Lire ça. (Pour les expressions inhabituelles c'est normal, c'est québecois)
http://www.ledevoir.com/societe/education/487335/orwell-en-2016-des-jeunes-qui-boudent-georges-orwell
“On est tannés de se faire dire qu’on est surveillés tout le temps. On n’en a rien à foutre. Et si on est heureux comme ça, nous autres ?”
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"L’école n’est pas un lieu pour apprendre « ça », lui ont dit ses élèves, en évoquant 1984. « On va à l’école pour avoir une bonne job », ont-ils déclaré.
Dans sa classe, les pourcentages ont commencé à mener une lutte contre la réflexion. « Ils savent que ça leur prend 80 % pour être admis à tel endroit. Et ils sont attentifs à ça : le chiffre, le chiffre », s’inquiète l’enseignant."
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Alors quelque part, il y a une certaine lucidité sur la place de l'école dans la société. Mais, je trouve que l'école suit et s'adapte au monde du travail ; on peut se demander s'il est possible de penser une école qui, elle, formera des générations capables d'avoir un regard plus critique sur leur environnement, de telle sorte qu'il sera possible de remettre en question l'ordre établi. Sinon, j'ai peur de voir débarquer des hordes de zombies abrutis par des médias biaisés, qui se laisseront dominer, et qui ne diront rien lorsque leurs libertés seront grignotées peu à peu. Une situation de plus en plus précaire devrait pousser à une "révolte" qui apporterait des changements afin d'atteindre un nouvel équilibre se mette en place, et qui satisfasse toutes les classes sociales dans la mesure d'un possible. Mais, en prenant pour hypothèse une soumission de plus en plus accentuée, je crains de voir se creuser encore davantage l'écart entre dominants et dominés ; et jusqu'où ? Les hypothèses, il y en a, hm.
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