Wulkos | Séleucie

Je reviens a l'instant du cinéma. Pouvais-je me laisser rater cette occasion d'aller voir "Solange et les vivant", Ina Mihalache venant présenter son film a seulement vingt minutes a pied de chez moi?

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Ah, j'en suis encore euphorique, et quel heureux moment j'ai passé! Heureusement, cependant, que cela n'arrive pas plus souvent, car j'en sort absolument épuisé. C'est que je ne souhaitais garder aucun regret quand a cette occasion, et m'y suis rendu avec grand plein de mes ressources mentales, me permettant de braver mon naturel.

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C'était en effet la première fois que je sort en huit jours, et il m'en faudra sans doute autant avant que ne me vienne l'idée de ressortir. Ce fut d'ailleurs a cette occasion, lundi de la semaine dernière, que j'ai acheté mon ticket de cinéma, ce qui me permit au passage de m'exorciser un peu du profond désabusement qui m'est tombé dessus plus tôt ce jour la.

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Ainsi, donc, après le film, je fus le premier a lui poser une question, que je réussis miraculeusement a bafouiller dans un micro apres quelques secondes de soudain blocage paniqué lorsque on me le tendis(J'ai eus beau me préparer mentalement avant de lever le bras, il devais y avoir plus d'une centaine de gens dans la salle, j'ai donc commis un exploit.)

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Par contre, ce fut autrement plus a l'aise et enthousiaste que je me suis présenté a elle a la toute fin, après qu'elle ai annoncé rester un peu pour donner des dédicaces. Elle signa donc mon ticket, échangea une bise, puis, avant de rentrer chez moi, je restait une minute a rendre hommage a Truite, l'adorable et minuscule petite bête se promenant candidement dans le parterre de la salle.

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Non. Eschatologie personnelle est le meilleur terme. Salut, comme Rédemption, est trop propre au christianisme, dans lequel il est précisément question d’être "sauvé" et "pardonné". Je parlais ici du quatrième et plus ancien des grands monothéismes, le zoroastrisme, dans lequel il y as d'autres subtilités, notamment le rapport entre les âmes multiples(principalement la Daena femelle et l'Urvan mâle) qu'une vie juste permet de réunir.

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Quoique d'ailleurs les "grands monothéismes" n'aient en fait que peu a voir entre eux.

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-La nature monothéiste du christianisme traditionnel est relative et sujette a interprétation, par l’extrême importance qu'a pris son panthéon de substitution.

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-Le judaïsme originel n'as au reste pas de "salut". Tous, le puissant comme le misérable, se retrouvaient dans le Shéol, endroit désagréable s'il en est. De plus, si l'on regarde plus profondément, la frontière entre le monothéisme actuel et le monolatrisme originel reste flou.

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Voici déjà sur la photo:
-Mon singe en peluche.
-Un couteau ayant appartenu a mon arrière-arrière grand père.
-Le Zarathustra de Nietzsche
-Un collier et un bracelet offerts par une ex(Je ne sort jamais sans porter l'un ou l'autre. C'est moins de la nostalgie qu'une habitude qui est restée.)

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Et pour ceux qui n'y sont pas:
-Les créoles d'argent que je porte en permanence a l'oreille gauche.
-Une pierre de forme particulière, trouvée dans une foret il y as 10 ans.
-Une caravelle en argent et un poulain en argent, venant de l'ancien Mozambique Portugais.
-Une pipe Martiniquaise, en forme de bras aux doigts crochus.
-Un buste imprimé en 3d que j'ai modélisé.
-Un bougeoir dans lequel je brule du papier d’Arménie.
-Un masque fait dans une assiette en carton et que je portais dans une vidéo tournée aux beaux arts.
-Un parfum que j'ai eus dans un avion il y as cinq ans. Je le rationne, ne le portant que quand l'occasion en est digne. Mis a part celui-ci, le parfum est en soit porte bonheur, et je ne sort jamais sans me oindre la gorge de l'un ou l'autre des miens.
-Une branche me servant de cane.
-Un beau parapluie noir.
-Un haut de forme
-Un béret)
-Des Docs Martens
-Un châle noir
-Une Veste en jean customizée
-Un Manteau Azzaro
-Une robe de chambre
-Une chemise de nuit
-Divers hauts de vetement
-Divers armes blanches
-Divers autres livres, CDs, vinyles
-Une queue de cheval coupée, souvenirs du temps ou mes cheveux m'allaient au milieu du dos.
-La coupe de cheveux que j'ai depuis(et avais avant)
-Ma barbe, que je porte depuis mes 15 ans (17 ans pour le style actuel)
-Mes ongles, taillés en pointe et parfois vernis
-La tache de naissance que j'ai a coté du coude gauche.

