPT suite

TRENTE-SEPT.

James.
L’odeur du désinfectant venait lui chatouiller les narines, sans guère l’apprécier. Il détestait venir ici, mis à part pour rencontrer l’infirmière ― toujours disponible pour lui. Selena ouvrait la marche, le guidant jusqu’aux sièges de la minuscule salle d’attente, aménagée pour les cas qui pouvaient attendre. La jeune femme se positionna sur l’un d’eux, suivi de près par James, qui l’imita et s’assit sur le siège adjacent au sien. Il n’y avait qu’eux et ce râpeux silence, qui dérangeait de plus en plus le jeune homme. Il avait envie de dire quelque chose ; mais rien ne traversait ses cordes vocales. Il songeait à la remercier, mais cela n’était pas dans ses habitudes. Il laissa donc ce blanc intact, jusqu’à l’arrivée de l’infirmière.
― Oh, James, fit-elle mielleusement, à croire qu’elle n’avait pas remarqué son visage recouvert de rouge, ni même Selena. Rentre vite, je t’en prie.
Les deux adolescents la suivirent à l’intérieur de la salle de consultation ― que James connaissait très bien ― et au moment où le beau brun passa devant l’imposant miroir disposé contre le mur, il put apercevoir les hématomes qui étaient en train de se former. Il en avait un tout autour de l’œil, assombrissant son regard, déjà glacial d’ordinaire ; puis il en avait un qui s’étendait tout le long de sa mâchoire opposée à l’œil cogné. Il y avait ces couleurs qui commençaient juste à apparaître, ces nuances de bleus et de verts. Presque de l’art. Et James pouvait voir le reflet de Selena dans la glace. Elle était à peine deux pas derrière lui, l’observant, lui et son visage. Le jeune homme se retourna afin de lui faire face, et c’était sans s’y attendre que la blonde combla l’espace entre eux et caressa doucement ses marques. Ses doigts étaient froids, contrastant avec la peau en feu qu’ils effleuraient. Selena était fascinée par ce qu’elle faisait, tellement qu’elle ne remarqua pas les paupières closes de James. Son index passa sur la lèvre fendue. Ce contact s’était ressenti dans l’entièreté de son corps, il était apaisant, si délicat. Mais lorsqu’elle tenta d’appuyer légèrement plus fort sur les hématomes, les beaux traits du jeune homme se crispèrent. Et Selena retira immédiatement sa main.
― Excuse-moi, je ne voulais pas.
― Ne t’excuse pas pour ça.
Les premiers mots qu’il prononça depuis que Selena l’avait rejoint sur le parking.

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✎ BONUS – SPOILER – EXTRAIT

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« ― Crois-tu que si je place ma main à cet endroit, expliqua-t-il alors que sa main venait se promener sur sa hanche mielleusement dénudée, tu ressentirais comme un frisson qui te parcourrait l’entièreté de ton corps ?
Sûrement que oui.
― Non, les chances sont maigres, si tu veux mon avis. Ce n’est probablement pas toi qui me ferais ressentir une telle chose et tu oublies que tu es face à une personne sans cœur.
― Tu as un cœur, trésor, sinon tu ne serais pas allongée à mes côtés. »
BONUS  SPOILER  EXTRAIT

TRENTE-SIX.

Selena.
Il frappa de nouveau. Avec même plus de force. Il esquiva la riposte de l’autre jeune homme. Selena grimaça lorsque James reçut un coup à la mâchoire. Il vacilla quelques pas vers l’arrière, une main tendue vers le sol afin de faire parade au cas où il tomberait, lâchement. La jeune blonde observait le spectacle depuis plusieurs minutes, seule, adossée contre sa voiture. Et comme tous les autres élèves du lycée public J.F.F Kennedy, elle espérait silencieusement la victoire de son combattant favori. Ce genre d’altercation arrivait fréquemment dans l’enceinte de l’établissement scolaire et souvent James était l’un des acteurs principaux, notamment à cause de sa tendance à chercher les ennuis. Selena ne supportait pas les garçons comme lui, trop casse-cou sur les bords. Elle avait besoin de stabilité. Mais lorsqu’elle apercevait l’arcade sanguinolente et la lèvre inférieure fendue de James, et cette hargne à l’intérieur du noir de ses yeux, elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer ; car, sans se l’avouer, elle trouvait cet aspect bien trop sexy.

C’était encore ce Jon DaSilva qui avait titillé le beau brun, dans le but de le pousser ― encore ― dans ses retranchements. Il aimait drôlement ça, titiller James. Et au moment où le poing de ce dernier allait s’élancer vers le visage de son adversaire, Mr. Jensen, le directeur, s’interposa entre les deux jeunes hommes, de manière à stopper le combat. Des jurons s’échappèrent de la bouche de James, alors que DaSilva dessinait son fameux sourire narquois sur ses lèvres, évitant au passage un hématome de plus sur son faciès.
― Vous deux, dans mon bureau, demain à la première heure. Est-ce que j’ai été assez clair ? lâcha durement l’homme, dont le regard divaguait entre les deux adolescents.
Le troupeau d’élèves qui s’était formait autour d’eux se dissipa petit à petit, et Selena put enfin se diriger vers James, abandonné sur le bitume du parking du lycée. Elle n’avait pas oublié la façon dont il lui avait adressé la parole la dernière fois, dans les couloirs, mais elle n’en avait que faire ; elle voulait savoir comment il allait, après la correction qu’il avait subie. Même si Jon était lui aussi pas mal amoché. La chevelure de blé de la jeune femme dansait jusqu’à lui, et quand elle fût assez proche de son visage, la surprise déforma ses traits. De loin, il n’y avait pas autant de sang autour de ses pommettes.
― Je t’emmène à l’infirmerie !
Et le brun ne broncha pas aux paroles émises par Selena. C’était bien la première fois que quelqu’un lui proposait une telle chose après qu’il se soit battu. Mais il ne dénota aucun sourire ou aucun regard en guise de remerciement. Après tout, Selena n’en attendait pas en retour. Elle commençait à cerner le personnage qu’elle avait à sa droite, si elle n’avait pas fait cette proposition, cela n’aurait fait aucune différence.

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TRENTE-CINQ, suite.

