N'enviez pas ma supériorité intellectuelle car la jalousie, c'est moche. Bien sûr que je suis au-dessus de tout le monde, et je ne le fais pas forcément exprès. Mes succès personnels parlent d'eux-mêmes et en sont la parfaite illustration. Je suis le plus merveilleux des êtres humains.
Cette nuit, j'ai rêvé que je rentrais du Sud, arrivé à une gare de péage je croise @ST34MF0X et une copine à elle (Qui, dans mon rêve, s'appelle ou se surnomme « Alceste »), ça devait être aux alentours de Lyon. J'la vois faire des acrobaties contre le mur, puis je fais la même chose avec mon skate. On discute, après on va se poser boire un verre tous les trois. Ensuite c'est un peu flou parce que j'ai oublié et j'ai pas noté le rêve quand je me suis réveillé dans la nuit. Je me suis rendormi avec l'impression d'être encore réveillé, dans mon rêve je me demandais s'il fallait que je le note sur Ask, alors je l'ai fait (croyant être dans le monde réel). S'en est suivie d'une longue épopée de bataille, de conflit avec son père (ou celui d'Alceste), on a dû aller la chercher, la récupérer, l'emmener loin de lui. J'me rappelle de rien si ce n'est qu'elle avait les cheveux roses et qu'elle était habillée en leggings rose. J'lui avais même dit « Ça te change ».
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Je pense à Elle. Je pense à l'angoisse que j'ai de m'endormir parce que, le peu d'heures que je vais réussir à fermer les yeux, je vais les passer soit à rêver d'Elle, soit à cauchemarder. Je pense au moment où je vais me réveiller, toujours un peu plus triste que la veille. Je pense à l'envie de ne jamais plus rouvrir les yeux, ne plus avoir de réveil. Je pense à la hâte que j'ai d'être dans un autre monde. Je pense à chaque instant où mes membres sont douloureux, à comment c'est possible de vivre dans cette souffrance si atroce que même les médocs ne peuvent pas atténuer. Je pense à tout ce que j'ai dit ou fait dans ma journée et je me sens ridicule, j'ai l'impression de ne jamais être moi. Je pense au gamin rêveur que j'étais qui a raté sa vie et qui continue d'avancer dans son échec. Je pense à l'avenir que j'aurais pu avoir si j'avais pas tout foutu en l'air, si j'avais pas été un sombre connard. Je pense à tout ce à quoi je n'ai pas le droit de penser, et je m'exècre plus que n'importe qui. Au fond, je ne pense à rien.
Je m'éclate la tête. J'en suis à deux entorses (une à chaque cheville) en trois mois et des hématomes partout sur le corps. C'est pas assez. (Skate or die)