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Pour en revenir sur le débat sur mon refus de l'opposition monothéisme/paganisme:

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Il y as, comme je te l'ai exposé hier, dans le christianisme comme ailleurs, deux niveaux de religion: la religion populaire et la religion sacerdotale. Mais ce n'est pas là précisément qu'est l'opposition, ces principes là cohabitant dans chaque religion.

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Le "monothéisme" en lui même est souvent relatif, et l'on as vu dans plusieurs religions du genre apparaitre des Panthéons de Substitution.

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Aussi, le Christianisme, qui en est particulièrement profondément sujet, peut très facilement être vu comme un Polythéisme Mythologique comme les autres:
Dieu le Pere: Dieu Créateur/Souverain du Ciel
Le Diable: Dieu Destructeur/Souverain des Enfers
La Vierge Marie: Déesse Mere
Jésus Christ: Dieu Héro des Hommes
Les Anges: Divinités Protectrices
Les Saints: Divinités Tutélaires.

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Aussi, mon avis est d'opposer plus exactement religion Anthropomorphique et religion Rationalisante. La première correspondant plutôt au "paganisme", la seconde au "monothéisme"... A la subtilité que le christianisme traditionnel se situe tout a fait dans la première catégorie.(Mais pas nombre de ses courants dérivés, surtout modernes, comme le Panthéisme ou le Grand Architecte)

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C'est d'ailleurs le cœur de la rupture entre Christianisme et Islam, le second rejetant de base toute forme d’anthropomorphisme, au reste fondamentale dans son ainée, chez qui l'homme est "image de Dieu".

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D'ailleurs, seconde subtilité amusante, les néo-paganisme se situeraient plutôt dans les religions Rationalisantes, étant souvent d'inspiration panthéiste allégorisante. Pour elles, l'opposition au christianisme dominant en reviens plutôt au fait qu'elles soient, par leur marginalité, avant tout populaires, sans réelle caste sacerdotale démarquée, et donc adogmatiques. (Ce qui as d'ailleurs relativement peu a voir avec les sociétés dont elles s'inspirent, mais est a mon sens logique, les "paganismes" originels étant anachronique quand a notre société moderne.)

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(PS: Apres plus d'une heure de réflexion et rédaction, tandis que je me relisais, mon PC as planté. J'en ai d'abord été choqué, puis fou de rage, puis au bord d'un sanglot. Heureusement en le rallumant, le navigateur avait sauvegardé la progression, donc je n'aurais pas a me pendre. J'en ai encore un profond vertige. ^-^' )

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Justement. C'est justement là ou je veux en venir. Dans la société de la Tene, les druides étaient au centre. A leur rôle strictement religieux s’ajoutait un rôle politique et social central. Vraisemblablement parfois militaire. Sitôt que la celtique fut conquise, le processus de romanisation débute. Si les gaulois conservent une culture gauloise et des traditions gauloises, leur organisation sociale, elle, devint romaine.L'autre problème n'est pas que les romains ne respectent pas les dieux, mais qu'ils vivent leur religion a la romaine, étant romains, et que par l'empire les peuples provinciaux se mettent a vivre leur religion a la romaine.

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Ainsi d'un coté les druides, au sommet de la société celte d'origine, perdent tout a fait leur rôle socio-politique central, et de l'autre leur tradition religieuse se trouve dénaturée par l’influence romaine. Cette société romaine tournant autours du citoyen, caste absente de la société celte/indo-européenne, et a laquelle les gaulois s'adaptent peu a peu.

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Si je dis que la religion perds de son importance chez les romains, c'est qu'elle perds de son importance politique. Mis a part la fonction de Pontifex Maximus du dirigeant suprême, secondaire par rapport a ses autres fonctions, le pouvoir provincial est déléguée a une caste de politiciens/courtisans/lettrés. Le pouvoir politique des castes religieuses, généralement central chez les "païens", tant indo-européens que proche-orientaux, est donc marginalisé, tuant les sociétés païennes au profit de la société gréco-romaine.

