Est ce plausible un rétablissement du service militaire obligatoire, comment gérer les différences culturelles et religieuses ? Et que faire des appelés qui n'obtiendraient pas une habilitation de sécurité dans l'hypothèse d'une guerre ?
Y'avait déjà une pelleté de soldats musulmans dans l'armée française des deux guerres mondiales, ou de la guerre d'Algérie.
Les célébrations du culte ou les tabous alimentaires étaient globalement respectés sans trop de difficultés par l'armée française.
Là où le bat blessait davantage, c'est plus sur l'usage obligatoire du français pour tous les sous-officiers et même les simples hommes de troupe. Au détriment de l'arabe ou des divers idiomes africains souvent bannis par la puissance coloniale.
Mais dans les faits ce n'était pas non plus toujours appliqués. Les sous-off' parlant souvent à la fois le français et la langue locale servaient de courroie de transmission pour relayer les ordres.
Sans parler des préjugés raciaux de l'époque où on estimait que les bouviers marocains ou les tirailleurs "sénégalais" (appellation générique pour désigner globalement tous les soldats de l'Afrique occidentale française, y compris non Sénégalais) étaient des combattants d'élite innés. Quitte à les envoyer au massacre sans entraînement ni équipement adéquat.
Les célébrations du culte ou les tabous alimentaires étaient globalement respectés sans trop de difficultés par l'armée française.
Là où le bat blessait davantage, c'est plus sur l'usage obligatoire du français pour tous les sous-officiers et même les simples hommes de troupe. Au détriment de l'arabe ou des divers idiomes africains souvent bannis par la puissance coloniale.
Mais dans les faits ce n'était pas non plus toujours appliqués. Les sous-off' parlant souvent à la fois le français et la langue locale servaient de courroie de transmission pour relayer les ordres.
Sans parler des préjugés raciaux de l'époque où on estimait que les bouviers marocains ou les tirailleurs "sénégalais" (appellation générique pour désigner globalement tous les soldats de l'Afrique occidentale française, y compris non Sénégalais) étaient des combattants d'élite innés. Quitte à les envoyer au massacre sans entraînement ni équipement adéquat.