Ils apparaissaient sous la forme d'une ombre masculine, laissant des débris de verre brisé après leur passage. Et à chaque nuit, ils revenaient un peu plus nombreux que la dernière fois. Parfois, comme cette nuit, ils observaient la jeune femme d'assez loin, lui laissant croire qu'ils pouvaient venir se coller à elle en un rien de temps. Ou alors, il n'y en avait qu'un seul. Les autres s'en étaient allés. Il ne restait que lui. Dans sa main droite, il tenait un lys blanc ― la fleur favorite de Selena. La plante apparaissait comme majestueuse, car elle fût souvent considérée comme luxueuse ou supérieure. Le lys était telle l’exaltation des sentiments mêlés d’une grande et noble pureté. Mais Selena n'était pas si pur que cela, c'est pourquoi la signification de la fleur offrait un grand fossé entre elle et la belle. L'unique démon poursuivait sa route jusqu'au cercle de lumière où se positionnait Selena, et sans rien y comprendre, la fleur prenait feu, partait en fumée, consumée par le destin.
― Ces méchants pirates sont revenus t'embêter?
Elle étouffa un rire entre ses lèvres. Il avait nommé les furies de sa sœur comme cela, car à son âge il avait encore la chance de ne combattre que des pirates, et non la réalité. La vie. Son petit frère représentait énormément pour elle, et, elle fera tout ce qui sera en son pouvoir pour le protéger de ce monde sans avenir. Mais il faudra qu'il apprenne que la vie ne sera pas un jeu, où les gentils se battront contre les méchants, où ils brandilleront le drapeau de la victoire, où chaque prince trouvera sa princesse ― elle démentira cette affirmation quand elle aura enfin cru en l'amour, car à présent elle était plus une sorcière qu'une princesse.
― Non. Ils ont dû aller voir quelqu'un d'autre.
― Sinon, je serais venu avec mon épée et je t'aurais défendu. Tu sais comme dans mon livre!
Son épée de bois ne faisait pas le poids contre les désagréments de son existence.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Voila pour ce chapitre. Je ne savais pas trop quoi écrire dans celui-ci, mais une fois que les actions étaient tracées dans ma tête, c'est venue tout seul ! J'espère qu'il vous plaira !
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TRENTE-CINQ.

Selena.
Ce matin-là ce ne fût en aucune manière les aimables rayons de lumière qui dansèrent sur le visage juvénile de Selena qui la réveillèrent. Mais plutôt un petit être se faufilant sous la couette, à ses côtés. Il avait essayé de faire cela avec une telle tendresse, mais lorsqu'il fut parvenu jusqu'au en marchant sur la pointe des pieds pour ne pas déranger le sommeil de sa grande sœur et qu'il souleva d'une main l'épaisse couette, la froideur de la pièce vint cogner contre le dos dénudé de la jeune femme. La faisant frissonner. Puis, quand ses petits pieds, aussi glacé vinrent se frotter à la paire de mollets de Selena, les yeux de cette dernière ne purent que s'ouvrirent à ce rude contact. Créant un sourire, divisé entre l'arrivée de son petit bout de chou et un réveil qu'elle aurait espérait plus tard. Mais elle ne pouvait le blâmer; son amour pour sa tête de petit garçon invincible lui faisait prendre conscience qu'il était/presque/ tout ce qu'elle souhaitait voir dès le matin.
― Tu as bien dormi, Selena?
La jeune blonde se retourna vers le petit homme et lui sourit de toutes ses dents. Lui offrant une vue sur l'éclat de blancheur qui s'en échappait. Elle s'appuya sur ses coudes afin de prendre de la hauteur et de pouvoir le voir dans son entièreté. Il était encore vêtu de son pyjama aux couleurs du ciel. Il ne manquait que les nuages qui saupoudreraient l'immensité bleue.
― Mieux, souffla-t-elle, en plongeant son regard par la fenêtre de sa chambre.
Car les nuits qui avaient précédées celle-ci, étaient comparables à des tempêtes, l'empêchant de trouver le repos. Un temps, elle ne pouvait fermer un œil. Un deuxième temps, elle avait l'impression que la chaleur du désert s'était installé au pied de son lit, ou alors que les glaciers de l'Alaska recouvraient le sol carrelé. L'obscurité était devenue une furie, la traquant pour ne pas qu'elle s'endorme. Et lorsqu'elle y parvenait, ce démon revenait à la charge, hantant ses rêves. Elle n'avait même pas le luxe de pouvoir transformer ses rêves en cauchemars; elle se disait que ça aurait pu aider. En vain.

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INFOS

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(Le grand retour héhé.)
Je poste ça ici, aujourd'hui, car j'ai la grande occasion de vous annoncer qu'après mainte et mainte repousse, J'AI ENFIN COMMENCER A RÉÉCRIRE MA PREMIÈRE CHRONIQUE ! Oui, oui, ce n'est pas une blague. → @ChroniqueNaya
La chronique sera postée sur Wattpad, pour plus de facilité. Mon compte : @chroniquenaya (très original).
Le lien du prologue :https://www.wattpad.com/260736517-%C2%AB-i-dismiss-happiness-%C2%BB-prologue
J'espère que vous appréciez !
INFOS

TRENTE-QUATRE, troisième partie.