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On peut en revanche voir a partir de l'antiquité tardive un certain retours a la société indo-européenne pré-romaine. Le pouvoir administratif est alors assuré par la caste sacerdotale(le clergé chrétiens), laquelle partage ainsi le pouvoir politique avec la caste guerrière(la noblesse germanique).

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Et cela dureras jusques au récent grand retours de la caste citoyenne, qui subsistait dans la bourgeoisie.

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(Il y as bien une continuité politique et culturelle entre l'empire tardif et les royaumes barbares, de jure toujours vassaux de l'empereur qu'il soit a Ravenne, Constentinople ou Aix, et la "chute" de l'empire d'occident ne fut alors vue que comme la réunification de l'empire. Je sais parfaitement cela depuis longtemps. Seulement je m'attache ici particulièrement a l'organisation sociale, dans laquelle il y as par contre rupture.)

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J'avance donc qu'il n'est pas pertinent, pour généraliser sur les "païens", de prendre la société gréco-romaine en exemple, car elle est en rupture avec l'ensemble des autres sociétés "païennes", et apparait par son organisation sociale moins "païenne" que le christianisme d'ancien régime, ce qui est un comble.

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Depuis hier j'ai un Dies Irae dans la tête et cela me rends fou de ne le pas retrouver! Pourquoi faut il qu'il en existe tant?

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Hier très flou, mon souvenir se précise beaucoup aujourd’hui. Assez puissant, rapide, et de style baroque. Je n'ai aucun instrument en mémoire, seules me viennent les voix:

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-J'entends d'abord et avec certitude un homme seul, baryton:
"Dies iræ, dies illa"
"Solvet saeclum in favilla"
"Teste David cum Sibylla"

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-Il est, il me semble, rejoint par une femme. Je ne saurais la définir précisément.
"Quantus tremor est futurus"
"Quando judex est venturus"

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-Et le couplet est, je crois, achevé par un grand cœur de femmes:
"Cuncta stricte discussurus"

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-Je ne me souviens pas vraiment du troisième couplet. Je pencherais cependant et sans certitude pour un duet de femmes.
"Tuba mirum spargens sonum"
"Per sepulcra regionum"
"Coget omnes ante thronum"

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-Mais le quatrième est assurément chanté par un ténor seul.
"Mors stupebit et natura"
"Cum resurget creatura"
"Judicanti responsura"

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-Et ensuite, je ne sais plus.

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J'ai d'abord cru a celui de Lully, mais non, non, le rythme en est trop lent, quand le mien est assez rapide. Le style me semble pourtant baroque, mais m'évoque plus son Te Deum. Mais ce n'est pas cela que je cherche.

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Je crains cependant que ma mémoire ne se joue de moi en en mêlant plusieurs... Rhaaa, c'est a en devenir dingue!

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On m'as toujours dit que je tiens beaucoup de ma mère.

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Physiquement, d'abord. C'est surtout flagrant sur des photos du début de mon adolescence, entre 11 et 14 ans. Depuis, mes mâles hormones ont fait leur boulot, et par ma carrure et la barbe que j'aime porter, cela saute moins aux yeux qu'alors. Cependant je sais donc ce a quoi j'aurais ressemblé si j'étais née fille, et cela m'amuse de me dire, quand je tombe sur des photos d'elle a mon age, qu'a peu de choses près ç’aurait pu être moi, et que je n'aurais pas été laide.

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Au reste elle m'as beaucoup transmis de sa personnalité. Sans faire l'inventaire de tout ce que je lui doit, me viennent mon ouverture d'esprit, mon gout du voyage, ma préférence pour la nourriture très épicée, ma sympathie envers les animaux, et mon amour des musiques Rock et Metal(il est d'ailleurs a noter que ma mère est une ancienne fangirl absolue de Guns N' Roses).

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Elle est cool, ma Maman.

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Malheureusement oui, mais je suis conscient de ce biais.

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Premièrement, étant sociophobe et particulièrement introverti; a moins de circonstances vraiment exceptionnelles, je me garde de mon mieux d'aller vers les gens.

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Habituellement le contact viens soit que l'on m'aborde, soit qu'un-e ami-e commun-e introduise. Dans le premier cas je serrais d'abord sur mes gardes et distant; dans le second autrement plus amène.

