Et cette quatorzième nuit après ton décès, je rêvai de toi. Tu me disais que c'était le dernier jour, qu'au matin tu t'en irais pour toujours. Je te pris dans mes bras, et cette pluie salée coula sur ton visage. Tout était tellement vivant, comme si c'était vraiment notre dernière conversation. Quand ma conscience me revint, je réalisai ce rêve : je pris enfin conscience que tu étais mort, que je ne te verrai plus... Ce n'est que dès lors que le chagrin me quitta, et que la réalité s'installa. Gwenaëlle Andie
Souffle...Des fois j'me pose et j'me demande à quoi ça rime, tout ça. Et à chaque fois que je trouve pas de réponse je décide de tout lâcher. Puis la Paix et le bonheur apparaissent [...] jusqu'à ce que tu reviennes tout gâcher.
Les rêves, immatériels, ils ne disparaissent jamais... Ils s'envolent, divaguent, meurtris de ne pas avoir été réalisés. Déterminés, ils cherchent à se transformer, à se réaliser dans le cœur de ceux qui sont encore. Des fois ils y parviennent, d'autres fois ils ressortent encore plus meurtris. Puis leur cycle recommence... Tout compte fait, les rêves sont tous les mêmes.