Une fois qu'ils furent partis, il fut livré à lui-même et à ses pensées. Attention, terrain miné.
Bon sang, elle semblait si réelle dans son rêve! Il ferma les yeux, se passa une main sur le visage; ses doigts s'attardèrent sur ses lèvres. Il pourrait la sentir. Il pourrait vraiment la sentir. Le simple fait d'y penser accéléra les battements de son cœur. Il ignorait ce qu'il allait faire, s'il continuait à rêver d'elle de manière si intense. Il n'allait plus être opérationnel.
Il prit une profonde inspiration pour se calmer et il se concentra. Il laissa ses yeux se promener naturellement, et suivit, distrait malgré lui, les enfants qui couraient ici et là, dans l’enceinte du petit parc du quartier, sous la douce surveillance de leurs géniteurs. Ils paraissaient pleins de fougue et d'insouciance, comme James quand il avait le même âge qu'eux. Bizarrement, cela le rendit triste, le fait qu'ils soient capables de trouver du bonheur dans cette existence. Ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils avaient raté, aucune idée du monde dans lequel ils allaient grandir.
Et il espéra de tout cœur qu’ils n’auront jamais à faire aux hommes qui venaient de le quitter. Car ce ne serait pas la meilleure vie, les meilleures situations dont un parent souhaiterait pour son enfant. Jamais un parent ne permettrait ce genre de sortie nocturne, dans ce genre de ruelle mal éclairée.
James se dépêcha se fourrer le paquet dans son sac à dos : personne ne devait l’apercevoir avec ça entre ses mains ; car si le contraire se produisait, c’est derrière des barreaux de fer qu’on viendrait lui raconter les dernières nouvelles du quartier.
****
Ses cheveux blonds se rapprochaient bien trop vite. Son sourire le dérangeait. Ses océans bleus ne devraient pas pétiller comme ils n’ont pas l’habitude le faire.
Elle eut à peine le temps d’entrouvrir la bouche et de laisser ses cordes vocales prendre procession de la situation, qu’il la coupa net dans son élan :
― Ne-m’a-dres-se-pas-la-pa-role, épela-t-il le plus posément possible, alors que l’image ses mèches de blé venaient déformer le visage du brun d’un rictus.
Il poursuivit son chemin, les mains dans les poches, laissant une Selena abasourdie par ce qui venait de se produire. N’ayant pas l’habitude que les rôles soient inversés.
« Très bien Dawson, tu veux patiner sur ce terrain, prépares-toi à ne pas être sorti d’affaire. » menaça silencieusement la jeune femme, alors qu’elle avait tourné son buste afin de regarder James s’éloigner. Le visage de porcelaine de la belle blonde était devenu le doux reflet de son habituel cœur, froid et dur.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Ce chapitre est enfin terminé, j'espère que vous en avez appris davantage sur le compte de James et que vous avez tout compris, sinon n'hésitez pas à me demander, vous connaissez le chemin.
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TRENTEQUATRE troisième partie

TRENTE-QUATRE, deuxième partie.

Le beau brun sentit ses mains descendre sur son torse, sur son ventre; ses doigts couraient le long de son sous-vêtement. Ses cheveux blonds tombèrent en avant, effleurèrent sa peau, et il dut serrer les poings pour s'empêcher de la clouer à son lit. Chaque terminaison nerveuse de son corps était en éveil. De toute son existence, il ne s'était jamais senti aussi vivant ou aussi désespéré, et il était sûr que si elle entendait ses pensées en ce moment même, elle franchirait la porte en courant et ne reviendrait jamais.
Parce qu'il la désire.
Maintenant.
Ici.
Partout.
Il voulait que rien ne sépare leurs deux corps. Il la voulait sans vêtements et sous la lumière et il voulait l'examiner. Il voulait baisser le zip de sa robe et la lui ôter, et prendre tout son temps avec chaque centimètre carré de sa peau. C'était plus fort que lui, il avait ce besoin de la contempler, tout simplement, la connaître, elle et les traits de son visage (encore plus qu'il ne les connaissait déjà): l'inclinaison de son nez, la courbe de ses lèvres /ce qu'il enviait le plus/, la ligne de sa mâchoire. Il voulait promener ses doigts sur la peau douce de son cou et le redessiner tout du long. Il voulait sentir le poids de son corps plaqué contre le sien, enroulé autour de lui.
Il ne savait plus pour quelle raison tout cela sonnait faux ou n'était pas réel. Impossible de se concentrer, hormis sur le fait que la jeune femme était assise sur ses cuisses, effleurant sa poitrine, le regardant droit dans les yeux, comme si elle pouvait vraiment l'aimer. Et si la chose arrivait un jour.
Il se demanda s'il n'était pas mort, en réalité. Mais au moment où il se redressa, elle s'inclina en arrière, toujours souriante, avant de glisser sa main dans le dos de James, sans jamais le quitter des yeux.
― Ne t'inquiète pas, chuchota-t-elle. C'est presque fini maintenant.
Ses paroles lui parurent si énigmatiques, si étonnantes .
― Qu'est-ce que tu veux dire, demanda James.
― Encore un petit moment et je m'en vais.
― Non, supplia-t-il en papillonnant des cils, la main tendue vers elle. Non, ne pars pas… Où vas-tu…
Mais elle était partie. Et c'est comme si elle tenait un pistolet. Qu'elle pointait sur son cœur.

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TRENTEQUATRE deuxième partie

TRENTE-QUATRE, première partie.

James.
― Non, s'entendit-il dire. Tu n'es pas censée être là.
Elle était allongée sur mon lit. Penchée, en arrière, elle s'appuya sur les coudes, avec les jambes étendues devant elle et croisées à hauteur de ses chevilles. Si une partie de lui comprit qu'il devait être en train de rêver, l'autre, très largement dominante, refusa de l'admettre. Une partie de lui voulait croire qu'elle se trouvait réellement là, à quelques centimètres de lui, et qu'elle portait cette petite robe courte et moulante qui ne cesse de remonter sur ses cuisses.
Tout chez elle avait pourtant l'air différent, bizarrement éclatant; les couleurs étaient toutes frelatées. Ses lèvres présentaient une nuance de rose plus riche, plus intense; ses yeux paraissaient plus larges, plus sombres. Elle portait des chaussures dont il savait que c'était le genre de chaussures qu'elle avait l'habitude de mettre. Jusqu'ici rien n'avait un aspect étrange, sauf si ce n'était le fait qu'elle lui souriait.
― Salut… murmura-t-elle.
Ce n'était qu'un mot, mais son cœur s'emballait déjà. James s'éloignait tout doucement, puis, trébucha en arrière et manqua de se cogner le crâne contre la tête de lit. Il baissa les yeux. Il réalisa qu'il ne portait rien d'autre qu'un tee-shirt blanc et son caleçon; alors que le soir de la veille, il s'était écroulé sur son pieux sans s'être déshabillé. Pull, jeans, chaussures. Il était trop fatigué pour les retirer. Ses sorties nocturnes ne lui laissaient que peu de temps pour dormir. C'est pour cela qu'il avait l'impression d’être constamment exténué. Sa tête s'était enfoncée dans l'oreiller et James avait battu des paupières. Une fois. Deux fois. Puis il s'était écroulé.
Maintenant, elle changea de position en un éclair et se retrouva à genoux avant de ramper vers lui. Elle grimpa sur ses cuisses. Elle se trouvait désormais à califourchon sur sa taille. Le jeune homme respira soudain trop vite.
Ses lèvres caressèrent son oreille. Ses paroles étaient si douces.
― Embrasse-moi, susurra-t-elle.
― Selena…
― J'ai fait tout ce chemin jusqu'à toi.
Elle lui souriait toujours. C'était un sourire rare, du genre dont elle ne l'avait jamais gratifié. Mais, étrangement, là, elle lui appartenait. Elle lui appartenait et elle était parfaite et elle le désirait, et pas question pour lui de la combattre.
Il ne le souhaitait pas.
Ses mains tirèrent sur son tee-shirt et le firent passer par-dessus ses épaules et sa tête. Avant de le jeter à terre. Elle se pencha une nouvelle fois et lui embrassa le cou, juste une fois, lentement. Les yeux du footballer se fermèrent. Il n'existait pas assez de mots au monde pour décrire ce qu'il éprouvait.

