Am' nesia

Rose la parisienne

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"Comme elle était jolie, cette jeune fille venant tout juste de Paris.
Elle avait les cheveux détachés et un sourire enjoué. Sa robe à volants virevoltant dans tous les sens créant un tourbillon de fraîcheur dans cette chaude après-midi d'été.

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Comme elle était jolie, cette jeune fille venant tout juste de Paris.
Au loin je la voyais rire aux éclats mais je ne savais point pourquoi. Peut-être riait-elle de moi ou alors de son compagnon le chat.

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Comme elle était jolie, cette jeune fille venant tout juste de Paris.
J'aimais l'observer longuement, sa douce peau dorée brillée sous le soleil de Saint-Tropez. Un jour je me suis lancé, j'ai gravi les quelques mètres qui nous séparaient pour enfin apercevoir ses magnifiques yeux ivoire qui me scrutaient d'un air curieux.

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-Bonjour jeune demoiselle, je vous observe depuis la claire fontaine, et aujourd'hui sous le pont des lilas, j'aimerais savoir pourquoi votre visage jadis si frais respirant la gaieté et maintenant si las et désarmé?

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Elle m'avait alors regardé un peu déboussolée, ne sachant quoi répondre à mon approche qu'on ne peut plus désinvolte et offensée. Elle a alors juste haussé les épaules. Elle jouait avec les perles de son collier avec le regard un peu perdu et mal alaise, elle a enfin osé jetait un regard à mon effigie.

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Comme elle était jolie cette jeune fille venant tout juste de Paris.
Elle a ouvert la bouche pour prononcer ses quelques mots;
-Je suis juste anéanti, mais je ne sais point pourquoi je vous le dis.
Elle avait l'air si triste, j'aurais aimé savoir la suite de cette histoire tragique, mais le lendemain je l'ai vu partir, elle retourner probablement à Paris.

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Comme elle était jolie cette jeune fille venant tout juste de Paris.
Peu de temps après, j'ai su son nom, elle s'appelait Rose, oui comme la fleur, en y repensant elle avait la même odeur.
Rose, Rose, Rose...
J'avais l'impression de la connaître avant même de l'avoir vu.
Mais l'avais-je vraiment vu, ne serait-ce pas mon imagination qui me joue encore des tours.
Rose vient peut-être de là-haut, peut-être est-elle la fille des astres ou simplement la fille de papier tombait d'une des pages arrachée d'un de mes romans préférés."

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«Hier j'ai fait un rêve, un que je n'ai pas l'habitude de faire. Ce n'était pas un d'ses rêves dramatiques, ni tragique mais plutôt utopique.
Je voyais la lune qui m'disait de foncer, de t'rejoindre, alors naïve que j'suis j'me suis vue prendre ma voiture et t'rejoindre.
J'me suis vue rouler à des kilomètres lumières.
J'me suis vue brûler d'impatience de t'toucher, de t'voir, d'entendre nos soupirs se mélanger et d'pouvoir contempler ton visage des heures sans jamais m'en lasser.
J'me suis vue m'jeter dans tes bras, apprécier le doux son d'ta voix.
J'me suis vue me bourrer la gueule avec toi, rire comme des idiots, comme des idiots qui découvrent la vie. J'me suis vue m'endormir un peu -beaucoup- éméchée dans tes bras qui m'encerclaient la taille.
J'me suis vue t'aimer, j'me suis vue aimer chacun d'tes gestes.
Puis mon réveil à sonner et j'ai réalisé au bout d'un millième de seconde que ce n'était qu'un rêve, encore un de plus.
J'ai réaliser qu'il n'y avait personne autour de moi, rien n'avait changé, ni mon regard désespéré, ni mon histoire éternellement inachevée.
J'crois qu'à un moment j'y ai cru putain, mais bordel au fond j'sais que t'es partis et qu'tu reviendras pas, mais j'ai toujours ce doute, cet espoir que tu reviennes alors qu'en fait c'est impossible, tu t'es envolé tellement haut que les cosmonautes doivent t'envier.»

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"assis sur un banc au milieu de la foule, une cigarette à la bouche, une bouteille de vodka en main
ma dose d'héroïne bouillonne en moi comme une cocotte-minute prête à explose
les gens passent devant moi mais ne me voient pas
je suis invisible aux yeux du monde, un fantôme qu'on a mis là sans aucune raison. je suis comme éteinte, une âme sans vie. l'horreur m'a envahi l'esprit
j'ai mal au coeur, mal au dos, mal partout
mes ecchymoses sont si douloureuses, et ça depuis 3 ans. 3 ans de calvaire et de torture. 3 ans que ce putain d'enfoiré me tape tous les soirs sans relâche
mais j'en ai assez, je lâche les armes, il a gagné, il m'a achevé
traitez-moi de tous ce que vous voulez je m'en contrefiche, mon coeur est brisé
je n'ai plus d'émotion, plus de sentiment
la bataille est terminée, bravo papa tu m'as tué."

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«Viens, prends-moi la main et partons, partons où le vent nous poussera, partons quand la rosé du matin s'annoncera. Allons découvrir d'autres cultures et d'autres horizons. Allez viens, je te dis que ça va être bien, où va vivre Thomas, je te le jure qu'on va la vivre notre putain de belle histoire. Je vais t'y amener là-bas, derrière ses océans bleutées à l'Ouest de la voix lactée là où les étoiles brilles de mille-feux, je t'y amènerai mon amour, je te le jure. Le vent dans les cheveux et les yeux dans le vide je te montrerai Paris et aussi la Californie, sans oublier les îles des canaris. On va vivre mon Thomas, on va respirer le bonheur, on se moquera jusqu'à minuit des pauvres idiots qui reste des nuits à espérer une autre vie.
Alors viens, allons faire l'amour toute la nuit sans jamais s'arrêter, sans jamais penser à notre futur. Vivons l'instant présent comme si il n'y avais pas de lendemain, comme si on était dans des montagnes russes et qu'elles montaient sans jamais s'arrêter.
Mon amour, viens avec moi, on va être heureux, juste nous deux, juste tous les deux.»

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La femme parfaite est une connasse

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"Il était là je me rappelle, assit sur un d'ces rochers en face de la mer qui s'défoulait.
Les yeux dans l'vide et les cheveux dans le vent, il était seul, seul à lutter contre toutes les merdes qui s'abattaient chaque jour un peu plus sur lui.

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Il n'avait jamais eu beaucoup d'chance dans la vie c'gars, mais il s'arrêtait pas, il restait la tête haute et le regard fier.
C'était un homme, un combattant, mais elle Juliette l'avait amené dans ses eaux profondes et même le plus fort du monde n'aurait pas pu sans sortir.
Elle était trop forte, beaucoup trop forte pour lui.

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C'était la briseuse de cœur, la femme sans pitié, sans regret. Sa vie était un jeu, un jeu diabolique où elle était la reine.
Elle l'a abattu à coups d'massue, à coups d'couteau, elle l'avait tué à petit feu et comme d'habitude elle en sortait gagnante, elle avait gagné la partie une fois d'plus."

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(c)

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