@Yaugz

Mateusz

Ask @Yaugz

Sort by:

LatestTop

Space 💫

Y a t-il plus imbuvable que ces personnes qui reviennent et tentent de reprendre contact avec toi des années plus tard malgré le mal qu’elles t’ont fait jadis ?
«On était jeunes, j’ai déconné, j’ai suivi la meute, c’était pas volontaire»
J’accorde une grosse valeur au pardon en me disant que chacun a droit à une deuxième chance, qu’on fait tous des erreurs.
Toutefois laisser le temps faire les choses à sa place plutôt que d’assumer directement ses torts et réapparaître comme une fleur perso ça marche pas.
Mais…à qui tu crois que t’as affaire ?
Tu penses réellement que ça va se passer comme ça ?
Une réputation ça prend des années à se construire, deux secondes à se détruire. Les mots sont violents et restent, idem pour les actes.
Prenez en compte aussi le temps qu’a mis la personne pour se reconstruire et sortir ainsi du tunnel.
Les gars.
Vous pouvez revenir même 20 ans après si le cœur vous en dit.
Il y aura bien longtemps que je serai déjà passé à autre chose.

View more

Space

Space 🌹

Mais bien sûr que les vrais hommes pleurent.
Tu crois quoi ? Qu’on a juste nos muscles, notre mâchoire carrée et nos cheveux courts qui nous servent à réfléchir ?
Qu’on est en capables de verrouiller nos émotions pour un temps indéterminé ?
Tu penses vraiment que parce qu’on n’exprime pas nos sentiments face à autrui on ne ressent rien au fond de nous ?
Es tu certain que c’est par fierté qu’on garde nos plus grosses douleurs pour nous ?
Alors que la réalité de la démarche n’a rien de plus altruiste, car nous avons à souhait de préserver les nôtres des marques engendrées par la vie.
(Nos familles, nos amis, nos femmes, nos proches)
Lâche un peu toutes tes certitudes erronées et pose-toi.
Tu comprendras le fossé existant entre pudeur et fierté.
Space

+ 1 💬 message

read all

Space🍃

bayan22813’s Profile PhotoBn
Je n’ai pas de constat plus amer et paradoxal que celui-ci.
C’est à dire qu’objectivement, les seuls éléments susceptibles de générer en moi des émotions négatives sont justement ceux qui sont censés être mes semblables.
Les humains.
Et pourtant Dieu sait combien j’aime l’humanité.
Je suis condamné à évoluer dans un monde que je ne comprends pas. Je devrai avancer à mon échelle, redoublant de prudence.
L’ultra méfiance n’est pas saine pour l’esprit mais elle demeure capitale à minima pour se protéger.
Un peu trop sensible comme garçon.
Trop de réflexions, trop de questionnements, trop perméable.
Parfois j’aimerais juste avoir la force de m’en foutre.
Space

Related users

Space 🌌

Vous montrer face caméra en train d’aider les autres, donner de la nourriture à un SDF par exemple.
Tout ça pour….votre charité marketing, vos followers, vos vues, vos likes, votre argent…mais pourquoi faire ?
Le vrai travail commence au plus profond de soi et au quotidien. Si tu sais en quoi tu crois, que ta foi est dure et que tu agis en toute conscience, tu n’auras plus besoin du reste qui ne sera qu’optionnel.
L’intention ne doit être motivée que par ta propre volonté pour qu’un geste soit sain et généreux. Dans le cas contraire c’est que tu attends une reconnaissance aux yeux des autres et cela viendrait totalement ruiner la beauté de ton action.
Ne t’es tu jamais demandé pourquoi les véritables héros étaient anonymes ?
Celles et ceux dont on ne parle pas, qui restent dans l’ombre, qui tout les jours s’efforcent à leur niveau de rendre ce monde meilleur.
Celles et ceux qui ont embrassés le véritable altruisme, qui donnent sans attendre quoi que ce soit en retour mais qui paradoxalement se prennent des volées de fléchettes en société.
Celles et ceux qui se lèvent le matin en ayant l’espoir que les personnes traversant des tempêtes réussiront à aboutir sur une existence plus paisible.
Celles et ceux qui prennent sur eux, qui savent ce que signifie la patience. Supporter les injustices, l’agressivité, la violence des hommes et les incivilités demande une quantité colossale d’énergie. Il leur serait bien plus facile de laisser leurs émotions prendre le contrôle et d’exploser, mais non, pas question de devenir comme ça !
Face au mal, aux perversions et à la cruauté de certains hommes, je t’en conjure, tiens bon.
Vois la beauté de ton éducation, la bonté de tes parents, la primauté de leurs avis et des valeurs qu’ils t’ont transmises. Ils existent à travers toi, et tu porteras toujours ce qu’ils t’ont appris.
Ils ne font parti que des rares personnes à ne vouloir que ton bien sur terre.
Sois fier de qui tu es, mais pour toi. Les gens humbles parlent peu.
Alors continue d’éclairer !

