Red.

Je vous dit aurevoir à tous et à toutes.
Margaux, merci d'avoir été là, de m'avoir fait rire avec tes conneries. Krkrkr.
Larme de Joie, j'suis désolé, c'est précipité et pas prévu à la base mais je ne peux pas.
Petite Fille, ce n'est en rien contre toi, désolé. Ca m'a fait plaisir de te parler, vraiment.
Léa, strange, merci. Rien de plus mais tu as été là ces dernières 48H alors merci.
Lucas, tu sais pourquoi je fais ça.
Utena, rien ne s'arrangera, c'est comme ça.
Poupée, même si je ne t'ai jamais parlé, merci pour toutes tes belles questions et ta philosophie de vie.
~I'm a boy~, Nana. On est un peu pareil toi et moi, peut-être comprendras-tu la cause de mon départ?
Et toi Petite Esquimaude, je t'expliquerais.
Kristell, c'est grâce à toi que j'ai découvert ask, quand on partageait ton compte ensemble.
Léa, Charly, peut-être verras-tu ce message, mais on a les sms.

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Bref. Aurevoir tout le monde, portez-vous bien. Je reviendrais peut-être un jour.
On fait ça avec le sourire.
"Puisse le sort vous etre favorable."

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Les gerçures germaient sur mes lèvres, j’avais du mal à respirer, tel un grondement de locomotive. J’avais le feu à la gorge.
Tous les volets commençaient à se fermer, les lumières de la ville à s’éteindre. Il ne restait plus que la fumée qui s’émanait des cheminées ainsi que la pluie de grêlons qui commençait à tomber.
Ne pouvant pas me protéger plus que ce que je ne faisais déjà. De toute façon je ne suis qu’un pauvre vieillard, seul, dans la rue. Mon temps est déjà bien passé.
Le matin, on retrouva le corps meurtrie d’un vieil homme. Il avait sa barbe jaunie et dégarnie. Mais le plus choquant, ce n’était pas non plus ses équimoses qui viraient au violet, ni ces doigts bleus ni ses dents noircies. Ce n’était pas non plus la flaque de sang qui naissait par sa bouche dans laquelle il était. Non, c’était que nous étions le 25 décembre et qu’il était seul, le pauvre homme.

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Avis? C'est pour le lycée. On doit faire une dénonciation à travers un paysage à la manière de Zola. Or je doute que ça soit bon... Merci d'avance.

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Ce jour-là était l’un des derniers dont je me souvienne, je me rappelle qu’on n’y voyait pas grand-chose, sans doute à cause de la brume qui s’engouffrait dans le sillage. J’étouffais dans cet étrange paysage. Le vent me giflait le visage malgré la maigre couverture que je portais. Celle-ci scintillait alors de quelques petites perles glacées qui s’estompaient au fur et à mesure qu’elles tombaient. Je les observais se fondre dans la polaire. Ce blanc précieux presque trop parfait pouvait me soutirer un sourire. Tous ces flocons, ensemble, formaient un ballet de petites fées. Ainsi, la blancheur de ce spectacle se détachait parmi la fumée environnante, la décadence de la nuit noire et affaiblie.
De là où j’étais, je ne pouvais apercevoir que des ombres flottantes, dangereuses comme des pics de glaces prêts à s’enfoncer dans ma peau frêle et livide. Elles bougeaient, dansaient comme le feraient les démons au clair de lune. Cela semblait invoquer le mal et le froid. La noirceur venue des plus profondes ténèbres de l’insouciance.
Le gobelet avancé à mes pieds était plus vide que jamais. J’aurais tant aimé y voir scintiller même la plus maigre des pièces, qu’elle soit jaune ou orangée peu m’importait.
Je ne voyais passer que des chaussures traînantes avec des crissements qui appelaient à l’aide, comme si ce qui les attendait était comme pour aller en Enfers. Je les voyais, sur leurs écrans. Aucun regard ne mettait adressé, ils étaient là comme absorbés par la lueur qui s’en dégageait, comme si plus rien autour existait. Ce n’était même plus des hommes que je voyais, juste des humanoïdes se dirigeant vers leur point de travail. Si seulement j’avais un travail pour me sortir de cet endroit qui sentait la pisse et l’essence.
Plus loin, il y a la boulangerie et cette bonne odeur de pain. Je la vois, la boulangère, jeter tous ces pains « pas frais » en ce moment-même. Pourquoi ne pas m’en donner un peu ? Peut-être que j’ai fait mal quelque chose dans le passé pour que l’on m’ignore de la sorte.
Je vois aussi ces gens, dans leur maison, à travers la fenêtre. Ils sont assis soit à tables en train de manger leur dinde grasse et dégoulinante de sauce aux marrons. Ils se servent chacun de leurs côtés, se disputent si l’autre prend le morceau préalablement choisi. On dirait des bêtes affamées. Derrière leurs sourires et faux semblants, on remarque bien qu’ils sont autre-part. Ce n’est même plus le même monde.
Ce soir, l’odeur forte de l’allume feu emplit mes narines.
Une quinte de toux me pris, je tremblais, j’étais frigorifié. Resserrant un peu plus ma laine autour de moi, je me suis surpris à observer mes mains, bleues et vacillantes.
Le blizzard reprenait de son élan, et fît siffler mes oreilles. Même à l’abri dans mon coin de quartier, je ne pouvais me protéger de ce terrible froid hivernal.
[...]

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J'avais 10 ans à cette époque. Mais ce n'était pas aussi joyeux ni aussi rose que vous pouvez le penser.
[Return in the past.]
"Encore un samedi matin. Ce n'est pas un samedi matin comme les autres.
Aujourd'hui je dois voir mon père. Je ne veux pas, mais j'y suis obligé.
J'ai peur. Je tremble en préparant mon sac. Je vais voir maman pour qu'elle me parfume
mon doudou avec son odeur à elle. Elle sent bon maman, elle m'apaise.
Au centre de planning familial, ma boule à la gorge, se fait encore plus vive.
J'ai envie de vomir, de pleurer. Mais je dois être fort pour maman, je dois partir avec le sourire.
Arrivé dans l'enceinte de l'établissement, on me sépare de maman. Je la regarde à travers la porte vitrée, les larmes aux yeux, mon doudou à la main.
Je ne veux pas qu'elle parte maman. Mais je sais qu'elle va éloigner un peu la voiture pour revenir ensuite.
Dans le centre on m'a attrapé moi et mes affaires. Je veux pas y aller! MAMAN! SAUVES-MOI!
Pourquoi personne ne me croit? Pourquoi vous croyez tous que je mens? Pourquoi les gens qui me croyaient je n'ai plus le droit de les voir? Ils ont fait quelque chose de mal?
Non, c'est peut-être moi l'enfant mauvais. Peut-être que c'est normal qu'on me frappe. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde veut me séparer de maman. Pourtant elle me fait des câlins et des bisous. Je l'aime maman.
Mais j'ai peur de mon père. C'est pas mon papa. C'est juste un "père". On a peut-être des liens de sang mais je ne l'ai jamais aimé et je ne l'aimerai jamais. Personne n'a le droit de m'y forcer.
Je me pose tellement de question sur le chemin en pleurant que j'en oublie le paysage qui passe. Je ne vois que ce qu'il va m'arriver une fois là-bas, dans la pièce, enfermé à clefs.
A chaque fois que j'essaye d'ouvrir les volets de cette pièce je reçois des coups. Pourquoi? Il fait si noir... et il n'y a pas de lumière...J'ai peur du noir...
Je veux retrouner à la maison... "

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Désolé je ne peux pas finir, ça remue trop de souvenirs en moi de faire ça...

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