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TRENTEQUATRE première partie

J'AI PLEINS DE CHOSES A VOUS DIRE

Tout d'abord, le chapitre trente-trois est terminé. J'espère que ça ne vous à pas trop fait bizarre de lire un "long" chapitre ? Dite-moi si vous préférez des chapitres comme celui-ci ou comme ceux que j'écris d'habitude !
J'aimerais bien vos AVIS sur ce chapitre, également ?
PS : Le prochain chapitre sera du point de vue de James (pour changer) et je l'avais écris avant de terminer celui-là, faut suivre ma logique mdrr
PS.1 : J'ai envie parler ce soir, mais si vous ne voulez pas répondre, c'est pas grave, je vais me contenter de regarder Avatar :3
PS.2 : Comment pensez-vous que les relations vont évoluer ? Jelena ? Janna (c'est moche) ? Samena (tout aussi moche) ?
PS.3 : EST-CE QUE VOUS AVEZ DES PROPOSITIONS DE FILMS EN TOUT GENRE (mais pas d'amour/romance car je les ai déjà tous vu hihi) ET PAS TROP VIEUX NON PLUS ? Merci, et si vous voulez me répondre >>> @comptequestionchroniquenaya, vous connaissez :)
PS.4 : Je m’excuse d'avance pour les fautes d'orthographe ou les petits passages incohérents qu'il peut y avoir, je suis fatiguée, je n'ai pas l'habitude d'écrire aussi tard.
PS.5 : J'ai TOUJOURS des PROBLÈMES pour mettre un gif ou une photo à la fin de mes chapitres (si vous lisez @chroniquelouie vous savez de quoi je parle), est-ce que parmi vous il y a des chroniqueuses/eurs qui ont eut le même souci et qui ont réussi à le régler ?
PS.6 : J'ai fini, c'est bon :3
@chroniquelouie
@chroniquenaya
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TRENTE-TROIS, troisième partie.

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{Hey now call it a split 'cause you know that you will
Oh you bite your friend like chocolate
You say, we'll go where nobody knows, with guns hidden under our petticoats}
Selena reconnu cette mélodie. Elle l'avait déjà entendu auparavant. Où? Sûrement qu'elle ne s'en souvenait plus; cela avait dû arriver il y un petit moment. C'est la première chose que la belle blonde avait remarqué en posant le premier pied à l'intérieur du bar; ces paroles qu'on entendait à peine, elles étaient juste là pour couvrir le silence qui aurait prit place lorsque les habitués n'étaient pas encore accoudés au comptoir.
La salle était prisonnière de l'odeur qui s'échappait des machines à faire le café. Cette senteur était maîtresse des lieux, mais qu'est-ce que c'était apaisant, en quelque sorte. Tout était à la fois amère et fort, tout comme la boisson. Derrière le bar, plusieurs dizaines de bouteilles reflétaient la lumière artificielle; il y en avait pour tout genre: alcool, sirop, boissons chaudes et même du vin.
Selena observait l'endroit; parcelle après parcelle.
― Alors, est-ce que ça te plaît?
Le châtain fixait son amie avec attention, à la recherche de la moindre émotion. Il aimait faire cela; en quête de l'improbable, il l'avait toujours fait, en toute situation, comme une mésange qui chanterait en hiver ou un trèfle à quatre feuilles qui pousserait parmi les pissenlits (jamais ce qu'il cherchait n'était arrivé, jamais il n'avait vu une mésange chanter au beau milieu d'un mois de janvier, jamais il n'avait trouvé un trèfle à quatre feuilles qui poussait dans un champ de pissenlits), aujourd'hui il cherchait ces expressions que la jeune femme se forçait de dissimuler.
― Jamais quelqu'un ne m'avait emmené dans un endroit pareil. D'habitude c'est plutôt les clubs branchés de la ville d'à côté ou les boîtes de nuit, jamais un café aussi tranquille et harmonieux, souffla-t-elle alors que son regard divaguait encore sur les murs.
― Tranquille? C'est parce qu'il est à peine neuf heure, Selena.
Son prénom. Dans sa bouche. C'était beau. Comme la mélodie de la chanson. Elle le regarda pour la première fois depuis qu'ils se sont installés sur une des banquettes, contre la vitre. Elle ne dit rien. Juste son sourire réapparût sur les traits de sa bouche.
― Et voila pour vous, un cappuccino et un café long sans sucre, avertit le serveur tout en déposant les commandes devant les deux lycéens.
Selena le suivit du regard, et on pouvait voir dans ses pupilles que quelque chose ne fonctionnait pas comme elle l'aurait voulu. Quelque chose d'étrange, apparemment. Le serveur n'avait pas essayé de charmer la jeune femme /pourtant il avait de beaux yeux/ alors que d'ordinaire, dans chaque bar ou café où elle se rendait, elle avait le droit à ces œillades aguicheuses, éternellement tournées vers elle. Pas aujourd'hui.
{Well I think we better go
Said the feds are here you know
Said Rebbecca better know}

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TRENTE-TROIS, deuxième partie.