View more

Space
Liked by: Ang'hell.

Space 🥀

yazenaltoubat’s Profile Photo꧁ʏ ᴀ ᴢ ᴀ ɴ彡
«Ces gens qui n’existent pas»
C’est un trait de personnalité qui peut être simple ou compliqué à porter. Choix ou phobie sociale, développement personnel ou dépression, pudeur ou extrême timidité.
Être introverti n’est pas bien perçu dans nos sociétés actuelles et je m’aperçois que de plus en plus de personnes sont incapables de comprendre de quoi relève ce comportement.
Certains le qualifient comme un phénomène de mode ou une maladie :
«Ils parlent pas, sont chiants, trop réservés, font ça justement pour attirer l’attention, ils sont bizarres, jamais heureux, ils font jamais les cons…»
Bref, tout les stéréotypes qu’on connaît dans notre société.
Si je prends mon cas personnel, l’introversion a commencé très tôt, vers 7 ou 8 ans. J’étais un garçon très sensible, le plus rêveur de ma bande de copains.
Je me posais des questions qui n’étaient pas forcément en adéquation avec mon jeune âge. Évidemment avec les filles j’étais un peu nul puisque je n’avais pas la bonne attitude, la petite crête avec le gel, l’assurance, bref.
Lunettes rondes, cheveux bouclés, j’étais évidemment celui qu’on allait naturellement emmerder le plus facilement.
Mais comme j’aimais me battre et que je n’étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, je ripostais à chaque fois (sourire).
Aujourd’hui adulte, je me définis heureux intérieurement parlant. J’ai une certaine pudeur dûe à mon éducation car dans notre famille on aime pas les gens exubérants, qui parlent fort, font du bruit en cherchant à attirer l’attention (ultra extravertis).
Ce que je veux dire par là c’est que jamais je ne jouerai un rôle pour montrer que je suis plus enclin à m’intégrer quelque part. Jamais je ne me forcerai à rire face à des blagues de merde, jamais je n’exagèrerai sur une anecdote pour faire rire la galerie absolument.
Jamais j’afficherai un visage souriant volontairement pour donner l’impression que tout va bien et pas qu’on me qualifie de grincheux.
Quand je rigolerai avec toi ça sera à pleines dents, parce que ça sera tout à fait sincère. Quand je te dirai «mercimec », ça sera un énorme merci qui témoignera de la gratitude que j’aurai à ton égard.
Ça n’est pas à 29 ans qu’on revient en arrière, et ça serait un manque terrible d’authenticité de ma part.
L’introversion c’est quelque chose que tu n’as pas choisi. Ça fait parti de toi et c’est ainsi. Ça n’est pas pour autant que tu es dépressif, haineux, anti-social, mystérieux.
Ça ne t’empêchera pas de trouver quelqu’un, d’avoir des relations sociales, d’être ouvert sur l’extérieur.
Au contraire même car ça relève d’une capacité d’adaptation hors-pair du monde dans lequel tu vis !
La nuance c’est que tu existes surtout intérieurement, pour toi et pas en fonction des autres !

