Metalicorne

Alors, j'vais pas te répondre à propos de Freya parce que ca ne te regarde pas, ca ne me regarde pas, en fait, ça ne regarde personne.

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En revanche, la depression c'est quelque chose que je connais, mais visiblement t'as pas l'air de te rendre compte de ce que c'est, donc dans le doute, laisse moi t'éclairer.

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Imagine toi qu'on jour tu perdes progressivement le sens du goût, que les aliments ont de moins en moins de goût pour toi et que tu n'arrives pas à être rassasié, t'as toujours faim.

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Donc tu ne sais absolument pas pourquoi, mais tout ce que tu manges a le goût d'une espère de bouillie de patates, et rien de ce que tu essaies de manger ne te plait. Evidemment tu continues de manger, parce que pour vivre faut manger, mais tu perds l'envie de cuisiner et la motivation, parce que tu sais que quoi que tu tentes, quelle que soit l'energie que tu mettras à faire un bon plat, ça aura le goût de bouillie de patates.

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Du coup au fil du temps tu sais tout ça, donc t'arrêtes de gaspiller ton temps et ton énergie à essayer de faire des plats avec des ingrédients que tu aimais avant car quoi que tu fasses ça aura le goût, toujours le même, d'une put*in de bouillie de patates, donc tu laisses tomber, tu manges juste le minimum pour vivre, même si t'as toujours faim après.

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Et au bout d'un moment, effectivement, tu commences à te demander à quoi ça sert de manger au final. Parce que tu ne peux pas être rassasié, d'une part, et que t'en peux plus de ce goût de patate bouillie.

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Et tu sais pas si un jour tu retrouveras le goût des aliments. De la même façon que tu ne sais pas comment c'est arrivé, comment t'as perdu le goût des choses. Voilà voilà.

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Beaucoup de choses en fait. Trop.

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Je suis hypersensible, avec un quotient émotionnel plutôt élevé, du coup c'est très compliqué pour moi de gérer des gens que j'aime qui sont affectés par quelque chose que j'ai fait, ou par moi tout simplement. C'est quelque chose que je vis mal et que je ressasse sans cesse.

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Je suis incapable de me pardonner le fait que les gens m'abandonnent lorsqu'ils se rendent compte que mes sentiments ne sont pas à la hauteur des leurs. Je m'attache très difficilement, et par conséquent il arrive que je ne réponde pas aux sentiments d'une personne qui m'est proche, et je vis d'une part très mal le fait qu'ils soient mal par ma faute, et d'autre part, très mal le fait qu'il arrive presque à chaque fois qu'ils doivent couper tout contact.

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Cette nuit encore, un de mes exs avec qui j'ai gardé contact depuis un an m'a envoyé un message m'annonçant qu'il allait me bloquer, car malgré tout ce temps il ne supportait plus de me voir, que ça lui faisait trop mal.

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Je suis incapable de me pardonner le suicide d'un de mes proches, qui a tenu à le faire le jour de mon anniversaire il y a quelques années avec toute la mise en scène qui va avec, m'accusant.

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Je n'arrive pas à me pardonner la disparition de mon grand frère, j'ai eu mes propres démons à combattre et je n'ai pas pris autant de nouvelles que j'aurai probablement dû. Il me l'a violemment reproché, et je n'arrive pas à me pardonner de ne pas avoir été là suffisamment pour lui, quand bien même lui n'a pas été là pour moi.

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Et bien d'autres choses.

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Globalement, je suis beaucoup trop empathique, je suis hantée par le moindre événement et plus ça va, plus ça m'empêche de vivre. C'est putain d'énergivore, et c'est pourquoi je suis de plus en plus rebutée à l'idée d'être sociable.

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Alors c'est super vaste comme question, déjà parce qu'il existe plusieurs formes d'intelligence:
des intelligences plus mathématiques et logiques, des intelligences qui se manifestent par le biais d'un sens de l'humour aiguisé, ou un sens de l'observation, ou encore une intelligence pratique, manuelle, etc. Puis, qu'est ce qui définit l'intelligence? Le quotient intellectuel? La capacité d'une personne à avoir un réflexion profonde sur un sujet?

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Déjà quand on se met en couple avec quelqu'un, c'est avant tout quelqu'un qui nous intéresse. Or, on n'a pas besoin d'être intelligent pour intéresser quelqu'un. On n'a pas besoin d'être intelligent pour être cultivé. On n'a pas besoin d'être intelligent pour avoir de la répartie. On n'a pas besoin d'être intelligent pour être drôle.

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Il ne faut pas confondre intelligence et culture: On peut être sans culture générale large mais avec une grande intelligence, et à l'inverse, ne pas être très intelligent mais être super cultivé en ayant potassé des tonnes de livres et autres documentaires, et de ce fait être intéressant car on aura plein de choses à raconter à propos de plein de sujet tous aussi variés les uns que les autres.

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Mais la différence d'intelligence, ça se vit au sein du couple et c'est un peu à double tranchant je pense, à savoir que sur le long terme, ça peut effectivement porter préjudice dans la mesure où dans le pire des cas, soit la personne dite plus intelligente risque de s'ennuyer avec la personne qui l'est moins, ou encore à l'inverse, la personne dite moins intelligente peut développer un complexe d'infériorité et un frustration par rapport à la supériorité intellectuelle de l'autre.

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Mais dans le meilleur des cas, la personne dite plus intelligente tirera vers le haut l'autre, prendra le temps de lui expliquer ce qu'elle ne comprend pas. La personne dite moins intelligente pourra toujours continuer à s'instruire et à développer sa culture et ses passions pour continuer à intéresser l'autre.

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En réalité, on aime quelqu'un pour ses passions, ses intérêts, ses convictions, sa façon de penser, sa façon de s'exprimer, son humour, sa façon de sourire, ses yeux, sa voix, sa façon de nous mettre en valeur, son affection, sa singularité, tout ce qui fait qu'il est lui. Pas simplement pour son quotient intellectuel.

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Du coup, réponse classique, oui et non. Même si effectivement, plus la différence est grande, plus ce sera compliqué et potentiellement compromis.

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