― Allez viens, je t'offre un verre.
La belle ne se fit pas prier une deuxième fois et enlaça sa main avec celle de Sam, afin qu'il la guide jusqu'à la destination souhaitée. Ils marchaient, tous les deux, main dans la main, le sourire considéré comme revenant. Ils ne rigolaient pas encore, mais ils était sur la bonne voie. Le châtain embarquait Selena dans son élancement sans s'arrêter, et elle appréciait ce fait qu'une personne ait eu cette décence de penser qu'elle avait besoin d'aide, de réconfort.
Sam jeta un coup d’œil derrière lui avant de pousser la porte de l'établissement, à l'aide d'un seul bras(l'autre étant emprisonné par la présence de la jeune femme) ; Selena était toujours là, les yeux pétillants. L'air frais leur sauta au visage et ils se regardèrent, avec cette expression qui voulait dire qu'ils ne feraient pas machine arrière, car les deux camarades étaient tellement décidés à exécuter ce qu'ils avaient prévu, qu'ils en avaient rien à faire de ce qu'il les entourait.
― J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais le café n'est pas à la porte d'à côté, poursuivit Sam alors qu'il ne tourna point la tête vers la cheerleader, trop concentré à se souvenir de la route pour se rendre au lieu souhaité.
La questionnée sourit. Elle n'y prêtait pas une si grande importance. Elle enviait juste le moment où elle se rendrait compte qu'elle a fait le bon choix. Autoriser Sam à la faire sourire, l’immerger dans une autre bulle.
Les deux lycéens vagabondaient à travers les rues de Shorks. Leur petite ville était en apparence accueillante, mais comme toute chose, ce n'était qu'un masque disposé derrière les trafics de drogue et tous les genres de crime. Tout le monde s'en doutait, sauf ceux qui ne sortait pas de chez eux, évidemment. Ils ne pouvaient pas se rendre compte des horreurs qui parcourraient les ruelles et les coins abandonnés; ils ne voyaient que le parc entretenu et les pots de fleurs qui ornaient les lampadaires et l'unique pont de la ville, les bancs neufs et la multitude de boutiques que Selena adorait traverser à la recherche d'un quelconque bonheur.
Mais pour l'heure, Sam et Selena venaient d'arriver devant un petit bar où l'enseigne était assez neutre, sans extravagances. Les écriteaux étaient lumineux, «COFFEE BURGER» se nommait-il; mais seule la lettre «O» du premier mot était défectueuse, certainement un problème électrique. Ils effectuèrent les derniers mètres qui les séparaient de l'entrée en un rien de temps qu'il ne fallut pour le dire: le vent s'était levé et faisait des siennes, les cheveux détachés de la belle blonde dansaient au rythme des rafales et à l’intérieur de sa personne elle se jurait que la prochaine fois elle penserait à prendre un peigne dans son sac à main.
― Merci, Sam.
― Ne me remercie pas encore, tu n'as pas encore goûté leurs merveilleux cappuccinos!
Et qui sait à quel point Selena était une fan de cappuccino.

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TRENTETROIS deuxième partie

Trois suites sont postées! Un petit détail sur le passé de Cara, qu'en pensez-vous? De plus je rappelle que son père est en prison et on ne sait pas vraiment pourquoi! En tout cas retenez bien les informations de ce chapitre;) Bisous!

ChroniqueCara’s Profile Photochronique cara - "demons"
Hola Hola, tout d'abord, JE NE ME LASSERAIS JAMAIS DE ON ÉCRITURE ! Puis, si tu veux, pour avoir un avis plus régulier et de petites discussions, tu peux me prévenir sur le compte question (@comptequestionchroniquenaya), ça serait un peu mieux ahah
Et continu, s'il te plait.
Bisous bisous

TRENTE-TROIS.

Selena.
Ses doigts tremblaient de nervosité. Son pied droit tressautait sans arrêt. Ses yeux fixaient le papier toujours blanc, alors que les premières notes de ce cours d'histoire auraient dû s'y trouver. Selena était épuisée après ce qu'elle venait de vivre, quelques minutes plus tôt. Et des millions de phrases affluèrent dans la boîte crânienne de la jeune blonde, comme si le lavabo venait de déborder et que toute cette eau venait se réfugier à l'intérieur de Selena. Mais elle ne pouvait supporter plus longtemps cette situation, très inconfortable à son goût. Alors au moment où il poussa la porte de la classe et qu'il prononça des mots d'excuse qu'il ne pensait pas pour le moins du monde, Selena pinça sa lèvre inférieure.
La feuille restée vierge reposait toujours sur la table, tandis que la jeune femme venait de passer la porte, sous les regards étourdis de ses camarades, de son professeur et de James, constamment demeuré debout devant le tableau depuis qu'il était entré.
― Où est-ce qu'elle va? Questionna une voix.
Son sac se balançait sous son épaule et ses pas la guidaient à travers les couloirs de l'établissement, maintenant bien vides et sans bruits. Les relativisations essayaient de se succéder, indiquant la crainte de ne pas être à la hauteur de ce qu'elle s'exigeait elle-même. Mais elle avait constamment une expression qui déformait ses beaux traits. Elle avait juste le besoin de respirer de l'air frais, de se remplir les poumons comme elle aimait le faire, se vider l'esprit comme elle désirait le faire.
Elle n'avait pas encore tournait à gauche au fond du couloir.
― Selena attends !
Elle ne connaissait que trop bien cet appel. Et pourtant elle souhaitait être seul, mais l'envie de serrer une personne contre son corps se fit vite ressentir à l'intérieur de son cœur. La belle blonde avait cessé de marcher et c'est sans faire face à celui qui l'avait interpellé, qu'elle l'attendit patiemment le temps de parcourir la distance qui les séparait.
Il se plaça devant la jeune femme sans un mot. Et avant même qu'une autre chose se déroule, Selena se colla contre Sam, et l'entoura de ses frêles bras. Lui, surpris de ce geste d’attention, si rare chez celle que tout le monde /ou presque/ admirait. Il ne répondit pas immédiatement à l'étreinte de son amie, lui-même ne savait pour quelles raisons.
Ce n'est que lorsqu'elle reprit la parole. La première fois de la matinée qu'il entendait le son de sa voix, douce comme le miel, agressive comme le vent, et il l'aimait comme cela.
― Sam, je s-..., commença-t-elle.
Mais à l'instant où le jeune homme referma l'étreinte autour de la personne de Selena, sa phrase se coupa en son milieu, en suspension dans le temps, laissant place à l'habituel silence. Si tout le monde savait que pour pouvoir se tenir droite et respirer librement, il fallait lutter, tout le monde serait endurant.