View more

Yaugz’s Video 175237839007

Space ✨

J’apprécie les personnes froides, qui mettent une certaine distance. Elles ont en général une certaine pudeur, parlent peu, mais ont paradoxalement tant de choses intéressantes à exprimer lorsqu’elles sont en confiance !
À l’inverse, celles cherchant à attirer systématiquement l’attention, voulant se faire mousser en se mettant en avant et prenant un ton condescendant, cela me coupe tout envie de contact. Car par expérience, ce sont celles-ci les plus sectaires, fermées, et méchantes.
En gros, sois vigilant !
Sous la belle carrosserie, les pièces ne sont pas toujours celles que l’on croit.
Car entre ce que la personne te montre et ce qu’elle est vraiment, il y a parfois une année lumière en terme de contraste.
Space

Anything .. 🦥

aya_991’s Profile PhotoAya.kh
Ils ne te détestent pas parce que tu es différent, c’est ça que tu n’as pas compris.
C’est plutôt parce que tu es justement une personne unique, qui ne colle pas à ce qu’ils voudraient que tu deviennes car tu ne rentres point dans le moule.
Ils se casseront bien des dents face à l’assurance que tu dégages. Intègre et incorruptible, leurs discours «bienveillants» te passeront à 10 000 au dessus.
N’y vois pas de rejet ou de la méchanceté.
Au contraire, prends ceci comme une puissance illimitée de pouvoir décider de qui tu as choisi d’être !
Anything

Space

Bat les ailes de la mère Sva !
Qu'elle nous donne la force de nous transcender et d'accéder à la meilleure version de nous-mêmes car nous sommes Slaves !
La force d'un héritage immortel, de valeureux guerriers, des traditions ancestrales.
Le sang pur au sein d'une civilisation préservée.
Que nos histoires perdurent dans le temps, comme celles de nos héros jadis.
Bat les ailes de la mère Sva ✌🏻
Space

SPACE 🦩💖

aya_991’s Profile PhotoAya.kh
«Les Orcs doivent mourir»
(Textes 18+, déconseillés aux personnes sensibles ⚠️)
Chaque matin c’était le même rituel. Natasha se levait, préparait le thé et s’approchait de ses fenêtres pour ouvrir les volets.
À quelques mètres de la maison, elle pouvait distinguer le corps de sa fille Irina, face contre neige, six balles dans le dos, pantalon baissé, violée par toute une compagnie de Russes.
Le terrain étant miné, la pauvre femme ne pouvait intervenir et était condamnée à vivre chaque jour en se réveillant le même traumatisme. Ne pouvant contenir ses larmes, elle se mettait à hurler, pensant entendre les cris de sa fille.
Elle en faisait des crises de démences, les cauchemars avaient pris le pas sur son sommeil.
Heureusement pour Natasha, un régiment ukrainien a pu finalement réussir à désamorcer la zone pour ensuite enterrer dignement le corps de sa fille.
——————————————————
Dans l’oblast d’Adiivka, le jeune Oleg terminait son petit déjeuner en compagnie de ses parents, Cergei et Olga.
Quand soudain des coups furent assénés au niveau de la porte d’entrée qui finit par céder.
Quatre soldats de Wagner arrivèrent en trombe en vociférant un nombre incalculable d’insultes à l’égard de la famille.
C’est alors qu’ils toisèrent le jeune Oleg en s’approchant de lui.
Puis l’un d’eux lança à Olga :
- «Блять, а твой сын русский или украинец?»
(La putain, ton fils est Russe ou Ukrainien ?)
- «U…Ukraini» bafouilla Olga pétrifiée par la peur.
À ces mots, Oleg prit un coup de crosse sur la tête si fort qu’il en perdit connaissance. Les parents se firent une dernière étreinte.
Le bruit des balles étouffant les adieux.
—————————————————-
Monika revenait à pied d’un petit supermarché où elle avait pu trouver quelques vivres propres à la consommation.
La ville de Butcha n’avait pas encore été libérée, si bien qu’elle portait encore les stigmates des mauvais traitements des Orcs sur les populations civiles.
Monika slalomait avec peine entre les cadavres, essayant tant bien que mal d’en faire abstraction.
Elle se bouchait les oreilles pour ne plus entendre leur gémissement, fermait les yeux pour ne pas croiser leurs regards éteints.
Le bruit de l’artillerie lui scindait les tympans et son cœur battait de plus en plus vite.
Monika courait, droit devant elle, la peur au ventre.
Elle savait qu’elle avait pris un gros risque, mais qui peut me dire ici ce qui peut remplacer l’amour d’une mère et la survie de deux petites filles qui attendaient patiemment cachées dans une cave ?
Monika avait pris soin d’emmener avec elle le doudou préféré de ses enfants, qui était un petit ours blanc aux couleurs nationales en guise de porte-bonheur.
Alors qu’elle n’était plus qu’à 400 mètres de la maison, Monika fût tuée par une frappe de drone kamikaze Russe.
Elle n’avait pas courue assez vite mais eu la force d’écrire d’un liquide rougeâtre sur la petite peluche :
«мої кохані, я завжди буду любити вас»
(Mes amours je vous aimerai toujours)

