TRENTE-QUATRE, première partie.
James.
― Non, s'entendit-il dire. Tu n'es pas censée être là.
Elle était allongée sur mon lit. Penchée, en arrière, elle s'appuya sur les coudes, avec les jambes étendues devant elle et croisées à hauteur de ses chevilles. Si une partie de lui comprit qu'il devait être en train de rêver, l'autre, très largement dominante, refusa de l'admettre. Une partie de lui voulait croire qu'elle se trouvait réellement là, à quelques centimètres de lui, et qu'elle portait cette petite robe courte et moulante qui ne cesse de remonter sur ses cuisses.
Tout chez elle avait pourtant l'air différent, bizarrement éclatant; les couleurs étaient toutes frelatées. Ses lèvres présentaient une nuance de rose plus riche, plus intense; ses yeux paraissaient plus larges, plus sombres. Elle portait des chaussures dont il savait que c'était le genre de chaussures qu'elle avait l'habitude de mettre. Jusqu'ici rien n'avait un aspect étrange, sauf si ce n'était le fait qu'elle lui souriait.
― Salut… murmura-t-elle.
Ce n'était qu'un mot, mais son cœur s'emballait déjà. James s'éloignait tout doucement, puis, trébucha en arrière et manqua de se cogner le crâne contre la tête de lit. Il baissa les yeux. Il réalisa qu'il ne portait rien d'autre qu'un tee-shirt blanc et son caleçon; alors que le soir de la veille, il s'était écroulé sur son pieux sans s'être déshabillé. Pull, jeans, chaussures. Il était trop fatigué pour les retirer. Ses sorties nocturnes ne lui laissaient que peu de temps pour dormir. C'est pour cela qu'il avait l'impression d’être constamment exténué. Sa tête s'était enfoncée dans l'oreiller et James avait battu des paupières. Une fois. Deux fois. Puis il s'était écroulé.
Maintenant, elle changea de position en un éclair et se retrouva à genoux avant de ramper vers lui. Elle grimpa sur ses cuisses. Elle se trouvait désormais à califourchon sur sa taille. Le jeune homme respira soudain trop vite.
Ses lèvres caressèrent son oreille. Ses paroles étaient si douces.
― Embrasse-moi, susurra-t-elle.
― Selena…
― J'ai fait tout ce chemin jusqu'à toi.
Elle lui souriait toujours. C'était un sourire rare, du genre dont elle ne l'avait jamais gratifié. Mais, étrangement, là, elle lui appartenait. Elle lui appartenait et elle était parfaite et elle le désirait, et pas question pour lui de la combattre.
Il ne le souhaitait pas.
Ses mains tirèrent sur son tee-shirt et le firent passer par-dessus ses épaules et sa tête. Avant de le jeter à terre. Elle se pencha une nouvelle fois et lui embrassa le cou, juste une fois, lentement. Les yeux du footballer se fermèrent. Il n'existait pas assez de mots au monde pour décrire ce qu'il éprouvait.
― Non, s'entendit-il dire. Tu n'es pas censée être là.
Elle était allongée sur mon lit. Penchée, en arrière, elle s'appuya sur les coudes, avec les jambes étendues devant elle et croisées à hauteur de ses chevilles. Si une partie de lui comprit qu'il devait être en train de rêver, l'autre, très largement dominante, refusa de l'admettre. Une partie de lui voulait croire qu'elle se trouvait réellement là, à quelques centimètres de lui, et qu'elle portait cette petite robe courte et moulante qui ne cesse de remonter sur ses cuisses.
Tout chez elle avait pourtant l'air différent, bizarrement éclatant; les couleurs étaient toutes frelatées. Ses lèvres présentaient une nuance de rose plus riche, plus intense; ses yeux paraissaient plus larges, plus sombres. Elle portait des chaussures dont il savait que c'était le genre de chaussures qu'elle avait l'habitude de mettre. Jusqu'ici rien n'avait un aspect étrange, sauf si ce n'était le fait qu'elle lui souriait.
― Salut… murmura-t-elle.
Ce n'était qu'un mot, mais son cœur s'emballait déjà. James s'éloignait tout doucement, puis, trébucha en arrière et manqua de se cogner le crâne contre la tête de lit. Il baissa les yeux. Il réalisa qu'il ne portait rien d'autre qu'un tee-shirt blanc et son caleçon; alors que le soir de la veille, il s'était écroulé sur son pieux sans s'être déshabillé. Pull, jeans, chaussures. Il était trop fatigué pour les retirer. Ses sorties nocturnes ne lui laissaient que peu de temps pour dormir. C'est pour cela qu'il avait l'impression d’être constamment exténué. Sa tête s'était enfoncée dans l'oreiller et James avait battu des paupières. Une fois. Deux fois. Puis il s'était écroulé.
Maintenant, elle changea de position en un éclair et se retrouva à genoux avant de ramper vers lui. Elle grimpa sur ses cuisses. Elle se trouvait désormais à califourchon sur sa taille. Le jeune homme respira soudain trop vite.
Ses lèvres caressèrent son oreille. Ses paroles étaient si douces.
― Embrasse-moi, susurra-t-elle.
― Selena…
― J'ai fait tout ce chemin jusqu'à toi.
Elle lui souriait toujours. C'était un sourire rare, du genre dont elle ne l'avait jamais gratifié. Mais, étrangement, là, elle lui appartenait. Elle lui appartenait et elle était parfaite et elle le désirait, et pas question pour lui de la combattre.
Il ne le souhaitait pas.
Ses mains tirèrent sur son tee-shirt et le firent passer par-dessus ses épaules et sa tête. Avant de le jeter à terre. Elle se pencha une nouvelle fois et lui embrassa le cou, juste une fois, lentement. Les yeux du footballer se fermèrent. Il n'existait pas assez de mots au monde pour décrire ce qu'il éprouvait.