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Ton écriture est divinement bien. Mais pourquoi n'irais-tu pas écrire sur Wattpad? C'est beaucoup mieux là-bas qu'à ce cite.

Merci c'est adorable, mais il faut savoir que cette chronique n'est pas la mienne à l'origine donc je ne sais pas si celle qui a écrit les premiers chapitre voudrait voir ses écrits sur Wattpad, mais en tout j'hésite de plus en plus 😇

TRENTE-DEUX, suite.

«Ouais, tu n'imagines même pas» pensa James, le bras entourant les épaules de cette dernière. Il en avait presque oublié son rendez-vous chez le directeur, s'il s'y rend dans la minute il pourrait grappiller quelques minutes du cours d'histoire qui allait se dérouler. Il déposa un baiser sur la tempe de la jeune femme et la quitta en entendant ses dernières paroles: «heureusement que tu étais là», sauf que Selena n'avait eu besoin de personne, comme à chaque fois.
Il poussait la porte repeinte en blanc depuis peu, tout en se remémorant le moment où il s'était rendu compte de toute cette haine qui régnait dans le bleu des yeux de Selena, était la camarade de cette once de jalousie. Elle avait encore montré une faiblesse devant le jeune brun, chose qu'elle se forçait à dissimuler depuis des années. Pour elle, ses faiblesses seront sa perte; alors qu'elles pourraient très bien en être une route vers le bonheur tant convoité.
James étant une de ses faiblesses.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Je n'aime pas forcément la manière dont est écrit ce chapitre, mais j'espère qu'il vous plaira tout de même !
AVIS ?
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TRENTEDEUX suite

TRENTE-DEUX.

James.
Il détestait devoir découvrir son reflet dans le rétroviseur de sa bécane. Voir ces poches violacées sous ses yeux le déprimait bien plus qu'il ne le laissait paraître. C'était une preuve de son manque de sommeil, qu'il accumulait depuis ces dernières nuits. Mais pour l'heure, elles étaient le cadet de ses soucis, il devait se rendre le plus vite possible dans le bureau de M. Jensen, le directeur du lycée. Il ne prenait plus le temps d'analyser ces visages inconnus, ni de les esquiver; il se moquait bien des reproches qu'il pouvait entendre derrière son dos, elles étaient aussi futiles que leurs existences.
Plus que plusieurs mètres entre cette porte qu'il avait franchit tant de fois et lui. Mais un brouhaha incessant vint caresser ses tympans, pour le peu usés. Dès que ses pupilles rencontrèrent la tête blonde de Selena, le jeune homme déduit très vite les faits de la situation. Il délaissa son objectif premier pour se rendre auprès des jeunes femme en pleine joute au milieu du couloir. Quand il fut aux abords de Johanna, presque d'un geste habituel, il posa sa main gauche aux creux des reins de celles qu'il avait embrassé la veille.
― Que ce passe-t-il ici? Interrompit James, tel un héros improvisé.
La jeune blonde qui se tenait devant le nouveau couple, descendit le regard vers la mais de James, toutes paroles avaient cessé subitement. Elle restait ébahit devant ce geste venant du footballer, lui qui n'avait jamais montré une seule marque d'affection à quiconque mis à part sa petite sœur et sa mère.
― Alors c'est bien vrai, vous vous êtes embrassés.
Johanna n'ayant rien dit depuis l'arrivée de son sauveteur, échappait un sourire victorieux sur les courbes de sa bouche; ce qui passa inaperçu aux yeux de Selena, évidemment. Le beau brun l'interpella une seconde fois afin qu'elle réponde à la question posée. La jeune blonde reprit vite ses esprits, fixa intensément les deux personnes présentes face à elle, et tourna les talons en embarquant sa meilleure amie restée dans l'ombre depuis le début des festivités. Ses cheveux de blé volèrent en harmonie avec la gestuelle de son corps, ils suivirent le mouvement et le parfum de cannelle qui s'en évadait avait réussi à se faufiler jusqu'aux narines de James. Jamais il ne se lassera de cette odeur. Sa main retomba le long de son corps, quittant celui de la brune.
― Non mais tu l'as vu celle-là?! Gloussa Johanna, en se retournant vers le jeune homme.

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TRENTE ET UN, suite.

Les deux jeunes femmes trouvèrent Johanna, qui était en train de déposer un ou deux classeurs dans son casier jaune, identique à tous les autres. Selena s'adossa près d'elle, puis, croisa ses bras sous sa poitrine. Johanna tourna lentement la tête vers la nouvelle arrivante, sans dire un mot.
― Quelque chose de spéciale à me faire savoir? Déclama la brune, en fermant la porte métallique.
Selena prit cela comme une provocation. Elle aurait dû la laisser commencer.
― Alors écoute-moi bien, aujourd'hui n'est pas mon jour, je te déconseille donc de ne pas parler trop vite! Je t'avais pourtant averti de ne pas t'approcher de lui, même de lui dénoter une quelconque phrase, ce n'est pas une personne raisonnable. Mais l'embrasser, c'est pire que tout…
«Qu'elle jacte encore une fois, et elle découvrira Johanna Dempsie sous une autre facette» pensa fortement l'interpellée.
Leur amitié naissante venait de prendre littéralement feu, et James en était l'étincelle.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Comment trouvez-vous l'évolution de l'histoire ? Ainsi que celle des personnages ?
AVIS ?
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TRENTE ET UN suite

TRENTE ET UN.