View more

SPACE

Space

Ahmsyf2’s Profile PhotoAhmad
Exode urbain
Cette sensation de malaise qui se manifeste systématiquement en moi après quelques jours de bivouac ou de vacances en montagne, lorsque mon esprit réalise qu’il va devoir retourner à la civilisation et côtoyer certains humains.
Pour beaucoup ça semblerait être une chose tout à fait anodine et sans importance, mais pour moi c’est un travail quotidien.
Je suis allé passer une petite heure pour aller chercher à manger dans une ville qui se trouve près de chez moi et environ à quelques heures de route de ce petit village de montagne où j’avais posé mon sac et qui était si paisible.
Je n’y ai passé qu’une heure, et ça été la seule pourrie de toute la semaine. Je me suis retrouvé propulsé d’un instant à l’autre depuis une nature extraordinairement calme, à du bruit, du vacarme, des gens qui braillent des insultes et qui marchent vite, des Klaxons, des voitures dans tous les sens, à des mecs portant des sacoches qui tiennent dans la main des enceintes XXL et qui écoutent des musiques à la con.
Bref, tout le contraire de ce que je vis et de ce que j’aime habituellement.
J’ai côtoyé pendant près de 20 ans une ville qui s’appelle Caen. Ville qu’ aujourd’hui je ne supporte absolument plus, ça fait d’ailleurs la deuxième fois que je me dis qu’il va falloir que je m’en éloigne. Malgré tout il y a là-bas quelques coins supers.
Mais devant ce malaise, le mien et surtout celui de mes amis/proches qui habitent dans les grandes villes, je me dis mais c’est quoi le problème ?
Est-ce que c’est toi ? Ou alors est ce que c’est l’environnement qui se trouve autour de toi ?
Comment rester serein à court, moyen et long terme dans un environnement où le bruit est partout, où le mouvement est partout, où les gens parlent fort, rentrer dans un restaurant ou un magasin où y a pleins de monde…!
On est jamais tranquille en fait dans une ville, sauf quand on s’isole chez soi, dans sa chambre ou dans son appartement. Et surtout, tu passes ton temps à courir, courir, courir.
Courir pour aller à son travail, courir pour faire ses courses, courir pour rentrer chez soi le soir pour faire des tas de choses..!
Mais vivre c’est pas courir.
Ça n’est pas avoir une fonction.
Ça n’est pas non plus se précipiter au ciné parce-qu’il faut faire quelque chose absolument.
C’est pas commencer à se morfondre ou à déprimer quand à côté tout le monde à quelque chose à faire et que soi on a rien à faire.
Ça n’est pas voir toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits pour avoir les mêmes sujets de conversation.
C’est pourquoi je réitère souvent le conseil de vous trouver un coin (plus grand qu’une chambre ou qu’un appartement).
Un coin où vous soyez bien, voire mieux, mieux vous-même.
Un coin où vous vous sentez respirer.

View more

Space

Space 🌵🦩

ban11150’s Profile PhotoBan ||بان
«Demain tu seras un homme»
Partie 2
Sa volonté hors du commun et sa débrouillardise ont été de précieux atouts pour apprendre la langue et trouver du travail. Mais les craintes de l’expulsion le hantait, d’autant qu’il avait passé les frontières clandestinement, en scrutant pendant plusieurs jours le roulement du relai des gardes-frontière pour savoir à quel moment le franchissement pourrait être envisageable.
Il avait même déserté le service militaire obligatoire dans son pays. C’était la prison ou rien.
Ses efforts se sont avérés payants. Après quelques années d’économies, de patience, de galères, Piotr est finalement parvenu à entrer en France, mais clandestinement évidemment, sinon ça ne serait pas drôle !
Après tout il avait appris l’Allemand, pourquoi pas le Français tant qu’on y était ?
Petits boulots, travail dissimulé, au noir, exploitation dans le charpente métallique par un patron peu scrupuleux…ah et mordieu….l’administration française, toute une histoire !
Mais Piotr était un garçon têtu, n’abandonnant pas facilement. Il a appris le français et obtenu de surcroît un court visa de travail.
Peu de temps après son frère Witek l’a rejoint, et s’est engagé dans la légion étrangère. Malheureusement pour une raison que nous ne connaîtrons jamais, Piotr n’a plus jamais revu son frère.
Tué au combat ? Assassinat lié à la mafia de l’Est ?
Mais la vie continue, c’est ce qu’on se dit pour survivre.
Et un beau soir, lors d’une représentation de danse folklorique polonaise, Piotr rencontra une dame. Ils sympathisèrent assez vite !
Le mariage suivi rapidement, ils s’étaient choisis ! De nouvelles choses allaient réellement commencer…..
15 Mars 1995, 16h37.
Une Peugeot 205 blanche cavalait à toute vitesse sur le périphérique de Caen en direction de la maternité de l’hôpital Georges Clemenceau.
Je n’y étais pas.
Enfin pas encore.

