Le soucis, c'est que je suis en manque d'addiction. J'aimerais être accro à la clope, à l'alcool, à ses mots pourquoi pas. A n'importe quoi, n'importe qui. Avoir l'impression que je peux me raccrocher à cette foutue addiction. Mais je suis même pas fichue de m'accrocher à quoi que ce soit. Pas fichue de m'attacher à qui que ce soit. J'ai peur, je crois. Peur de m'attacher, de devenir trop dépendante. J'ai besoin de cette autonomie, tu vois. Mais putain, j'aimerai bien m'attacher, cette fois, je crois.
Que ferais-tu si je me trouvais en face de toi ? Si j'te suppliais de me dire quelque chose capable de me faire ressentir ? Que me dirais-tu ? Écris-moi j'ai b'soin de mots
La pluie tombe, drue, sur cette foule de parapluies noirs. Et nous deux, face à face, les cheveux trempés, les habits alourdis par l'eau, comme deux idiots. Deux idiots sans parapluie. J'ouvre la bouche, la referme, soutiens ton regard. Je ne perdrai pas à ce jeu, je ne perds jamais. Je ne baisserai pas les yeux avant toi. Jamais. Parce que de toute façon je ne sais pas quoi te dire, tu vois. T'es rien, t'es du vide, et moi, j'trouve rien pour te faire réagir, ressentir comme tu dis. J'aimerais que tu fasses quelque chose, que tu souris ou que tu pleures, que tu cris ou que tu nages dans le bonheur. J'aimerai te cracher à la figure tout ce que j'ai sur le coeur, toute mon indignation, tous mes malheurs et mes désolations. J'aimerai te noyer sous mes mots, mes mots hargneux, mes maux pas heureux. Je me dis que ça te ferait peut être réagir. Mais rien ne sort. Parce que quand je te vois, je me dis que finalement moi ça va. Oui, ça va. Je n'ai pas de parapluie, mais ça va. Alors, j'me contente de te regarder dans le blanc des yeux, me demandant lequel de nous deux, perdra à ce stupide jeu. Lequel de nous deux crachera à la figure de l'autre en premier. Lequel s'enfuira, incapable de supporter tout ce que peut transmettre un regard, tout ce qu'il peut faire ressentir. Tout ce qu'on n'imagine pas.
La pluie en Anglais se dit Rain, est ce à dire qu'elle est reine?
La pluie est reine de mon coeur, Celle qui soigne mes douleurs, Et qui éloigne mes malheurs, Qui me gouverne avec ardeur.La pluie est ma souveraine, Celle qui guérit mes maux, Qui inspire tous mes mots, Mon inspiration, ma muse, ma reine.
Je t'offrirai des perles de pluies, venues de pays où il ne pleut pas..
« Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière [...] »Elle l'écoutait, souvent. Seule, perdue dans ses pensées. Avec son café brûlant entre les mains et une clope à la bouche. Elle était belle quand elle avait ces paroles dans les oreilles, tu sais. Elle ne m'entendait plus. Elle n'entendait plus personne. Alors je lui parlais. Dans le vide, je crachais tout ce que j'avais sur le cœur. Je lui envoyais tout à la figure et j'me sentais drôlement libérée. Elle aussi ça allait mieux après. C'était notre défouloir à toutes les deux. Et on allait mieux. Pour un jour ou deux.Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ça.
Ce soir, c'est le coeur sans vie, c'est l'âme en peine, Les pensées brouillonnes, les idées incertaines, Que je serais plus encline à te noyer de haine.
Attitude nonchalante d'une princesse décadente, Rien de plus qu'un soupir, qui t'attire, la fait rire. Attitude décalée d'une beauté au coeur brisé, Qui sourit, et qui rit, pour toucher à l'oubli.