Selena.
― SELENA, reviens ici immédiatement! Je ne le répéterais pas une deuxième fois jeune fille!
Mais la douce blonde n'en avait que faire des déblatérations qu’offusquait sa chère mère. Elle se dirigeait vers la porte de sa maison afin de gagner sa petite berline, elle en avait assez d'entendre cette voix rongée par la cigarette, ainsi que cette attitude qui n'existait que pour contredire et faire face à Selena. Cette dernière avait pourtant tenté de se faufiler à travers les couloirs de son habitation la nuit dernière, mais l’ouïe affûtée de sa maternelle l'avait prise la main dans le sac, comme contait la grand-mère de la jeune fille à la chevelure de blé lorsqu'elle voulait dénicher une sucrerie dans le meuble contenant cette immense jarre, pleine à ra-bord.
Elle n'avait réveillé personne, cassé aucun vase durant l'ascension jusqu'à son lit, et cependant Mme. Humphair avait apprécié dénigrer sa fille aînée. Mais si elle avait su que la meilleure amie de Selena l'avait averti d'une terrible nouvelle /ce qu'elle affirmait lors de son coup de fil au beau milieu de la nuit/, alors aucun reproche ne se serrait évadée de ses pensées, car nous le savions tous, chaque pensée devint une parole.
Les deux mains sur le volant, la belle blonde accéléra en un rien de temps qu'il ne fallut pour le dire; sauf qu'elle ne prit pas les quelques secondes qui lui auraient convenu pour s'apercevoir que celles qui détenaient le guidon, étaient emprisonnées par de légers tremblements. C'est tout ce qu'elle avait contenu pendant l'altercation avec sa mère qui s'évaporait.
C'est seulement après la distance parcourue entre son quartier et son lycée, et après avoir claqué /bien comme il fallait/ la portière de sa voiture aux nuances de noir, que Selena s'avança à toute allure vers Tessa, qui l'attendait patiemment, assise sur un de ces bancs de bois, une lime à ongles entre les doigts.
― Ah, on voit bien que maman est passée par-là, fit Tessa, avec un gloussement à la fin de sa réplique.
― Ce n'est pas trop le moment vois-tu, alors soit tu fermes ton clapet et tu me suis, soit tu restes ici, seule! Rétorqua la belle blonde.
La jeune fille à la cascade brune marmonna quelques mots dans sa barbe, tout en suivant Selena qui la précédait de près. Cette dernière slalomait entre tous ces élèves qui discutaient de tout et de rien, comme à leurs habitudes. Elle les esquivait avec une telle fluidité qu'on aurait pensé à une danseuse sur glace, sauf que cette fois-ci elle n'était pas animée par la grâce et la gloire, mais plutôt par une certaine haine envers une de ses camarades.

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TRENTE, suite.

Aucun des deux ne parlait. Laissant le calme les envahir. Le brun cherchait vainement la raison de l'arrivée de sa camarade à sa porte. Tandis que Johanna respirait profondément l'air frais. S'éloigner du district de James lui a été d'un grand bien; venant de quartiers plus aisés, elle avait eu du mal à mettre un pied devant l'autre jusqu'à l'adresse de James. Si ce dernier entendait les pensées de la brune…
James, distant depuis le début, n'avait même pas remarqué un souffle chaud sur le haut de sa nuque. Son amie s'était rapprochée, légèrement trop près.
― Tu fais quoi samedi soir? Questionna une nouvelle fois la cheerleader.
La question de trop.
James aurait pu lui crier tout ce qu'il pensait pour lui faire comprendre qu'il en avait assez. James aurait pu la quitter, la laissant seule, perdu au beau milieu des gradins. James aurait pu lui répondre, tout simplement.
Il n'en pouvait plus de ce petit bout de femme trop avenante à son goût, déblatérant contre tout et n'importe quoi du moment que cela ne lui plaisait pas. Elle était tellement envahissante, que le seul moyen de la faire taire était de poser ses lèvres contre les siennes. Ce qu'elle voulait depuis le début, et il était au courant.
À ses risques et périls.
▬▬▬
AIMEZ QUAND VOUS AVEZ LU.
Je m'excuse pour le certain temps que je mets pour poster, je suis consciente qu'il y en qui ne peuvent plus attendre, mais bon... Merci à ceux qui sont encore là!
J’ESPÈRE QUE VOUS AVEZ PASSÉ DE BONNES FÊTES !
BONNE ANNÉE 2016, qu'elle soit meilleure que l'année précédente !
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TRENTE suite

TRENTE.

Johanna.
― Salut James.
Elle savait très bien, que cette grimace qui déformait le visage d'ange de James était dû à la surprise de sa venue. Il ne s'y attendait pas le moins du monde. Et elle n'allait pas le laisser s’échapper, comme elle l'avait si bien appris. La belle brune obtenait /presque/ toujours ce qu'elle désirait; en l’occurrence, ici il s'agissait du beau brun qui n'avait pas prononcé un seul mot depuis sa dernière réplique.
Il ne la fit pas entrer à l'intérieur de son habitation. Avait-il peur d’exhiber sa modeste vie? Non, James assumait tout cela; mais il ne s'en vantait pas non plus. Lui, il était en «guerre» contre tous ces gosses de riches qui en demandaient toujours plus. Mais au final, étaient-ils plus heureux que ceux qui se contentaient de ce qu'ils avaient? James en doutait fort.
En moins d'une seconde, sa veste en cuir se retrouvait sur ses épaules, reflétant sa belle carrure et son allure quasiment carrée. Une fois le claquement de porte entendue par tous, James entraîna sa camarade vers la sortie. Voyant la vitesse qui augmentait au fur et à mesure de leurs pas, Johanna imaginait crédulement que celui qu'elle était venue voir, voulait l’emmener le plus loin possible. Le plus loin de ce quartier.
― Et sinon, tu travailles beaucoup ces temps-ci? Commença la brune, cherchant à atteindre son but.
D'un geste furtif, l'interpellé tourna la tête vers la bouche qui venait d’énoncer ces quelques bribes de voix. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir; alors son sourcil arqué répondit à la place de ses cordes vocales.
Elle fera d'autres tentatives plus tard. En espérant obtenir une quelconque réponse.
Au bout de plusieurs minutes, les pupilles chocolat de Johanna se posèrent sur cet amas de fer, qui, au final représentait des centaines et des centaines de sièges. Elle ne comptait même plus le nombre d'heures qu'elle avait passé ici, à regarder les jeunes hommes de l'équipe de football américain s’entraîner, le sourire aux lèvres. Puis, son regard se posa sur le beau brun /qu'elle avait observé tant de fois/ qui l'attendait près d'un portillon.
― Tu as les clés? Parce que tu ne crois pas que tu vas me faire réussir à passer par-dessus?
Indéfiniment muet, le roulement des yeux du jeune homme traduisait ses pensées.
Après maintes et maintes tentatives, le fessier de la brune avait réussi l'épreuve du portillon. Sain et sauf il avait franchi l'entrée aux gradins. À l'intérieur de lui, James ne s'était pas privé de venir en aide, zieutant sans retenue; il restait tout de même un homme.