View more

Space

Space

youseffadda’s Profile PhotoEng-yousef Fadda (Al-drabe'a)
«Demain tu seras un homme»
1/2
Début des années 80, Décembre, quelque part en Europe de l’Est, quartier Swiebodski.
Piotr, un petit garçon accoudé au rebord de sa fenêtre cramoisie lorgnait sur les quelques flocons de neige qui venaient doucement épouser la petite baie vitrée. «Wolnosc» (Liberté), son mot préféré, qu’il s’amusait à écrire à l’aide de la condensation.
Il n’avait que douze ans qu’il rêvait déjà d’aventure, d’évasion, de changement, à la recherche d’une existence paisible, où la fièvre communiste n’aurait plus aucune influence sur son quotidien, où la froideur du climat serait oubliée, où le gris des bâtiments soviétiques serait remplacé par une herbe verdoyante.
Piotr jouait souvent à faire la cuisine pour ses frères et sœurs. Sa mère était absente de par son travail. Son père tenait à peine debout devant la quantité de vodka journalière ingurgitée, on appelle ça plus communément l’alcoolisme, mais Piotr pensait plutôt que son père avait besoin de se reposer un peu plus que les autres.
Le chemin de l’école était similaire à un séjour dans un congélateur. Le papier journal malicieusement glissé dans ses chaussures permettait cependant au petit Piotr de braver les -35 degrés sibériens et d’engloutir les 6km à faire pour retrouver ses camarades.
«Surtout ne dis rien, ne les regarde pas, ne te retourne pas». Sa mère avait été très claire, on ne discutait pas.
Fidèle aux recommandations de sa famille, le jeune Piotr virevoltait tel un feu follet entre les chars soviétiques qui avaient pris possession des lieux dans le rue, courant comme un dératé avec son cartable orange dans la neige.
Il faut dire que nous haïssons les Russes. Et ça ne datait pas d’hier ! C’était culturel, banal, parfaitement assumé.
Piotr avait eu l’oreille trop curieuse au point d’entendre une conversation entre deux babuszkas (mamies) de son immeuble, chuchotant qu’un voisin avait été emmené à 3h du matin par des hommes en uniforme, puis qu’il aurait fait une petite chute dans les escaliers.
La délation était monnaie courante, l’omerta devenue une norme sociale.
En 1989, un événement vint cependant tout remettre en cause. Le mur est tombé les amis, le communisme c’est terminé !
Les yeux pétillants de joie et à présent majeur, Piotr allait saisir sa chance. C’était une évidence. Ses nombreuses heures à sa fenêtre à multiplier les rêves…serait-ce enfin le moment de les concrétiser ?
Quelques semaines après, le voilà parti clandestinement, sans papiers. Une sac à dos, une brosse à dent, un peu d’argent, rien d’autre.
Malheureusement Piotr n’a pu obtenir qu’un visa pour l’Allemagne, ce qui l’a contraint à devoir se débrouiller dans ce nouveau pays qu’il ne connaissait pas.

