À croire que pour vivre, aujourd'hui, il ne faut penser qu'à soi que les sentiments n'ont plus leurs places dans ce monde sans foi ni loi.Finalement, je pense que je m'y suis bien intégré et qu'une absence de certaines émotions futiles est aujourd'hui un gage de force et de témérité.Mais à force, la lassitude de la vie prend le dessus, Représentée par un manque constant de surprise et d'imprévu.Peut-être arrivera-t-il quelque chose d'inédit qui viendra ainsi briser cette monotonie.
Que se passera-t-il quand l'être humain ne pourra subsister, quand il se rendra compte de sa lâcheté face à l'adversité, regrettera-t-il toutes ses erreurs passées? Non, il se mettra sûrement à injurier cette société qu'il aura lui-même créée, celle la même dont il a assuré la pérennité.
On nous ment jours après jours, De belles promesses cachant les plus noirs desseins Ne représentant qu'une humanité au bord du déclin. Et il y a moi, perdu dans ce bordel sans nom Qui pourtant ne cherche que des solutions.
- Valentin je t'ai cerné, je sais parfaitement que tu ne fais que de te donner une image, tu n'es pas comme ça au fond. - Tu penses m'avoir cerné, savoir qui je suis, je suis une putain d'énigme alors ne cherche pas à me comprendre plus, tu me gonfles plus qu'autre chose là. - Mais Valentin dit pas n'importe quoi à force j'ai compris comment t'étais réellement. -T'as rien compris du tout, ne prétend pas connaître les gens, je te conseille de vite revenir à la réalité.
Il m'arrive de me poser des questions sur mon avenir et sur l'avenir du monde en lui-même. Avant, j'avais juste à voir ton sourire pour oublier toutes ces questions sans réponses. Ce sourire rassurant qui savait toucher en plein cœur mais maintenant en vrai je crois que je pense trop à ces conneries.
- Tu sais j'ai fais espérer des filles avant de te rencontrer, rien ne te prouve que je ne fasse pas pareil avec toi. - Si. - Ah bon, quoi? - La façon dont tu me prends dans tes bras Val et ton regard.
La colère, le sentiment d'avoir fait des efforts inutiles, d'avoir perdu mon temps a croire que cela pouvais arrivé. Pour la première fois j'ai fait preuve de naïveté sans écouté un seul moment tous ces avertissements qu'on me faisais sans cesse. J'ai cessé d'être sur mes gardes mais ça n'arrivera plus.