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Alors, je suis un peu honteux de l'admettre, me viendra pour certains une bienveillance sincère et pour d'autres un mépris hautain, selon que leur museau me revienne ou non. Je ne parle non pas de beauté, mais de cette "aura"; de l'ensemble des détails qui, réunis, font que les gens m'apparaissent spontanément sympathique ou antipathique; auront ma faveur ou me resteront indifférent.

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Timbre de voix, vocabulaire, accent, taille, carrure, maintient, coiffure, teintes, vêture, détails, tempérament, personnalité, gouts, intérêts, connaissances, causes: Tout cela ensemble fait qu'une personne me serra soit Fade soit Intéressante. Et quel mépris ai-je pour les gens Fades!

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Mais quels yeux de Chimène, en revanche, pour les autres.

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Les sens sont tous les mécanismes permettant a un être vivant de percevoir son environnement. Certes non vitaux, ils sont utiles a la survie, souvent meme indispensables. Du moins pour l'animal; la société humaine permettant potentiellement aux handicapés, c'est a dire aux êtres a qui un sens dysfonctionne, de survivre. Ceux que l'on compte comme cinq ne sont que ceux connus des antiques, et la connaissance moderne en est plus complexe.

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Donc, en temps qu'humain, la perte de certains sens, plutôt que de rendre ma survie impossible, ne la ferrait que difficile. Mais, je l'avoue, celle de certains autres enlèverait son intérêt a la survie. Je pense quand a cela précieusement a la vue. La mienne n'est pas bonne, mais c'est justement car je m'en sert a l’extrême, et l'on prête souvent mauvaise vue a excès de lecture.

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Chaque jour ou je me réveille, je lis beaucoup, et, aimant l'art, m'occupe a regarder des belles choses; et cela est le gros de mon temps. Je pourrais sans doute, au prix d'une dépression, me passer de l’ouïe, oublier les belles voix et la musique, mais sans la vue, quel intérêt a continuer d'exister?

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Non, en aucun cas. Je suis absolument incapable d'assiduité, et si je sais parfois m'acharner au travail, c'est spontané, ponctuel, et particulièrement intense.

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Dans pareil cas les heures défilent, nombreuses, et tandis que j'ai débuté mon labeur le matin, y travail encore la nuit suivante, et tandis que, le temps passant, je me lève, afin d'aller préparer quelque boisson, je me découvre soudain si faible, épuisé, tremblant, et finalement jette les yeux a mon ouvrage que je découvre soudain, souvent alors achevé dans la même traite l'ayant vu débuté.

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Telle intensité reste cela dit exceptionnelle, et n'as surtout trait qu'a des activités artistiques, qui sont alors mes meilleurs productions. Alors, mon esprit entier ne porte que sur un but précis, dans une focalisation totale, presque folle.

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Ce n'est qu'ainsi que je sais être prolifique. Car au contraire, des que je dois gérer des taches multiples, il ne m'est plus permis de me focaliser, et je m'y noie rapidement, jusque a avoir le nécessaire réflexe de tout laisser en l'état, et de n'y plus prêter la moindre importance, ce affin de rester en vie.

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C'est ainsi, par exemple, que j'ai soudain laissé tomber les Beaux-Arts apres 6 mois, dans un genre de Burn-Out. Et que, plus tard cette année, c'est a dire l'année dernière, je ne suis resté que 3 semaines en Fac d'Histoire, ayant pertinemment constaté que ç’aurait été 10 fois pire a endurer pour mon esprit, lequel n'aurait en aucun cas su survivre a une entière année.

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Sans doute bizarre, mais non catastrophique; du moins ne justifiant pas un exil. Quitter le pays en l'état signifierais replonger tout a fait dans l'isolation sociale, dont je peine déjà a sortir, laquelle serrais de plus aggravée par une éventuelle barrière de langue.

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Mais imaginons une situation réellement catastrophique, du genre de la Terreur ou de la Débacle de 40: Dans pareil cas, je n'aurais absolument aucune hésitation a quitter aussitôt le pays. Le plus pratique alors serrais d'user de mon superpouvoir de double nationalité pour aller discretos me réfugier au Portugal, qui est en plus un très beau pays. Et si c'est vraiment la merde en Europe, il reste a mes nations tout plein de jolies petites iles. Et si c'est vraiment vraiment la merde, je me verrais bien aller découvrir les Amériques, Canada ou Brésil mais pas USA.

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Ma réponse me fait me dire que je ferrais bien d'apprendre le portugais au cas ou.

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