View more

Space

Space 🐈

Quittez les villes, quittez-les vraiment.
Revenez au clocher, au village, à la montagne.
Prenez votre temps pour aller choisir de bons légumes, de la bonne viande dans les petits commerces de proximité.
Prenez votre temps pour faire à manger, prenez votre temps pour manger aussi.
Prenez votre temps pour tout faire en fait.
Ce fameux coin où l’on se rend en vacances pour récupérer parce que nous sommes épuisés de nos 47 semaines de boulot, pourquoi on en fait pas finalement le centre de nos vies ?
On a tous des bonnes excuses, et j’étais aussi du genre à m’en faire.
Osons !
Space

MO🌑D 🥀

yazenaltoubat’s Profile Photo꧁ʏ ᴀ ᴢ ᴀ ɴ彡
Les hommes ont toujours été d’une grande arrogance envers la nature en pensant qu’ils peuvent tout maîtriser, agir à leur guise pour leurs intérêts.
Fort heureusement, les Dieux se manifestent régulièrement pour leur rappeler où se trouve leur place.
Votre matérialisme, votre argent, vos babioles destinées à ré-hausser votre paraître, tout cela ne vous sauvera pas.
Rayonnez plutôt avec ce que vous avez dans le cœur et transmettez à autrui des énergies propices à l’épanouissement personnel !
Renforcez votre corps et votre esprit en limitant les agents destructeurs liés à vos éventuelles addictions.
Vous augmenterez ainsi votre espérance de vie et n’aurez aucunement besoin de substituts pour tenir le coup lorsque d’autres s’écrouleront sous les médicaments et drogues.
Devenez plus difficile à tuer.

View more

Yaugz’s Video 175212956831

Space 🤎

youseffadda’s Profile PhotoEng-yousef Fadda (Al-drabe'a)
Lorsqu’on t’as déjà tout pris, tu es plus enclin à apprécier les choses simples.
Même si tu traverses une vie que tu ne t’es pas imaginée, il existe toujours des portes de sorties, des échappatoires qui te feront oublier les difficultés.
Mais il y a des jours où j’ai cette douleur si singulière dans la poitrine qui me rappelle que ma noirceur n’est jamais très lointaine.
Je regarde ce monde où les gens se déchirent, où les sentiments négatifs s’emparent de la majeure partie d’entre eux, et parfois, pour moi, c’est le coup de massue de trop.
Pas assez armé mentalement pour les supporter, pour vivre avec eux, alors je m’ostracise volontairement et je le fais corps et âme même…sans y trouver quelconque forme de plaisir.
Après tout on s’en moque. Je devrais m’en moquer, mais je n’y parviens pas. Les jours qui défilent sont ne sont qu’une succession de combats où mon rationnel me chatouille l’esprit en me faisant comprendre que je suis censé tout supporter, mais surtout tout accepter.
Bah non, je n’accepte pas.
J’essaie tant bien que mal de laisser sortir la douleur, la frustration mais je n’y arrive pas.
Mon âme est écrasée sous le poids de cette génération avec laquelle je suis condamné à cohabiter, avec laquelle je n’ai que peu de choses en commun.
Je martèle à tout bout de champs qu’il faut voir le monde tel qu’il est et non tel qu’on voudrait qu’il soit, et même moi je n’en suis peut-être finalement pas capable.
Je ne me sens ni supérieur à un autre, ni inférieur mais je sais que malgré tout j’ai un bon fond, qui plus est qu’il existe des personnes tout autant dépassées par les mêmes choses que moi. Mais ces dernières sont rares et discrètes.
Alors je m’efforce d’avancer en pensant que demain sera plus paisible qu’hier, mais ça me consomme une énergie phénoménale.
Je me persuade qu’aimer vient d’abord de soi, et non de l’autre.
Pourquoi est-ce donc si difficile d’être gentil, agréable, altruiste, respectueux ?
À quel moment le fait d’être dénué de toute empathie deviendrait une banalité confondante ?
Je fais des petites actions à mon niveau, sans rien attendre en retour car je suis ainsi fait, de par mon éducation et mon cadre de référence.
Mais j’ai le sentiment que ça n’est qu’une cause perdue, que personne ne m’entend.

