Sherlock.

Humain : progression ou perdition ?

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Telle est l'une des plus importantes problématiques existant à ce jour.
Quand nous faisons le point sur aujourd'hui par rapport à des centaines ( ou des dizaines ) d'années auparavant, l'Humain a beaucoup évolué. Mais est-ce dans le bon sens du terme ?

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Les perspectives de liberté au sens large du terme se sont beaucoup améliorées.
De règnes autoritaires à une majorité de "démocratie", les systèmes politiques actuels auraient tout pour plaire. Mais en voyant toute la corruption, la manipulation et la maladresse des politiques envers le peuple, comment ne pas s'opposer à de tels régimes ? Plus ou moins controversés, les dirigeants ont toujours commis des erreurs, mais ils ont tout de même contribuer au monde d'aujourd'hui. Errare humanum est.

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La question des monnaies uniques imposées à la majeure partie de la population pose question. Passant d'un lointain troc équitable, la valeur des "USD" ne nuit-elle pas à l'économie mondiale ?
Le développement technique des États a permis des ouvertures ainsi que des échanges entre nations plus ou moins éloignées. Mais n'oublions pas les colonisations, les surexploitations ainsi que les conditions de travail des ouvriers de tous temps furent, et sont parfois encore, intolérables.

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Les énergies fossiles, renouvelables et nucléaires, ont littéralement changé la face du monde. Mais notre belle planète subit bien trop, alors qu'elle nous a offert la possibilité de vivre en son sein durant des millénaires, voire des millions, des milliards d'années !

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L'élevage intensif ainsi que la cruauté que l'on puisse avoir envers les animaux, ne trouve-t-on pas là une certaine hostilité envers la cohabitation de tous les être vivants ? Mais, rappelez-vous, "Dieu créa l'homme à son image, pour qu'il puisse dominer toute la vite terrestre et sous-marine."

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En causant de religion, nous pouvons aussi faire face à la dure réalité : l'Homme a perduré jusqu'ici en créant diverses idéologies, aussi extrémistes dans leurs idées que parfois pleines de sens pour d'autres.

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Des guerres d'intérêts ont toujours existé, et sont toujours présentes actuellement.
Vous, qui me lisez, ne vous méprenez pas : si petit que vous soyez à l'échelle universelle, vous avez un rôle à jouer, un impact à apporter à l'opinion publique ainsi qu'aux limites imposées.

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N'oubliez jamais que la plus puissante et dangereuse des armes est votre savoir.

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C'est à nous de jouer.

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Depuis quelques jours, je ressens un certain vide. Comme si mon coeur tombait. C'est exactement ça, il se suicide. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en ai absolument pas la moindre idée. Je vais vous décrire cette sorte de besoin que mon coeur ne cesse de vouloir combler.
Je veux de nouveau avoir la possibilité de sentir une présence dans mon lit le soir, la présence de celle que j'aime. Je veux de nouveau pouvoir plonger mon regard dans le sien, des minutes qui, pourtant, auront quelque chose d'intemporel. Je veux pouvoir à nouveau sentir le parfum, l'odeur agréable qu'elle dégage, tel un tendre baiser sur la joue de mon odorat. Je veux de nouveau avoir la possibilité de dévorer les douces lèvres de ma bien-aimée, pouvoir sentir sa peau brûlante contre la mienne. Je veux ressentir son souffle chaud sur ma peu, le poids de sa tête sur mon torse, l'entendre me susurrer quelques mots doux.
Je veux aimer.

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Une jeune fille égarée, au coeur meurtri par la stupidité d'un garçon. Elle était folle amoureuse, une passion peu commune l'animait. Rares sont les personnes dotées d'une telle capacité d'aimer, elle, dépassait tout. Cette fille était encore faible, craintive, aveuglée par la beauté d'un espoir amoureux. Comme la naïve est ignorante. L'homme la mena en bateau, la détruisit peu à peu, afin de la conduire à la jetée du désespoir. Elle se réfugia dans la peur, la crainte, et changea sa perception des relations sentimentales. L'ange de beauté humaine qu'elle était devint déchu, enfin, tel était ce qu'elle essayait de faire croire.
Je fis la connaissance de cette fille. J'ai vu dans ses yeux, j'ai entendu dans les grains de sa voix, que l'ange ne s'était pas éteint réellement. Sa vraie personne, était là, n'attendant qu'une porte de sortie vers un plus bel avenir.
Et pourtant, je l'ai laissée là.

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Je sais pas ce que je fous bordel. Elle s'est pointée comme une fleur, avec ses beaux yeux et son sourire charmeur, son humour à vous faire rire une plante verte. Je ne la connaissais pas vous savez, mais après quelques jours, j'avais cette impression, celle de la connaître depuis des lustres. Plus nos conversations et débats volaient, moins j'arrivais à me passer d'elle, de ses mots. Je vous assure, un homme seul qui rencontre une telle personne, ça a de quoi chambouler un quotidien. Je me suis promis, il y a longtemps, de ne pas dire "je t'aime" avant quelques mois, pour dire d'avoir l'assurance nécessaire à un engagement de cette envergure.
L'autre jour, je cours en bas de chez elle, j'étais dans tous mes états, j'avais besoin de savoir si je ne serais qu'un livre de plus dans une bibliothèque bien fournie ou un bien chef-d'œuvre rare.
Je frappe. Elle ouvre.
"- Y'en a eu combien avant moi ?
- Quoi ?
- Il y a eu combien ?
- Pourquoi tu demandes ça ?
- Je t'aime."
Merde.

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"- C'est pas à cause de toi, ai-je alors répondu spontanément. C'est... c'est la vie. J'ai pas voulu tout ça. C'est juste que... je sais pas.Je suis pas heureux, et tu n'y peux rien. Je ne suis pas devenu celui que je voulais.
Les mots venaient tout seuls, alors j'ai laissé le flot se répandre :
- J'ignore même qui je suis vraiment. Je fais des trucs qui ne me remplissent pas. Je suis avec toi par habitude, parce que la monotonie de notre quotidien me rassure, même s'il m'emmerde. Je vois mes potes parce que c'est comme ça depuis des années, même quand j'ai pas envie de passer du temps avec eux. Mes parents croient que je suis quelqu'un d'autre, plus épanoui, plus stable, plus fiable, et j'ai jamais osé montrer mon vrai visage pour pas les décevoir, du coup je peux pas compter sur eux quand ça va mal. Ta meilleure amie, je l'ai sautée parce que je me suis souvent branlé en pensant à elle, et que j'en ai eu marre de pas le vivre. Pare que ton cul fait jouir ma queue, mais plus ma tête. Je sais : tout ça c'est moche, c'est injuste, mais c'est comme ça. Tu voulais la vérité vraie, la voilà.
Julia a alors poussé un cri bestial. Quelque chose d'ancestral, la bête blessée qui abandonne la vie dans un râle déchirant."

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