Vide. C'est le néant. Vide. J'ai plus les mots tu vois. Quelle conne. Tu peux pas voir. De toute façon t'as jamais rien pu voir. J'suis vide. Incapable. J'ressens plus. Plus comme avant en tout cas. T'es mort. C'est ce qu'ils disent. Ça grésille dans mes oreilles. Je me dis que j'ai mal entendu. Que c'est pas possible. Et pourtant il y a cette petite voix. Elle me dit qu'on me ment pas. Pour une fois. J'suis vide. Pas morte. Vide. C'est peut être pire. Y'a plus rien. Plus de vie. Plus l'envie. Plus de poésie. Plus rien dans ce que je dis. Plus de sentiments. Ils ont dû partir avec toi. Rends les moi. Au moins ça. J'ai pas les mots. Et j'me demande pourquoi. Pourquoi toi. Pourquoi je pense à ça. Pourquoi je pense tout court. Pourquoi je vais à la ligne à la fin de chaque fichue phrase. Pourquoi. Y'a plus de vie. Y'a plus l'envie. Y'a plus de poésie. Y'a plus rien.
Il y a dans la pluie, Une douceur indéfinissable, Une pudeur incomparable, Et une tristesse infinie.Pourtant, les jours d'orage, C'est autre chose qu'elle dégage, Un semblant de sensualité, Dans la pluie révoltée.Douce et tendre, parfois rieuse, Timide, puis soudain enjôleuse, Pluie paradoxale, d'hiver ou d'été, Qui mon coeur a fait chavirer...
Laisse moi être ta muse, Laisse moi te guider, Laisse moi t'emporter, Jusqu'à ce que ton cœur s'use.Qu'il s'use d'amour, Qu'il s'use de haine, Qu'il s'use d'humour, Qu'il s'use de peine.Laisse moi être ta muse, Ton enchanteresse, Ta source d'ivresse.Jusqu'à ce que ton corps s'use.
Connaîtrais-tu une belle phrase à propos de la pluie?
« Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos cœurs endurcis. » Charles DickensA vrai dire, j'en ai énormément...
Serais-tu capable d'attraper une étoile dans le ciel ? Serais-tu capable de briller autant que cette même étoile ? Serais-tu capable de scintiller plus encore que cette étoile ?
Rose ?J'ai hésité entre te répondre par un nom de fruit ou de couleur. Pour la peine tu auras le nom d'une fleur.Ceci dit, j'ai du mal à savoir à quoi tu joues, cher petit anonyme. Pourquoi ne te dévoiles-tu pas ?
Parfois, j'ai du mal à suivre les anonymes.Si c'est pour mon prénom, raté. (d'ailleurs, nombreux sont ceux qui l'ont vite compris, aha)Et si je suis à côté de la plaque, écoute... Je te réponds coriandre.
Je porte le prénom d'une plante. Une plante bien souvent méconnue. Pas très jolie. Sans odeur particulière non plus. Une plante qu'on croise rarement et que jamais on ne remarque. Mais ce ne sont pas ses fleurs jaunes qu'il faut regarder. Pas ses tiges vertes. Ce sont ses racines. Ses racines qui teintent le monde de rouge. « Rouge des teinturiers » Étrangement, j'ai toujours détesté le rouge, vois-tu. Le bleu est bien plus poétique. Peut-être aurais-je dû me prénommer Indigo ?A présent, ma chère Daradise, permet moi de te laisser sur ces paroles. Mon prénom, de mes propres mots, ne saura être dévoilé. Libre à toi de t'en faire ta propre idée. J'espère ne pas trop t'avoir déçue.Et mon dernier indice sera ce gif... D'un film merveilleux.
« La beauté rehaussée de naïveté est ineffable, et rien n'est adorable comme une innocente éblouissante qui marche tenant en main, sans le savoir, la clef d'un paradis. » Hugo, Les misérables.
Petit roi, Épris de moi, De la pluie, Qui pourtant l'affaibli.Petit roi, Pris d'un émoi, Sentiment nouveau, Tendre fardeau.Petit roi, Qui se noie, Sous les rejets De sa bien-aimée.
[QG] « Endormir la douleur pendant quelques temps ne la rendra que plus intense lorsque tu la sentiras à nouveau. » Que pensez-vous de cette citation ?
Il y a des douleurs qu'on voudrait éviter. Des malheurs qu'on aimerait oublier, Mais on n'oublie jamais tout à fait, Si on se contente de calmer la plaie.