View more

Space

+ 1 💬 message

read all

ʂ℘ąƈɛ

Hamo467’s Profile Photoيتم إزالة الاكونت__∆✓
Bonjour mon pote,
On se parle peu, pas de wifi entre la terre ferme et la barrière des cieux.
Ma pensée fuit.
N’y vois pas du rejet si je détourne les yeux devant le souvenir de ton image, comme tu t’en doutes je ne suis pas encore prêt à affronter la réalité.
Face à l’adversité je montre un visage qui rayonne, tout en sachant que derrière ces remparts apparents, au fond de moi mon cœur frissonne.
Auparavant, je ne goûtais que le fruit de l’insouciance, mais j’ai grandi contre le vent, non pas sans innocence.
Je sais que tes conseils m’aideront dans les épreuves, tu ne faisais parti que des rares personnes avec mes parents à ne vouloir que mon bien.
Si je t’écris, c’est pour noyer une bonne fois tes absences.
Si j’écris c’est pour mettre face à face mes regrets et mes espérances.
J’ai envie de croire que nous resterons liés malgré les mondes qui nous opposent.
Le mien est froid, dur, où se déchaînent les passions et où nous portons sans cesse nos carquois pourvus d’émotions.
J’envie presque ton calme et ta tranquillité.
Je prie Dieu qu’il t’abreuve de toute sa bonté.
🌠

View more

Yaugz’s Video 175200631199

Space 💕

aurora001_’s Profile Photoaurora001_
Que serait l’homme sans âme ?
Probablement qu’une simple entité bonne qu’à faire ce qu’on lui demande, sans aucun pouvoir de réflexion ou de libre arbitre.
À l’aube d’un temps où l’empathie faiblit, où la violence est poussée à son plus profond paroxysme, où les clivages sont conséquents, nous questionnons forcément notre place dans cette société en fin de course.
Qui suis-je ? Aurai-je assez de forces pour supporter un tel monde dans lequel matérialisme, pouvoir, individualisme et perversions écrasent de leur talon la sérénité ainsi que la droiture du peu de vrais hommes qui restent ?
Réfléchis, lis entre les lignes.
Vis la vie que tu t’es toujours imaginée.
Bouffés par leur fierté, ils ne supporteront pas que tu puisses avoir un avis différent.
Ils useront de toute leur méchanceté. Tu seras persécuté, ostracisé pour ta différence car tu seras une étoile dans l’obscurité, qui brillera intensément et que d’autres moins éclairées auront envie de regarder pour redonner un décor harmonieux, un nouvel espoir.
Mais qu’importe mon frère, ta foi en un monde meilleur restera toujours le plus bel encouragement que tu puisses nous donner !
Et je peux te garantir que la vraie richesse, c’est ce moment où tu comprends que les gens se souviendront de toi non pas pour ce que tu avais, mais pour ce que tu étais.
Lorsque tu auras passé cette fameuse porte du monde meilleur, les hypocrites pleureront des torrents en hurlant ton nom publiquement.
Ceux qui t’estiment réellement auront de la retenue, se contenteront d’une larme discrète et d’un silence, ayant la pudeur comme vertu.
Que les bonnes énergies t’embrassent, que tes douleurs s’embrasent et disparaissent.
Je signe ce texte pour toi, mon fraternel.
❤️

View more

Space

Space 💭

Commence simplement par regarder le jour se lever.
Chaque jour, souviens toi de ce que la nature nous offre.
N'oublie jamais de vivre avec elle ces moments de calme et de plénitude. Reste sage et patient, humble, aie du respect, tant bien pour les animaux que pour les arbres.
Rentre dans ta zone de confort et apprends à apprécier les choses simples.
Éloigne-toi du mode de vie urbanite, arrête de prévoir, coupe- moi ton putain de téléphone ou alors mets-le en mode avion si l’angoisse te submerge.
Prends avec toi ton meilleur livre.
Un peu de victuailles, un couteau, un abri, ta meilleure infusion et laisse-toi donc aller en t’endormant au coin du feu qui crépite.
Qu’y a-t-il de pire que de ne plus pouvoir entendre les oiseaux chanter, sentir le vent frissonner à t’en chatouiller délicatement le visage, être privé des végétaux et leurs énergies, de la lumière du jour au moment où tu ouvres doucement les paupières ?
Cours te perdre dans ce paradis vert, quelques jours, une nuit si tu préfères.
Surtout, rappelle-toi qu’elle sera toujours plus forte que nous.
Elle s’accommodera à bien des égards de l’absence de l’homme qui utilise ses connaissances pour mieux pourrir son existence.
Toutefois nous ne pourrons jamais vivre sans elle.
Slawa ! 🌲🌲

View more

Space

Next

Language: English