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Comment tu as reclaqué l'anonyme c'était juste M.A.G.I.Q.U.E ! Bravo ! 👏 Prends ton temps c'est parfois difficile de trouver l'inspiration c'est normal ! Les vrais attendrons ! 😉

LesChroniquesElisa’s Profile PhotoLes Chroniques D'Élisa
Merci merci, imagine la révérence quand même 😂💁 non en vrai merci ! Parce qu'à part des gens qui m'agresse pour avoir la suite, comme cet anonyme, je n'ai pas beaucoup de message comme le tien, donc MERCI 😘
JOYEUX NOEL À TOUS 🎄

VINGT-NEUF, suite.

James griffonnait sur ce bout de papier blanc, sans but ni raison. Alors qu'il cherchait à faire le vide dans son esprit, elle était là, comme un petit parasite qui ne souhaitait pas le quitter. Elle le démangeait, afin qu'il ne puisse plus jamais respirer comme bon lui semblait, afin qu'il n'agisse plus comme la belle personne qu'il était.
Alors que le crayon qu'il tenait, tremblait au contact de sa main, une voix qui lui était familière retenti:
― James, viens! Il y a quelqu'un pour toi! Hurla sa douce mère, interrompit en pleine séance de ménage.
A l'instant même où la feuille de papier, transformée en boule chiffonnée, se retrouva au fond d'une corbeille noire, un soupir traçait son chemin depuis la bouche /parfaitement bien dessinée/ du brun, pour s'évanouir dans l'air, devenu un oppresseur pour le jeune homme.
Il posait un pied devant l'autre, sans grande conviction, pour se rendre vers la porte d'entrée de son appartement, miteux. Il se demandait encore comment il pouvait résister à l'idée d'enfoncer cette porte de bois, où une vieille peinture verte s'écaillait de plus en plus, laissant apparaître une matière brute.

Johanna se trouvait là, debout devant le beau footballer, un léger sourire se dressait sur la courbe de ses lèvres. Comment avait-elle débusqué l'adresse de James? Il avait déjà évoqué son quartier, délabré et très peu sur, sans jamais dénoter le numéro de son domicile ou le bâtiment en question. Maintenant elle était ici.
― Salut James.
▬▬▬
Je m'excuse pour le certain temps que je mets pour poster mais je suis assez prise en ce moment. En espérant que l'histoire vous plait toujours autant!
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Je suis désolée mais l'image que je voudrais mettre ne veut pas se télécharger, je la posterais plus tard, si cela veut bien marcher et si vous le souhaitez :3

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VINGT-NEUF.

James.
« J'avais cru pouvoir briser la vitre qui me séparait de la réalité
Par mon désespoir sans voix, l'écho ne résonnait pas
Je m'étais rendu compte que le merdier dans lequel mes actes m'avaient mené
Me suivait comme mon ombre dans la nuit froide
Comme un mort raisonnable qui avait su mourir
Un mort non reconnu
J'aimerais m'étendre de tout mon long
Respirer un air pur, et non cette solitude
Aussi vide que le sang qui remplissait mes veines.
Je voulais désunir la vie
Mais au lieu de cela, je me retrouvais un crayon entre les doigts
Je voulais partager la mort
Mais au lieu de cela, les mots ne venaient pas
Rendre ma vie folle,
Tout effacer qu'il n'y ait rien, ni vitre ni buée
Ni rien devant ni rien derrière
J'avais éliminé cette impureté
J'avais éliminé cette résistance.
Elle était venue et la flamme s'était ranimée
De sa chair clair, je me suis senti planer
Elle était venue et la solitude était vaincue
J'avais une guide
Qui entre, vent et marée
Ne voulait pas se montrer
Par peur de me dévoiler
Son âme et sa beauté
Qui m'avait fait chavirer, en l'espace d'une éternité.

J'allais vers elle, j'allais vers la fin
Vers ma fin
La vie avait un corps, l'espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l'aurore des regards confiants
Les rayons de ses bras entrouvraient mon brouillard
Sa bouche était mouillée des premières rosées
Et j'adorais cet amour comme à mes premiers jours.
De sa chevelure, naissait une douce rivière de blé
Où les jointures de mes doigts s'entremêlaient
Comme pour jouer,
Mais pour au final, tout perdre
Car même les vagues qui se rencontraient dans le bleu de ses yeux
S'étaient échappées,
Pour rejoindre, cet ailleurs, qui lui avait l'air meilleur.
J'avais envie de croire que toujours,
Les routes se croisaient,
Pour que nos vies restaient liées
Mais tous les hommes n'étaient pas fait pour s'entendre
Pour se comprendre, pour s'aimer. »

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VINGT-HUIT, suite.

Quand Sam rentra dans les vestiaires d'un air indifférent au monde qui l'entourait ― juste Selena dans son esprit, il surprit un dialogue entre deux hommes. Plus il avançait vers son casier, plus le visage de James devenait clair. Mais l'autre, il ne l'avait jamais vu auparavant. Ni dans l'équipe de football américain, ni dans l'enceinte du lycée. Leur conversation fut vite aboutie. Une accolade, et cet homme vêtu de noir prit la direction de la sortie, tandis que James lança un terrible regard à son coéquipier ― sûrement un peu trop curieux à son goût.
― Tu veux quelque chose Jersey? Questionna le beau brun alors qu'il rangeait un minuscule sachet blanc dans son compartiment métallique.
▬▬▬
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VINGTHUIT suite

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